Participants : Axel, Mathéo
Mathéo étant motivé pour découvrir la dézob et sortir des classiques, c’est une petite équipe qui se lance dans une nouvelle expédition à Angrières. Les autres participants potentiels ayant renoncés pour diverses raisons : échec des négociations avec Madame, aquaponey, etc.
Nous arrivons sur place vers 9h30. On croise Rolland, le gardien des lieux, mais il est encore un peu tôt pour l’apéro. On l’invite à nous accompagner sous terre, mais il n’a plus 20 ans !
On s’équipe donc, on monte et traverse le pré enneigé, et on rentre vite sous terre se mettre au chaud. Nous ne sommes pas les seuls, un petit rhinolophe nous attends dans la 1ere salle, tel un pendentif sur l’oreille du “gorille”.
La descente se passe sans encombres, mais donne à Mathéo une idée de ce que va donner la remontée. On arrive en bas vers midi, et on reprend des forces avant de se mettre au travail. Le méandre ne s’est pas agrandie tout seul en notre absence : il paraît toujours impénétrable, le virage se poursuit par un bombé, mais l’espoir est là : au delà le passage semble s’élargir…
La première session de perçage accueille 3 pailles. On remonte en haut de la ligne les activer : Mathéo dans la salle aux presque 1000 merveilles est surpris par le bruit, même à une telle distance. Le gaz arrive vite, en 2min il est présent et en 5 il est passé, le courant d’air est toujours soufflant en hiver et confirme donc qu’il y a toujours du potentiel.
On retourne déblayer, puis on inverse les rôles : Mathéo prend le perfo et pose 4 pailles. Nouveau tir, nouveaux déblais. Il est 16h30 quand on lance une ultime session : 2 pailles devraient suffire pour enfin passer le méandre.
17h c’est l’heure de remonter. On ne résiste toutefois pas à la curiosité : on retourne voir le résultat, il faudra réélargir mais ça a l’air de passer ! On enlève le plus gros et on rampe… le bombé est passé, on se tient dans une petite alcôve, dans laquelle on tient naturellement debout et à 2, ça faisait longtemps ! On est bloqué par un ponton, mais la suite s’annonce bien : le méandre redescend ensuite de 2m, et semble moins étroit.
Bilan du jour : 2-3m de progression à peaufiner, et de jolies perspectives.
17h30, c’est l’heure définitive de remonter : je prends le kit perfo, Mathéo le bidon et les tubes. Et pour ajouter du challenge, Mathéo n’a pas pris de pantin. Mais devant être sortis pour 19h, je lui passe le mien.
Et Mathéo découvre ainsi les joies du kit dans les méandres étroits et tête de puits pas très confort. Ça réchauffe et la gourde d’eau est vite fini ; il s’abreuve donc directement à la source avec les petits filets d’eau qui goutte à goutte. Approchant la sortie, nous recroisons le rhinolophe, qui s’est déplacé pour se poser au bout du 1er méandre.
19h pile nous voilà dehors, prêt à retrouver la civilisation !
TPST : 9h