Gouffre d’Angrières – 19-08-2017

Participants :
Julien, Pef, Seb

Le mois d’août est plutôt calme et la météo n’est pas avec nous ce WK là, mais nous sommes quand même 3 à vouloir sortir et à vouloir souffrir un peu. C’est donc tout naturellement que l’idée d’aller à Angrière est apparue.

On se retrouve donc à 8h30 au club pour préparer kit, perfo et matériel de dezob. Il nous faut un CO mètre mais impossible de mettre la main dessus. C’est donc Michel qui se propose de faire un bout de chemin pour nous prêter celui qu’il a chez lui. Il ne fait pas très chaud dehors, le courant d’air au fond ne sera pas virulent.

On retrouve donc Michel sur la place de l’église de Burbanche vers 11H, il nous souhaite bonne chance et nous file le CO mètre. Nous voila convenablement équipés, on peut se diriger vers la cavité.

12h30, on rentre enfin dans le trou. Il ne faut que 3/4 d’heure pour arriver au fond et découvrir le chantier. Le passage à suivre est vraiment étroit et comme attendu le courant d’air n’est pas formidable.

Mais nous sommes venus pour bosser alors le bruit du perfo et des marteaux résonnent. On a de la chance, il y a un peu de place et on peut stocker du cailloux sur place. Une fois tout en place on remonte un peu et on envoi la sauce. On décide de manger pendant le dégazage et une  question se pose “Remonter? Se faire gazer?”, mais peu de place à l’hésitation : on veut en découdre avec le rocher.

On attend une bonne 1/2 heure avant de descendre vérifier le CO mètre laissé un peu plus bas dans le méandre. Il indique 0 ppm, la voie est libre. On constate les dégâts : visibilité sur une petite coulée stalagmitique qui créé un petit lac de boue. Il y a du boulot, de jolis blocs barrent le passage. Il faut en remonter une partie dans la petite salle terminale et casser les plus gros au marteau. Au fond, le niveau du sol s’élève doucement. Retour du perfo et nouveaux perçages. On remonte, on envoi la sauce et on attend encore une bonne 1/2 heure. Le CO mètre indique 0 ppm, c’est reparti pour une troisième descente!

Pef prend le pied de biche et nous sculpte un hall de gare, tout le plafond y passe et un gros blocs du coté aussi. La gestion des cailloux devient problématique, il faut casser les plus gros et en remonter une bonne partie à Julien qui construit une ouvrage d’art dans une  petite salle au-dessus. Mais l’obstination paye puisque nous avons réussi à passer le virage. On peut même glisser notre tête dans le virage suivant, à droite, pour découvrir un joli méandre étroit mais très propre. Après la coulée stalagmitique, le fond du méandre recommence à descendre, c’est encourageant. Re-retour du perfo et nouveaux perçages. On remonte, on envoi la sauce mais cette fois on décide de sortir, il faut en laisser un peu pour la prochaine fois.

Après 1h de remontée et quelques pensées pour PYL et son pantin, nous voila dehors. La fatigue est là mais la satisfaction aussi, nous avons bien bosser et avancés de 2 mètres au-moins.

Il faudra y retourner pour découvrir les derniers résultats. Des bras supplémentaires seraient les bienvenus pour remonter un peu (bcp) de cailloux. Avis aux amateurs

TPST : 8H

 

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