Nuit du Skill (38) – Le bivouac !! 25 et 26-02-2017

Participants :

Le CR du samedi : http://speleo-villeurbanne.fr/nuit-du-skill-38-groupe-du-samedi-25-02-2017/

En plus du compte rendu de Nico et Pimprenelle, en lien ci-dessus, quelques petits détails sur les comptage de chauves souris lors de la descente du samedi.

J’ai compté en tout et pour tout environ 90 spécimens, principalement des Rhinolophes, mais aussi 6 murins (pas plus de précisions). Quasiment tous entre le terminus de1973 et la salle du bivouac (seulement 1 dans la trémie), ainsi que quelques autres dans les diverticules de la salle Dévers.

Retour au récit. Je reprends le récit laissé en plan par les narrateurs précédents au moment de leur départ, soit vers 18h.

Après quelques discussions sur le lieu le plus propice (ou le moins inconfortable) pour installer les réseaux de hamacs, il est décidé de rester dans la dernière salle avant la trémie, plus spacieuse, bien que plus humide…

Après avoir sorti une bonne partie du matériel de couchage des kits, chacun se met à l’ouvrage pour trouver les meilleurs emplacements pour planter les spits qui serviront à tendre les hamacs, tout en essayant de ne pas en planter trop. Bilan des courses, pour 6 hamacs, on plante 7 spits, et 1 en rab; condamné à jamais par la vis du tamponnoir, qui a rendu l’âme sous les coups de marteau au moment de l’expansion (comment ça, je frappe comme un bourrin ???)

Lors de ces plantages de spits, on observe divers accrobaties de Fabien pour planter un spit un peu haut, ou de Bérengère, qui a les bras un peu courts.

La statuette votive de Serge, qui trône depuis plusieurs années au milieu de cette salle, est déplacée en lieu sûr pour lui éviter un destin funeste, car la meilleure place pour la table est le piédéstale de la magnifique oeuvre. Ca serait bien dommage de souiller ce monument à la gloire de la chanson française par des restes de repas et de traces de bottes.

Une fois le campement installé, il est temps de se restaurer, on sort l’apéro, le réchaud, la gamelle et les pics à fondue (bonne idée : couper le pain avant de sortir, c’est nettement plus simple !). La première gamelle est bien vite engloutie, et la deuxième ne fait pas long feu. On a eu beau prévoir pour 8 personnes (d’après les indications sur le sachet), il faut croire que les estomacs des spéléos sont plus détendus que ceux du commun des mortels. Le cubi de vin blanc est aussi vite descendu (on en reparlera un peu plus tard….).

Repas avalé, corps plus ou moins réchauffés autour de la bougie, il est temps pour chacun de regagner sa toile (seule Bérengère regagne son filet, no comment 🙂 ). Fabien, dont le hamac s’inspire clairement du trapèze d’un accrobate nous fait une belle démonstration d’escalade sur prise molle et mouvante. On a un peu peur pour lui pour quand viendra le moment de redescendre (surtout pour ce qui sera de ne pas redescendre plus vite que prévu, les deux pieds dans l’argile froide).

La nuit est fraiche et humide, et pour beaucoup (voir tous), trop fraîche, beaucoup trop, d’ailleurs (la faute au manque d’isolation sous le hamac).

Au petit matin, les oiseaux chantent et le soleil brille un bruit d’excrétion nous réveille. Manifestement, Julien ne supporte plus le blanc (c’était pourtant un aligoté de qualité tout à fait honorable, bien que conditionné dans un embalage souple en matière plastique, communément appelé Bag in Box). Petits mouvements, mais finalement, tout le monde regagne son perchoir (sauf Fabien, qui n’était pas encore descendu du sien).

Ce n’est que vers 9h que la sortie des hamacs semble véritablement se faire, et la motivation pour aller bosser au fond est nettment moins forte que la veille (forcément, un de protagonistes principaux n’est plus vraiment en état). Soucis, le kit de désob’ et une bonne partie des baudriers est resté dans la salle Dévers, justement en prévision de la descente dominicale. je me charge d’aller les chercher avec Bérengère (la trémie se passe nettement mieux sans kit ni baudrier, d’ailleurs) pendant que les autres larons replient le camp (ils n’auront toutefois pas la conscience d’extraire les spits).

Rien de particulier pour le retour, si ce n’est que l’impression que les kits se sont multipliés pendant la nuit  n’est que faiblement compensé par leur amaigrissement (l’équipe de porteurs du samedi est lâchement ressortie avec moins de kits qu’à l’entrée et n’est pas revenue le lendemain préter main forte à ses petits camarades troglophiles, et on les comprend).

Toute la troupe est dehors vers 13h, et le soleil brille (pour de vrai cette fois ci).

Le temps de redescendre et de se changer, on profite du soleil au Chateau pour casser la graine, et on prend le dessert et le café à l’auberge à St Pierre D’entremont.

Passage obligé au club pour laver et ranger tout le matos.

TPST : 23h

Les étroitures avec un kit bien lourd, c’est compliqué !

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