Gouffre Vincent – 15-12-2019

Participants : 
Séb, Axel, Lison, Yves, Cath, Charline, Christophe

CR de Christophe

C’est Lison qui propose la sortie de dimanche, pas trop loin, pas trop longue. Il faut rappeler que Yves proposait une autre sortie, plus longue, plus loin et plus dure. Mais comme personne ne voulait suivre, ce n’est pas agréable de le faire seul. Bref, rendez-vous à 8h30 au club dimanche matin pour préparer les kits. En fait, les indications sur la topo n’étaient pas vraiment claires, « une corde de 30 supplémentaire si nécessaire » ça mérite une interprétation. Seb s’est engagé à rectifier l’info et je le note dans le compte rendu pour ne pas oublier. Nous partons avec le camion de Seb (spécialiste du transport équidé) et la voiture de Lison.

Nous arrivons devant la trappe à 10h10 et Axel plonge presque immédiatement pour équiper le P7. Entre temps, Yves confectionne ses nouvelles longes ce qui vaut une danse endiablée avec Christophe pour tendre les nœuds, plutôt serrer les nœuds.

Avant d’arriver au P36, on traverse une belle et courte galerie. Les indications précisaient d’équiper à gauche et de ne pas utiliser les cordes existantes (demande des locaux). Très belle descente. 

Ensuite un P12 et une main courante pour arriver au siphon avec la lucarne. La cuve est pleine, il n’y a que le passage qui n’est pas dans l’eau, la corde derrière est sous l’eau et nous sommes certains d’avoir de l’eau au dessus des genoux. La manip consiste à ne pas se mouiller les fesses.  

Seb est le dernier à passer la lucarne, nous sommes plusieurs à l’attendre parce qu’une petite voix (je ne dénoncerai pas les camarades dans ce compte rendu !) annonce qu’avec un « cul de poney plus lourd que les autres, il va réussir à se le mouiller ! » Et non, passage trop facile pour lui.

Avant d’arriver à la salle du Carrefour, Lison et Axel vont explorer le passage à droite, nous les suivons un temps mais pas jusqu’au fond. Bonne option, ils reviennent recouverts de boue. Axel a même une collection de boulettes collées dans le dos. Je crois qu’il aime bien se rouler dans des trous boueux lorsque personne ne l’observe.

Un repas sous terre avec Yves est toujours une belle aventure. Bien sur, le bidon est étanche mais il a laissé passer un peu d’eau dans la traversée de la lucarne (et ne pas confondre avec la renversée de la licorne). Humm le bon sandwich mouillé ! Finalement, Yves ne pourra pas le terminer. Il s’en est suivi une longue discussion sur son âge, son surnom au boulot de papy et de son entrée proche à l’Epad. Jambon, pain mouillé c’est bon pour ses dents et gencives. On passera sur le sketch de la préparation du café et de l’eau renversée, parce qu’une autre discussion plus intéressante est lancée par Charlène (ici j’ai volontairement changé le prénom pour ne pas identifier notre camarade) sur son abricot. Bien sûr, Petit Lapin et Christophe tendent l’oreille pour découvrir l’histoire de l’abricot de Marlène (encore pour brouiller les pistes). Mais, vous connaissez tous la règle, ce qui se dit dans le fond d’une grotte reste dans la grotte. Donc les histoires d’abricot mouillé et de sandwich sec ne seront pas rapportés.

Nous repartons voir le siphon 2. Seb, nous compte l’histoire de la chute de Mathilde sur ce passage l’année dernière. Axel, nous fera même une petite reconstitution de la glissade. Nous arrivons enfin, jusqu’au balcon surplombant le siphon 2.

Retour au Carrefour. Christophe remonte vers la sortie pendant que le reste du groupe se dirige sur l’autre galerie. Mais c’est l’occasion pour lui de revenir et de se caler une nouvelle fois dans la salle, sans lumière pour entendre le bruit et les lueurs disparaître. L’expérience du silence, sans lumière durant 20 minutes (le temps de l’aller-retour de l’équipe) est intéressante. Je peux repenser à tout ce qui s’est dit ici, une heure auparavant.  

Le groupe se reforme, encore et toujours dans cette salle du Carrefour, où toutes ces histoires vont rester, puis on remonte jusqu’au P36.

Les premiers sont toujours les premiers, Lison et Axel soulèvent la plaque pour laisser passer la lumière du jour. On est tous dehors à 16h15.

Une très belle sortie et pas seulement avec ce qui s’est dit. J’ai l’impression d’avoir passé une nouvelle étape dans l’appréhension des puits, malgré une Christofinade (en descendant le P12,  la corde est passée dans le mousqueton de mon mini Kit et mon descendeur s’est bloqué dessus !).

Retour au SCV et nettoyage du matos du club.

TPST : 6h

CR de Christophe

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