Tournage film « Vallon des Eparres » – Treizième – Pas Dinay – Grotte du Curé – Noirfond – La Cochette 18 et 19-07-2020

Participants : Jean-Philippe Déglétagne (Jean-Phi), Jean-Claude Garnier, Alain Gresse (Lionel), Nicole Jonard, Jacques Lachise (Jack), Julien Mondon, Michel Philippe et Jacques Romestan.

Objectifs 

Une réunion préparatoire avait eu lieu le 1er juillet pour faire le point sur les thèmes peu ou pas abordés lors des précédentes séances de tournage et pour lister les points que nous avions laissés de côté jusqu’à présent car n’ayant pas un caractère d’urgence.

Nous avions ainsi établi un programme assez chargé pour cette nouvelle séance, programme qui avait été envoyé aux adhérents du club en même temps qu’une invitation à prendre part aux opérations.

Il était prévu essentiellement d’aborder les thèmes de l’hydrogéologie et de la formation des grottes ainsi que celui de la glaciologie (interview de Julien puis de Jean-Claude) en axant bien entendu sur la Chartreuse et notamment sur le vallon des Eparres. Nous avions aussi envisagé de réaliser les simulations de la découverte du crâne de bouquetin au Trou qu’on Voit et de la coloration d’un filet d’eau souterrain ainsi que la sortie de l’eau colorée à Noirfond. Et nous souhaitions enfin profiter de cette séance pour faire encore des prises de vue avec drone de l’ensemble de la façade nord du massif en focalisant sur le vallon des Eparres. Vaste programme !

Déroulement des opérations

Nous nous étions fixé rendez-vous pour commencer les opérations à 9h30, à la grange à Kiki. Julien avait décidé de venir planter sa tente dans le vallon dès le vendredi soir et Jean-Claude ne pouvant pas venir dès le samedi matin devait nous retrouver en début d’après-midi pour venir à la grotte du Curé. Ce samedi 18 juillet, deux véhicules partent donc de Lyon : Jack passe prendre Michel puis récupère Jean-Phi au passage ; Jacques et Nicole prennent sur leur route Lionel.

A 9h35 nous nous retrouvons tous (sauf Jean-Claude, comme prévu) devant la grange de Kiki et nous nous préparons pour monter au Pas Dinay. L’équipe, avec caméras, trépieds, drone et autres matériels se met en branle à 10h 10 et nous investissons le belvédère du Pas Dinay d’où nous avons en enfilade toutes les falaises de la face ouest du vallon des Eparres (les Roches Rousses, le rocher des Eparres et, au plus près, le rocher du Pas Dinay) à 10h 35.

Le point de vue est à la fois grandiose et magnifique, mais il y a peu d’espace sur le belvédère. Peu importe, on essaye de disposer au mieux les deux caméras pour les prises de vue et on répète le scénario pour l’interview de Julien (photo 1).

Photo 1 – Mise en place et préparations pour l’interview sur l’hydrogéologie (photo MP)

Comme, d’ici, on voit parfaitement que ces falaises constituent le rebord du synclinal (le vallon des Eparres) et que les couches stratigraphiques plongeant en direction du vallon des Eparres sont parfaitement visibles, Julien en tant que bon pédagogue a une idée géniale et, aidé de Nicole ils attachent une revue pour lui donner la forme d’un synclinal. Il nous explique que, dans son interview, il pourra ainsi dessiner (pointer) les différentes cavités explorées par le SCV sur la tranche de la revue et mettre ainsi en évidence qu’elles sont étagées sur toute la hauteur du vallon, se communiquant entre elles, pour drainer l’eau jusqu’à Noirfond.

Pendant ces préparatifs, de 11h 15 à 11h 30 environ, Jean-Phi en profite pour mettre en route son drone afin d’enregistrer les images de cette enfilade de falaises. Vérifications faites sur son ordinateur, les résultats sont à la hauteur de nos espérances.

