Samedi : Gournier – CR de Bérengère
Participants : Seb, Francky, Justine, Kévin, Franck, Elsa, Charline, Ludo, Bérengère
Le RDV est pris pour 9h au parking de la grotte de Choranche. Les arrivées des participants se font jusqu’à 9h15, c’est qu’on arrive de toute la région pour cette sortie (Villeurbanne, Valence, Chambéry, Septème, Grenoble).
Première information qui vient de tomber : notre cher bateau, vérifié pourtant mercredi soir au club, a tout simplement explosé sur le parking… Du coup les équipes optent pour s’équiper en combi néoprène sur le parking des fois qu’il nous arriverait de devoir gouter l’eau par malchance dans notre croisière.
On fait donc la marche d’approche avec notre bateau gonflé (les parties 2 et 3 sont, elles, fonctionnelles) et nos combis néoprène. On se rend déjà bien compte qu’on se fatigue bien plus alors qu’il s’agit d’une simple petite balade sur chemin. Arrivés à l’entrée de Gournier on voit la barque en place qu’on décide d’emprunter (les BE de l’Isère ne nous en tiendront pas rigueur j’en suis sûre !) pour faire des rotations par équipes afin de rejoindre l’autre côté du lac. Kévin, pendant ce temps est en train d’équiper la main courante. C’est Petit Poney qui se dévouera dans son grand cœur pour tenter une traversée en solitaire à bord de notre embarcation précaire (afin que la barque puisse retourner à l’entrée). Il s’en sortira indemne, Merci la vie !
On attaque donc la progression avec la petite escalade et la vire. On se retrouve alors tous pour la photo de groupe pour immortaliser le début de la sortie :
Et c’est parti pour la partie fossile avec sa grande galerie et ses éboulis à escalader, enjamber et désescalader : le tout avec la combi néoprène pour + de fun, je vous le rappelle. Avec notre mobilité réduite on mettra un peu de temps et on arrivera donc pile poil pour l’heure du repas à l’entrée de la rivière. Nous décidons donc de manger au sec. Kévin de son côté met sa combi néoprène (c’était le seul à ne pas l’avoir mise : cela s’est avéré malin !)
Rassasié, le groupe repart direction la rivière histoire de mouiller la combi autrement qu’avec de la sueur. Comme d’habitude l’effet est réussi puisqu’on admire tous les belles cascades et vasques. La couleur de l’eau est bien jolie. On prend le temps de regarder les fossiles d’huitres, d’oursins et d’autres organismes pas toujours bien identifiés. On arrive ensuite aux fameux barreaux bien glissants, là où certains d’entre nous y ont laissé leurs bras tellement crispés à l’idée de tomber (j’en fais partie). Une partie de l’équipe fait demi-tour peu avant la cascade de 12 mètres afin de prendre le temps de rentrer tranquillement. Séb, Charline, Kévin, Ludo et moi iront voir la cascade. Pour la petite histoire c’est à ce moment là que j’ai trouvé judicieux de changer mon accu qui criait « besoin de changement ». Le seul hic c’est que j’ai changé mon accu non pas de ma lampe principale mais de ma lampe de secours, cela n’échappera pas à mes compères moqueurs qui me puniront pour mon manque de sérieux en exigeant l’écriture de ce compte-rendu… Passé cette erreur de parcours qui arrive même aux meilleurs, on prend le chemin du retour avec un très bon rythme de progression (eh oui c’est de la descente).
On rejoint nos copains sur la fin du parcours, ce qui nous permet de terminer tous ensemble cette belle sortie. Je m’occupe du déséquipement. Pendant ce temps, Poney et Kévin sont en train de préparer ma croisière. Ils m’attendent donc à bord de la barque. Une fois montée dans la barque, ils rament tous les 2 pour m’amener de l’autre côté du lac pendant que des visiteurs éblouis prenaient des photos. On a même eu le droit à un interview vu que nous sommes pour eux des aventuriers de l’extrême. J’ai retrouvé pendant quelques minutes mon statut de star, je me sentais vraiment bien. Expérience à renouveler quand vous voulez les mecs !!
