Traversée de Couffin Chevaline – 13-01-2024

Participants : Julien M., Laurent, Axel, Olivier, Johanne
Accompagnateurs : Patrice et Olivier
CR : Johanne
TPST : 6h

L’organisation de cette traversée a été gérée par Isa il y a quelques mois. Il faut en effet réserver auprès du club de Valence, trouver le bon créneau et espérer que les conditions soient bonnes.

La semaine dernière, un premier groupe a tenté la traversée mais sans succès au vue des conditions climatiques.

A notre tour, nous tentons notre chance en ce samedi qui s’annonce ensoleillé sur le Vercors et donc en bonne condition pour notre traversée envisagée.

Le RDV est donné au club à 7h00. Après avoir joué quelques minutes à Tetris pour faire rentrer toutes les affaires dans ma voiture, nous récupérons Julien (qui est à l’heure, même en avance d’une minute !) au Decathlon de Bron à 7h20.

Nous retrouvons Patrice du GSV / CDS 26 et Olivier, nos 2 accompagnateurs pour la journée, ainsi que Laurent à 9h00 sur le parking de Pont en Royans, pour ensuite accéder ensemble sur le Parking de la grotte de Choranches actuellement fermée pour travaux.

Patrice nous encourage à progresser sur la première partie de la traversée sans la combinaison néoprène. Laurent est tout à fait serein avec cette idée contrairement à nous. Sans réelle conviction mais courageusement, nous laissons nos néoprènes dans nos kits (sauf Julien qui partira avec un pantalon 3mm !), avalons un croissant ou un pain au chocolat (comme toujours) et partons pour cette nouvelle aventure vers 10h.

Avant l’accès à la grotte, Patrice nous fait un point sur le panneau topographique et nous précise que la galerie de Gournier et les galeries de Couffin Chevaline n’ont jamais été reliées.  Mais à en croire la légende, il paraitrait que certains auraient pourtant réussi… mythe ou réalité, des mystères sont encore à percer.

Nous débutons notre sortie par le circuit touristique où nous contemplons cet impressionnant plafond de fistuleuses avant de le quitter pour passer la redoutée voute mouillante qui certes, nous refroidit mais nous met rapidement en jambes pour remonter la rivière Couffin avec un 250 D+ jusqu’à la grande salle du dôme.

Dans cette première partie, nous passons plusieurs puits en galeries sèches et mouillées (notamment celle de 27m sous la cascade), traversons des méandres, des passages bas, des laminoirs.

Remontée par la rivière Couffin

Le rythme de progression est assez soutenu, Julien et moi fermons la marche en discutant jusqu’à ce que …. Julien ? Julien ? Zut, on a perdu Julien ! Patrice et moi faisons demi-tour en appelant Julien jusqu’à ce qu’un petit « Oui » nous parvienne. Ouf, on l’a retrouvé !

Nous ferons la pause peu avant la salle du dôme pour reprendre quelques forces et changer de tenue pour la partie aquatique à venir. A cet instant précis, je me suis demandée si le plus gros effort de la sortie ne serait pas d’enfiler la néoprène …

Les descentes seront pour la plupart en « 0 ». Je dois bien vous avouer avoir vite appliquer cette technique peu coutumière pour moi jusqu’alors, après avoir dépensé beaucoup d’énergie à atteindre le bas de la corde …

Nous accédons enfin à la tant attendue rivière Chevaline après quelques efforts encore (décuplés par l’engoncement dans la combi) et une belle chute verticale dans un méandre où je serai finalement retombée tel un chat, sur mes pattes.

Dans les gours de la rivière Chevaline

La traversée aquatique prendra une petite heure, presque trop court pour profiter de ces magnifiques gours et ce décor sublimé à la lumière de nos lampes.

Il restera une dernière petite heure, parfois en galerie sèche, parfois l’oreille dans l’eau (la rivière suspendue), puis un dernier ramping pour boucler la boucle dans la galerie touristique et pouvoir dire « je l’ai fait » !

Passage de la Rivière Suspendue

Mes yeux de novices retiendront de nombreux passages très caractéristiques durant cette progression tant par ces diverses formations rocheuses et géologiques (fistuleuses, stalactites, « œufs de grenouille », concrétions en choux-fleur, coups de gouge, gours, huitres, coquillages, Mondmilch et j’en oublie certainement) que par l’enrichissement de la pratique et les nombreuses explications des passionnés sous terre ce jour.

Le mot de la fin sera particulièrement adressé à Isa pour l’organisation de cette sortie sans même y avoir participé et qui aura également été notre sonnette. MERCI ISA !

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