De 11h 30 à midi, c’est au tour de l’interview pour expliquer les phénomènes géologiques qui se présentent à nous et donner des éléments d’hydrogéologie et de la formation des cavités en général, et dans le vallon des Eparres en particulier. Plutôt que de procéder à une interview classique, il est proposé d’expliquer tous ces phénomènes sous forme de discussion entre Lionel et Julien, l’un posant naïvement des questions, le second donnant les informations nécessaires. Bien évidemment, plusieurs séquences sont faites, avec questions et réponses parfois différentes. Il n’y aura que l’embarras du choix pour sélectionner ce dont nous aurons besoin pour le montage du film.

Avant de manger un morceau, nous prenons encore un petit quart d’heure pour filmer, avec drone, l’arrivée de Julien et Lionel au belvédère (photo 2). Le casse-croûte terminé, comme le temps se calme et que les nuages ont complètement disparu, de nouvelles prises de vue avec drone sont encore faites avant de redescendre aux voitures où nous arrivons vers 13h 45.

Photo 2 – Au Pas Dinay, les acteurs expliquant les phénomènes géomorphologiques (prise de vue avec drone par Jean-Phi)

Sur le chemin du retour, Jean-Phi « capture » la sirène à « Kiki ». Sirène-souche qu’il traite en photogrammétrie pour en tirer un modèle tridimensionnel puis un clip.

(Clip YouTube : https://youtu.be/l7gzhngjLJs )

Lionel qui a pu joindre Jean-Claude avec son téléphone portable nous apprend que ce dernier part seulement de Lyon et qu’il nous rejoindra directement à la grotte du Curé. Puisque nous avons donc un peu de temps devant nous, au lieu d’aller directement au parking pour la grotte du Curé nous nous arrêtons prendre une bonne glace à St Pierre-de-Chartreuse. Pour information, la spécialité de la maison « la coupe du Grand Som » (deux boules de chartreuse, une boule de génépi et une boule de myrtille) est, au dire de la majorité d’entre nous qui a choisi cette formule, excellente.

Mais la journée est loin d’être terminée. Comme nous regagnons les véhicules pour aller stationner au plus près de la grotte du Curé, Jean-Claude et Jacqueline nous croisent, arrivant en voiture depuis Lyon. Après quelques mots échangés, Jean-Claude va déposer Jacqueline chez des voisins, au Villard, tandis que nous nous dirigeons au parking proche de la grotte. Il était convenu que nous commencerions à équiper la vire d’accès à la grotte en attendant que Jean-Claude nous rejoigne. Mais il arrive alors que nous ne sommes pas encore tous prêts à démarrer.

Au fur et à mesure que nous sommes prêts, nous partons donc pour la grotte, avec en plus de nos équipements d’une part le crâne de bouquetin du Trou qu’on Voit et, d’autre part, le sirop de menthe et la gourde avec de la fluorescéine. Il est 14 h 50 et les premiers arrivent rapidement à la grotte du Curé car la vire d’accès est déjà équipée (c’est pas mal de temps gagné). A 15 h, tout le monde est sur place, sauf Nicole qui, n’ayant pas trouvé le passage pour accéder à la grotte en a profité pour se balader.

Repérage des lieux et, dans un premier temps, Michel procède à la mise en place du crâne de bouquetin dans une recoin qui se prête particulièrement à la reconstitution de la découverte de ce fossile (photo 3) puisqu’une petite galerie latérale permet aux acteurs (Lionel et Jacques) d’arriver sans passer devant les caméras, puis de découvrir et de sortir le crâne recouvert de petits cailloux et de terre. S’ensuit, de 15 h 30 à 16h, le tournage de cette séquence, répété à plusieurs reprises.

