Angrières – 05-12-2020

Equipe : JC et Marco
CR de Marco (à lire en prenant son magnifique accent italien 😉 )
Précisions : Marco et JC ont dérogation pour sortir s’entraîner pendant cette période, dans le cadre de leur formation DE Spéléo. Les veinards !

Pour moi, dernières jours de l’année en France et avec JC, on choisit de faire une sortie spéléo dézob. Côté où il faut beaucoup manipuler les kits, idéal pour maintenir notre forme physique. On se donne rendez-vous à 8h au club pour préparer les matériels, mais entre les croissants et plusieurs café on arrive pas à économiser le temps…

La route est bonne, j’arrive à garer mon camion pile poil où la neige commence et on attaque la petite marche d’approche déjà habillés. JC est déçu de pas rencontrer Roland. Tant pis je ne visiterais pas sa cave et nous rentrerons sobre à Lyon !

Une belle grille avec fil barbelé empêche aux animaux de tomber dans la grotte, et nous on doit seulement installer la corde du premier puits car la grotte est équipée en fixe.

C’est là l’entrée !

La descente c’est assez fluide, les puits s’enchaînent avec pas mal des étroitures et des passages désobstrués, de temps en temps quelques stalactites rendent jolies le calcaire rude. Au debout l’équipement c’est pas trop confort, des fois c’est la galère d’enlever le descendeur car la corde est un poil trop courte.

On arrive au fameuse couloir du pénitencier, une petite galère surtout car on doit faire attention au perfo dans le sac, mais il est assez bien protégé. On avance plutôt vite car il fait froid et la grotte est assez humide, avec l’eau que coule dans le ruisseau. On note aussi un peu du mondmilch.

Ça y est on arrive au fond on voit le câble électrique, les outilles de travail et la fameuse plage protégée par une cordelette. On analyse un peu la situation et on se calle dans la grand salle avant le méandre à désobstruer pour manger car il est 13h et on a un peu la dalle.

Tout le matériel c’est prêt, on commence avec 5 pailles sur le rocher de gauche car à droite il y a des belle formes des calcites et on veut pas les endommager. Ca pète bien, c’est pas trop fort (j’avais peur de me casser le tympan) et après une dizaine des secondes on commence à sentir le gaz. Mais on est réparti dans la salle au niveau de la perte d’eau et avec un thé chaud et une clope ça passe nickel.

C’est pas un peu le brouillard la d’dans ?

Le premier tir, ça a pas l’air d’avoir faire grand-chose, juste on enlève quelque gros blocs et donc aller un deuxième tir, cette fois 4 pailles, la même chose on va au bout du câble, on test et boom. Encore du thé pendant la pause aération et on va voir, cette fois on voit bien un bel tas des cailloux. On voit bien que maintenant le passage est assez élargit mais encore pas assez pour passer la tête. Il y a du courant d’air et le passage s’ouvre vers le bas, on est curieux mais on peut pas trop trainer, donc on mets 3 nouvelles pailles mais cette fois on retourne pas voir, avant le boom on range tous les matériels, c’est 17h et il faut remonter.

Contents et défoncés par les gaz (pas que ceux de la dézob !) on remonte, je sais pas pourquoi mais on est plus efficace à la remonté que à la descente.

Au final une belle sortie avec le copain JC qu’il a toujours le sourire et me fait bien rigoler.

Retour à la surface

On rentre bien au local pour nettoyer les matos et boire de la bonne bière brune, « le bon poison » et « la gorge de la Valserine » (une bière produit à Champfromier ;-))

Un gros remerciement à JC, au club pour les matériels fournis pour la désob et à toute l’équipe qui creuse là-bas 😉

TPST : 7h30

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