Perte du Lambourdin (Massif du Criou)

Explo sur le massif du Criou : Perte du Lambourdin

 

Depuis pas mal d’années les explorations piétinent dans le MIROLDA(-1733m) menées par Daniel Colliard avec les Cavernicoles, et dans le GOUFFRE DES MORTS VIVANTS(-700m) conduites par le Groupe URSUS.

Ces deux gouffres pourraient bien communiquer mais leur exploration est devenue extrèmement difficile (hivernales et bivouacs obligatoires). D’où l’idée d’essayer de trouver un troisième accès plus direct vers le fond de ces deux cavités. Les Cavernicoles s’y emploient depuis plusieurs années sans succès.

Dans cette zone, une résurgence perenne collecte les calcaires sénoniens à la surface des grès albiens et alimente l’abreuvoir du LAMBOURDIN. Cette eau se perd peu après entre d’énormes blocs qui ponctuent le secteur. Ce vallon s’est creusé au profit d’une faille importante, d’où la difficulté de repèrer l’endroit exact de la perte.

En 2012,des recherches avec une caméra thermique n’avait rien donné. Puis une prospection minutieuse avec un thermomètre infra-rouge a permis de repèrer une fissure, entre les blocs, de laquelle s’echappait un bruit de cascade. Nous venions découvrir le point exact de la perte du Lambourdin. Quatre ou cinq sorties en 2012 et 2013 ont permis cette petite victoire. Ont participés essentiellement à ces recherches Lionel, Michel SIMEON (SCV), Patrick et Gégène PERRIN (SBAPS et ex AVEN).

Mais tout restait à faire : la fissure mesurait 5 cm de large, sans courant d’air notable. Seul le grondement de l’eau pouvait motiver les moyens matériels et humains mis en oeuvre durant 3 week-end cet été 2014. Au total 10 jours de désobstruction, une cinquantaine de pailles… pour un résultat un peu décevant : découverte d’un méandre dans lequel circulent les eaux provenant du Lavoir.
Ce méandre est étroit mais passable jusqu’à 20m de profondeur moyennant quelques aménagements bruyants!
Un dernier tir a été réalisé au fond en attendant une suite eventuelle en 2015.

Ceci a permis tout de même de mettre au point une technique de désob particulièrement efficace. Pour résumé, nous avons utilisé des pailles de 10mm logées dans un forage de 50cm de profondeur. Cette technique fracassante a néanmoins un inconvénient : elle dégage des volumes importants de gaz, nécéssitant l’emploi systématique d’un détecteur après chaque tir.

En parallèle, nous avons également mise au point un exploseur maison permettant de tester la ligne de tir, de tester les pailles placées en série avant le tir et de mesurer la tension des piles.

Lionel – Michel Siméon

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Entrée de la perte du Lambourdin

Entrée de la perte du Lambourdin

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