Photo 3 – Le crâne de bouquetin mis en situation dans la grotte du Curé (photo MP)

Puis, tandis que Michel remballe le crâne avec précautions, Jack, Lionel, Jean-Claude et Jacques vont, avec tout le matériel cinématographique, jusqu’au fond de la cavité où, en temps normal, au fond d’une fissure de quelques mètres de profondeur, coule un filet d’eau en direction bien évidemment de l’exsurgence de Noirfond qui est juste en contre-bas. La galerie n’est pas bien haute et certains passages sont difficiles avec les trépieds pour les caméras ; ailleurs ce sont d’anciennes voûtes mouillantes dans lesquelles la boue et la flotte sont abondantes et ça passe même par-dessus les bottes à certains endroits. Bref ! A 17h 15, ils sont de retour mais déçus car ils sont allés jusqu’au fond mais, vu l’état de sécheresse du moment, l’eau ne coule pas dans la partie inférieure accessible de la cavité. Ils ont seulement entendu le bruit du peu d’eau qui circule plus en profondeur. Dommage. Ce sera le seul point négatif, où l’objectif n’aura pas été atteint au cours de ce week-end.

Si Lionel et Jean-Phi rejoignent directement, depuis cette grotte du Curé, l’exsurgence de Noirfond, les autres remontent aux voitures où ils arrivent peu avant 18h et retrouvent Nicole qui explique ses déboires.

Mais, comme nous avons aussi programmé de filmer la reconstitution de la sortie des eaux colorées, à Noirfond, nous reprenons vite les voitures pour passer sur la rive droite du Guiers Vif et nous rendre à l’exsurgence. La luminosité est encore bonne pour des prises de vues et l’eau coule suffisamment pour réaliser ces dernières séquences. On essaye d’abord de colorer l’eau qui sourd d’entre les blocs rocheux avec du sirop de menthe pur. Le résultat n’est pas aussi bien qu’espéré mais Jack filme tout de même. Un second essai, avec juste quelques centilitres de fluorescéine, donne vraiment satisfaction (photo 4). A priori, cette importante séquence pour démontrer que c’est bien à Noirfond que toute l’eau reçue par le vallon des Eparres ressort, ne sera pas à refaire.

Photo 4 – Séquence sur la sortie des eaux colorées par la fluorescéine (MP)

Globalement satisfaits de la journée, nous plions bagages et allons à la ferme de l’ours où nous nous retrouvons vers 19h 30 pour souper et passer la nuit. Seul Julien, n’étant pas spécialement impliqué dans la suite des opérations et s’étant acquitté de sa mission très honorablement nous quitte et retourne directement à la grange à Kiki. Car il a d’autres projets pour demain (cf. annexes, ci-après). Jean-Claude prend le repas avec nous à la ferme de l’ours puis va rejoindre Jacqueline.

Malheureusement, la nuit n’est pas très reposante car les voisins fêtent un anniversaire et mettent la sono à fond jusque vers 3h 30 du matin (voir compte rendu de Lionel ci-après).

Il était prévu de tous se lever tôt car une équipe composée de Jean-Claude et Jean-Phi avait envisagé de monter dans le secteur du Pinet pour des prises de vues avec drone de phénomènes géologiques liés aux périodes glaciaires et le reste de l’équipe devait aller prendre des vues du vallon des Eparres depuis Roche Veyrand le matin puis, après le retour de Jean-Claude et de Jean-Phi, monter à la Cochette pour enregistrer l’interview de Jean-Claude sur les traces laissées par les glaciers dans le massif de Chartreuse. Vu la mauvaise nuit que nous venons de passer ajoutée à la fatigue d’hier, quand Jean-Claude vient nous rejoindre à la ferme de l’ours, il n’y a guère que Jack, Jean-Phi et Michel qui soient debout. Au cours du petit déjeuner il est décidé de modifier le programme. L’équipe sur pieds ira directement à la Cochette pour l’interview, plus prises de vues, avec caméras et avec drone tandis que les autres improviseront un programme à leur guise (cf. compte rendu de Lionel en annexes).

La vaillante équipe part donc de la ferme de l’ours à 7h 30. Sitôt arrivés sur le parking du téléski des Bruyères, au Désert, nos quatre compères commencent l’ascension jusqu’à la Cochette où ils arriveront à 9h. Comme il n’y a personne, les trépieds sont vite installés pendant que Jean-Claude révise ses notes en vue de l’interview (photo 5).