TPST : 8h environ
On regagne ensuite le parking bien chargés avec comme récompense des gâteaux au chocolat faits par Elsa. Francky et Justine reprennent la route pour Septème, tandis que nous allons direction le gite du Breuil afin de ne pas arriver trop tard, le stationnement s’annonçant compliqué en raison du rassemblement de grimpeurs Camp 4 Vercors. Finalement cela se passe nickel. On gare le camion de Ludo pas trop loin de celui de Poney vu qu’il craint la solitude…
La famille Huet vient faire une petite visite au gite. j’en profite pour donner à manger à mon neveu. On mange tous ensemble des gratins de ravioles et quelques frites. On est aux premières loges du concert. La petite famille se rentre ensuite sur Grenoble. Ludo et moi rejoignons un ami à lui qui habite sur Pont-en-Royans pour s’imprégner de l’ambiance du concert au plus près de la scène et goûter la bière pression locale. On reste peu de temps et on retourne voir les copains et là ils sont totalement métamorphosés. Je ne les reconnais plus !! Le jeu MITO les a complétement rendus hystériques. Ils nous expliquent rapidement les règles : c’est simple il suffit de tricher. On découvre un Kévin et Séb très à l’aise. Un jeu vraiment sans pitié ! On rigolera bien, accompagnés en musique par Claude François et terminant la soirée avec un time’s up également bien chahuté.
A presque 2 heures du matin on se décide finalement de se lever à 8h30 pour aller à l’Antre de Vénus (on hésitait avec Fleurs Blanches).
Dimanche : Antre de Vénus – CR de Charline
Participants : Bérengère, Séb, Ludo, Charline
8h30, la nuit a été courte et le réveil est plus difficile pour certains que pour d’autres. Le temps de petit déjeuner, ranger les affaires, nettoyer le gite, on amorce un départ pour 11h. Arrivée à Méaudre à midi, direction l’antre de Vénus. Erreur de localisation, nous sommes de l’autre côté de la montagne, à 1h de marche de la grotte. On reprend les voitures, on se gare au bon endroit, et on attaque la courte mais escarpée marche d’approche pour l’entrée de la grotte. Nous ne sommes que 4, la sortie est prévue pour être courte : la bonne occasion pour que Bérengère s’entraine à équiper la tête de puits, à quelques mètres de l’entrée. Elle rentre donc, accompagnée de Sébastien, équiper la main courante et le puits. Sur place, ce n’est pas joyeux : la moitié des spits sont foutus, rien ne tient dessus. Ils arrivent tout de même à équiper une tête de puits solide, et nous les rejoignons avec Ludo pour la descente. Une fois arrivés au bas du puits, Séb remonte rapidement à mi-hauteur pour poser une dév’ qui sera utile pour la remontée.
Le puits débouche sur une belle galerie, avec de magnifiques concrétions et fistuleuses. La personne qui entretient la grotte a pris soin de baliser certains endroits fragiles et / ou magnifiques, pour que nous n’y marchions pas avec nos gros sabots pleins de boue.
Quelques passages étroits et obstacles à passer avec l’aide d’une corde à nœuds (pas de première fraicheur, la corde, on en pose une à nous pour la redescente), et nous arrivons au bout de la grotte. Enfin, le bout actuel : la grotte se termine sur une étroiture en court d’exploration. Motivé, Ludo se lance dans un long ramping pour tenter de voir le fond. Pas motivés pour deux sous à l’idée de ramper 10mn en marche avant et 15 en marche arrière, nous nous posons avec Bérengère et Séb le temps d’un petit thé au citron et d’une pierre chauffée sur le réchaud. Ludo finit par revenir, l’air un peu essoufflé. On partage une dernière tasse de thé, et c’est le chemin du retour. Une petite remontée sur corde, un dernier ramping et on retrouve l’air de dehors, juste à temps pour le coucher du soleil. Retour sur Grenoble pour certains, sur Lyon pour d’autres, on est contents de retrouver son lit avant d’attaquer la semaine. Un très beau week-end, quelques courbatures pour les initiés et de chouettes souvenirs.
TPST : 3h30, un peu plus pour la team équipement – déséquipement.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.