Rivière Souterraine de Gournier – 20-07-2013

20 Juillet 2013

Participants : Didier et Gaëtan (son filleul), JJ, Ma-Lou et Kévin

Départ à 8h de Lyon, c’est parti, en direction de le grotte de Choranche. Le trajet en voiture et le petit arrêt café à Pont-en-Royans permettent de faire un peu connaissance (et oui, il y a des nouveaux dans le groupe).
Arrivés sur le parking de la grotte de Choranche, j’apprends enfin le contenu réel de la sortie, une rivière, une néoprène ne sera pas du luxe, me dit-on alors. J’en ai pas, tant pis, faudra faire avec…
On se prépare à côté d’un groupe de canyon d’une quinzaine de personnes, il va falloir passer devant eux, sinon, ça risque de trainer un peu.
Arrivés au bord du lac, tout commence bien, avec le gonflage du frêle esquif de Didier. Il y a du monde, entre les canyonnistes, des plongeurs et les quelques curieux. Il se met à bord et traverse le lac sans problème, ou presque… Arrivé en bas de la vire qui marque l’amont du lac, le canot se retourne, et le kit avec la corde et les amarrages tombe au fond (enfin, ça, on le sait pas encore…). Il nous faudra l’aide bien venue des plongeurs pour le récupérer sans être forcés de se mouiller intégralement.
En haut de la vire, la galerie de métro commence, avec de nombreux gours à sec, aussi bien minuscules que bien formés. Après une bonne heure de marche dans cette grande galerie pleine de blocs effondrés, on arrive enfin au niveau du deuxième accès à la rivière, c’est l’heure de manger et de mettre la néoprène (pour ceux qui en ont, à savoir tous sauf moi et Didier, qui sort sa pontonnière).
On se lance dans la rivière juste avant le groupe de canyon et en voyant l’eau, je me dis qu’il va falloir ruser pour ne pas rentrer frigorifié, l’oppo sera mon amie, aujourd’hui. Et en effet, dans les méandres, c’est un vrai plaisir (même si des fois, ça ne passe plus, et là, pas de solution, à la baille).
La rivière s’est frayée un chemin dans une caisse de faille (espace entre deux bords d’une faille rempli souvent de blocs broyés, passage préférentiel pour l’eau) et l’érosion a dégagé de beaux fossiles, notamment des oursins et des huîtres (attention, ça se mange uniquement les mois en « R »).
Après quelques passages équipés d’échelons pour des remontées sur des petites cascades, on fait demi tour, ça commence à tirer chez certains. Bizarrement, malgré l’absence de néoprène et les quelques bains forcés dans l’eau, je ne ressens pas le froid.
Au sortir de la rivière, pause changement, ceux qui en ont quittent leur néoprène, Didier prépare le café, et moi, je commence à prendre froid. L’inaction, mouillé, c’est pas bon…
Le groupe de canyon, qui avait équipé la vire pendant notre mésaventure avec le kit plombé est déjà ressorti. Sous l’œil attentif de JJ, je fais mon premier équipement (c’est d’ailleurs ça qui me vaudra de faire ce compte rendu), sans trop de problème.
Le retour en bateau se passe bien, pas de chavirement intempestif.

Le retour dans la voiture est bien calme.
Arrivés à Lyon, chacun regagne ses pénates, bien content en se qui me concerne.

TPST : 7h

Kévin

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