Traversée Trou du Garde – Creux de la Cavale – 28-08-2021

Participants :
Kévin et Audrey les locaux de l’étape, Séb, Pef, Axel, Julien, Pierre, Cécile, Gabriel

On voulait au départ faire une petite Dent de Crolles. Et finalement, nos savoyards nous proposent la traversée Garde-Cavale dans les Bauges. On prend ! On est plusieurs à connaître le creux de la Cavale après un exercice secours il y a quelques années. Le Trou du garde avait été repéré l’an dernier. Quant à Kévin et Audrey, c’est maintenant leur jardin.

Séb décolle (en camion, toujours !) assez vite le vendredi après-midi. Avec Kévin, ils filent ainsi équiper la sortie Cavale. Un 2ème camion avec Pef, Axel et Julien arrive un peu plus tard, on se retrouve pour prendre les pizza au Caribou de la Féclaz. On s’installe dans la forêt derrière les services techniques et dodo 22h !

La nuit s’annonce fraîche, Julien cherche sa sous-combi mais ne la trouve pas. Petit message inquiet : “Echange sous-combi contre CR de la sortie…

Samedi matin, Pierre, Kévin et Audrey, ainsi que Gabriel et Cécile arrivent. Pendant que Kévin sort une 2ème sous-combi, Gabriel dégaine un cookie géant. Miam !

L’attente devant la tente (promis j’étais déjà dehors !)

Allez finalement on plie le matos, on se change et on file vers le Trou du Garde. 5 minutes à pied, pépère ! On entre sous terre vers 9h45 par l’entrée qui se situe à -23 m (sous le creux de la Cavale).

Ensuite, c’est pas hyper compliqué. Les descentes s’enchaînent, plus ou moins vite si on descend sur la corde en fixe qui fait au moins 18 mm ou sur une corde club que nous posons en double. L’ambiance est sympa, les passages relativement propres, les têtes de puits hyper confort. Bon, il y a bien une main-courante bien aérienne sur corde tonchée (mais doublée).

Finalement, on fait la pause repas dans la Salle de la Cascade, à -236. Il est même pas midi, mais on a déjà bien crapahuté. On enchaîne directement par un bout du Torrent de la Rethiède, avant d’enchaîner un long passage peu actif (les Chiricahua). On regarde la topo, on estime à 20% du parcours réalisé… On essaie de pas traîner ! On arrive alors dans une vaste salle qui surplombe le Torrent du Larcoutier, joli actif parallèle au précédent.

Ce torrent, nous allons le remonter, c’est le début des acrobaties. Certains remplissent les bottes, histoire de pas s’embêter longtemps à jouer aux équilibristes… Rapidement, on attrape un nouveau méandre peu actif (le Papagos). On galope et on reconnaît les lieux de l’exercice secours. Aller, ça va aller vite maintenant ! Et bien non…

On arrive alors dans le Torrent de la Cavale. Belle galerie, large, haute, actif correct au milieu, de belles vasques… Cécile, qui a porté (ou fait porter) sa néoprène toute la journée, décide finalement de faire sans. Il faut dire qu’elle a déjà les bottes qui splatchent depuis un moment. Julien lui, se gaufre lamentablement dans l’une des vasques, la main courant étant à la fois trop flasque et trop basse. Bref, on enchaîne. Les savoyards avancent vite (ils ont une crémaillère en fin de journée), Pierre aussi, ces trois-là prendront alors une bonne avance jusqu’à la sortie. Derrière, Gabriel commence à fatiguer depuis un moment.

Pef, dont le sens de la pédagogie et du partage n’est plus à prouver, indique alors à Gabriel de passer devant “Tu verras c’est super chouette devant, l’eau est claire. Prend ton rythme et on te suit
Et bien vous me croirez ou pas, mais Gabriel s’est mis à courir devant “Oh woua, trop beau. Et là? !! woua ! “. Il a fallu un effort de Séb pour rattraper et arrêter cet instant Gaby “Ooh du calme, nous les anciens on transpire derrière. Tiens, prend un kit“.

La suite, c’est 60m de corde à remonter pour atteindre la sortie. C’est peu sachant qu’on en a descendu 220 au départ ! On se retrouve dehors, il fait bon, les promeneurs sont étonnés. Pef et Axel prennent un peu d’avance et vont déséquiper le Trou du Garde. Gabriel et Cécile déséquipent Cavale (enfin, surtout Cécile car le pic de forme de Gabriel est passé…). 25 min de marche et nous voila aux véhicules pour finir le cookie géant.

TPST : 9h environ

Le soir, les 2 voitures du matin redescendent en ville, pendant que les 2 camions (donc Séb, Pef, Axel et Julien, pour ceux qui ont bien suivis (Y en a-t-il?) ), restent une nuit de plus sur le plateau. Retour samedi soir au Caribou pour un burger magistral suivi d’un Bollet du Nivolet, pour un nouveau dodo tôt et mérité !

La suite du WE? un dimanche dans les Eparres, à suivre ici

Et oui encore une fois, plus de photos de bouffe que de photos de spéléo…
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