Photo 5 – A la Cochette, presque prêts pour l’interview de Jean-Claude sur la glaciologie (photo MP)

Sans plus tarder, de 9h 15 à 9h 30 environ, nous procédons à cette interview sur la laciologie et les traces laissées par les glaciers en Chartreuse avec, en fond, vue sur les panoramas époustouflants de toute la façade ouest du massif de Chartreuse et, en arrière-plan, le Mont Blanc et Belledonne. Dommage que le ciel soit quelque peu brumeux, mais l’interview se déroule sans bavure.

Des randonneurs commencent à arriver et, alors que nous attendons que le temps passe avec espoir que la luminosité devienne meilleure, c’est bien volontiers que nous répondons à leurs questions sur le pourquoi de ces trépieds, caméras, drone, etc.

Le relief des falaises devenant peu à peu plus net, vers les 10h Jean-Phi met en route son drone pour filmer en enfilade le panorama qui s’offre à nous, depuis la Joigny et le col du Granier jusqu’à La Ruchère tandis que Jack balaye aussi le paysage avec la caméra. Ni l’un ni l’autre n’hésitent à reprendre les prises de vues, en zoomant bien sûr sur le vallon des Eparres que l’on voit dans son intégralité. Dommage que ce soit le matin car, dans l’après-midi ce secteur des Eparres doit être bien mieux éclairé.

Nous mangeons un morceau alors que les randonneurs arrivent de plus en plus et, vers midi, désespérés que la luminosité ne se soit guère améliorée, nous plions bagages et prenons le chemin du retour. Jack semble décidé à revenir, même s’il est tout seul, par un bel après-midi, pour refaire depuis ce belvédère de meilleures prises de vue.

En cours de descente, trouvant un endroit bien découvert, Jean-Phi en profite pour mettre encore en marche son drone et filmer l’équipe sur le chemin du retour (photo 6).

Photo 6 – Sur le chemin de retour de la Cochette (prise de vue avec drone par Jean-Phi)

Arrivés au parking, et avant de nous séparer, vu que nous avons le temps, nous prenons un verre au restaurant situé au-bas du téléski. Jean-Claude s’en va rejoindre Jacqueline pour rentrer tous deux sur Lyon ; Jack, Jean-Phi et Michel s’arrêtent faire quelques courses à la fromagerie d’Entremont-le-Vieux et passer voir le musée de l’ours des cavernes avant de rentrer également sur Lyon où nous arrivons vers les 17h.

Annexes (journée du dimanche 19 juillet)

Compte rendu des autres activités du dimanche, par Lionel, revu et complété par Nicole

Ferme de l’Ours le dimanche 19 juillet minuit.
La lumière s’éteint dans la chambre. Á l’extérieur, la fête d’anniversaire dans le jardin de la maison voisine se poursuit, le volume sonore de la musique va crescendo et s’accompagne des chœurs passé 2 h 00 du mat.
Le barouf dure encore jusqu’à trois heures 45 environ alors, quand Jack vient me réveiller à sept heures et demi pour me proposer de monter à la Cochette avec Jean-Claude, Jean-Philippe et Michel, c’est une réponse négative que je retourne en dénonçant une nuit un peu trop courte.

A dix heures, l’équipe de choc restant au gite (JR, Nicole et Lionel) décide de se rapprocher de Saint Christophe sur Guiers pour y rechercher quelques randos du côté de la voie sarde.

Près du Pont Saint Martin, pont romain ancien poste frontière entre la Savoie et la France une pancarte indique la direction Le Châtelard. Nicole et Lionel partent en reconnaissance, sur le sentier indiqué. Il est ombragé, ce qui est fort agréable en cette journée. Retour au pont Saint Martin après une heure de marche.
Un casse-croûte est vite pris et JR nous propose d’aller voir une grotte située au bout d’un sentier qui démarre au niveau de la fontaine du village. