Grotte de Vaux-Saint-Sulpice – Cormaranche-en-Bugey – 10-06-2018

Participants : Mathilde, Alicia, Pierre, Axel, JR, Nicole, Flo et Ptit Nico

Ça faisait un moment qu’on avait repéré cette cavité de l’Ain que le club n’avait pas visité depuis longtemps. Après un petit rappel de son existence mercredi soir par JR, on décide d’y aller dimanche. Le matériel est préparé samedi soir. La cavité étant équipée, on n’a besoin que deux kits : un kit bouffe et un kit avec quelques cordes au cas où quand même 😉

On se retrouve tous à la maison à 9h pour un départ vers 9h30. On arrive sur les lieux et on se gare. JR émet un doute sur la position du parking, il se rappel d’un parking plus haut. Après un moment de doute, on décide de rester là, on verra bien. On se change, je teste ma lampe de secours … elle refuse de s’allumer ! Elle n’a pas aimé l’eau la dernière fois 🙁 Voyant la rébellion de sa sœur, la lampe de secours de Flo en fait de même. Bon on ira sans lampe de secours, ce n’est pas grave, on fera en sorte de ne pas rester seuls, on sera 7 sous terre. Mais ce n’est pas tout, ma lampe spéléo, la vraie, cette fois, s’y met aussi. C’est une épidémie ! Après un peu d’acharnement, je parviens à la faire marcher. Dans le doute, je récupère la lampe de secours d’Axel pour ne pas me retrouver sans lumière.

Une fois tout le monde prêt, on se met en route, Nicole ira se promener pendant notre sortie souterraine. Le descriptif dit qu’il faut prendre un chemin qui monte. On a le choix entre un vrai chemin limite carrossable et un semblant de trace. On opte pour la trace qui se perd très vite et on se retrouve à monter droit dans la pente, en mode sanglier. On ne sait pas trop où on va mais sur un coup de chance, on sait jamais 😉 … Après quelques mètres (une petite centaine), je me retrouve devant une cavité. Ça ressemble à la description !

Je m’engage le premier dans la conduite forcée descendante. Après deux passages bas, on arrive dans une petite salle. La suite n’est pas évidente. Pierre part voir tout droit en bas pendant que je remonte sur la droite. Je tombe sur un passage étroit qui ressemble à la desob de 1991. Après une petite vérification sur la topo on s’engage dedans. On arrive rapidement à la vire d’accès à la 1ère salle. Celle ci est équipée, tout comme le puits qui permet de descendre dans la salle. Ici, c’est moins évident. Tout droit, on arrive sur une lucane au milieu d’un puits. A gauche un petit boyau descend mais s’arrête rapidement. A droite, une nouvelle lucarne mène à un énorme volume. C’est la salle de la grande Arche. Nous n’irons pas voir.

Pour trouver la suite du réseau principal, heureusement qu’on avait la description de Tamalou : il faut escalader quelques mètres à l’aide d’une corde équipée en fixe. On se retrouve dans une galerie basse très courte qui débouche rapidement au milieu d’un puits. Mais c’est pas par là ! Il faut emprunter le petit boyau remontant du plafond de la micro galerie. On arrive alors en haut d’un puits équipé. Là on enchaîne trois descentes toutes équipées en fixe. Sur la troisième, je purge les graviers qui tombent en quantité. En bas de ce puits, je tombe sur une tête de puits elle aussi équipée. Mais je bloque devant une corde sectionnée rafistolée avec un demi pêcheur double en buté dans un AF. En regardant plus attentivement, je m’aperçois que le second point, un anneau de plafond, n’est pas correctement vissé, l’écrou bouge et impossible de le visser avec ma clé de 13, il est trop gros. J’installe donc une corde sur d’autres amarrages.

On arrive ensuite dans la salle Gilbert Savey. En continuant tout droit, on se retrouve dans une galerie méandriforme assez confortable. Après un moment, on bute sur un passage bas duquel sort une ligne de tire. On ne doit pas être au bon endroit ! La topo nous indique qu’on se trouve dans la galerie Sud. On fait demi-tour. Axel, Alicia et moi restons derrière pour réchauffer les main d’Axel. Pendant ce temps, les autres trouvent le passage vers le Lac du Canot. On mange avant de traverser le lac, histoire de faire la pause au sec. Une fois restaurés, deux équipes se forment : ceux qui ne veulent pas se mouiller et qui passent par la vire équipée de barreaux en dévers d’abord puis de cordes aériennes ; et ceux qui ne veulent pas s’embêter et qui passent dans l’eau.

De l’autre côté, une petite escalade nous attend. Elle est équipée de barreaux, mais ça semble dangereux. Je grimpe donc en premier pour poser une corde afin de sécuriser tout ça. Ce n’est pas hyper confort, j’aurai dû mettre la corde depuis tout en haut, mais ça passe quand même. Cette escalade nous mène dans la salle des Géodes. Devons-nous vraiment nous attendre à voir des géodes ? Devant, j’entends crier : “Remboursés ! Y a même pas de géodes ! C’est nul !”, et puis un peu après : “J’ai trouvé les géodes !”. Il suffisait d’avancer un peu. Après une petite pause à admirer les géodes, on se demande si on doit continuer. La motivation générale est en baise et le long passage bas qui nous attend, n’aide pas. Après un coup d’œil à la topo, je me motive, j’ai envie d’aller voir la galerie des Lacs. Je me lance dans le laminoir. Les autres me suivent. Au bout du laminoir, on arrive devant un magnifique petit lac. Pause photo et on repart. Un passage désobstrué incite JR à nous attendre ici. Derrière, on s’amuse à faire du toboggan sur une pente boueuse. Après quelques descentes, on continue et on arrive au grand lac. On traverse et on fera demi-tour devant l’étroiture suivante, la galerie des désobs ne nous tente pas. Sur le retour, la traversée du lac de fera pour certains en cochon pendu sur le câble et pour d’autre les pieds dans l’eau comme à l’aller. On retrouve JR où on l’avait laissé. Le retour se fait bien malgré une rechute de ma lampe alors que je suis dans le dévers sur les barreaux au dessus du lac du Canot. C’est vraiment pas le moment ! Heureusement, les autres sont au sol et peuvent m’éclairer pour que je revienne sur la terre ferme. La suite se fait dans encombres. On ressort vers 17h.

On profite d’être dans le coin pour aller faire un tour aux ruines de l’Abbaye de Saint-Sulpice. Un magnifique endroit caché par des arbres au milieu d’un champ avec des restes de pierres sculptées encore en très bon état.

Sur le retour, on d’arrête au bord de l’Albarine pour nettoyer le matos.

 

TPST : 6h

 

Conclusion 1 : Une cavité bien sympathique, qui pourrait servir pour l’initiation de personnes plutôt à l’aise sur corde pour changer de Jujurieux.

Conclusion 2 : J’ai enfin décidé de m’acheter une deuxième lampe et des lampes de secours étanches pour de vrai.

 

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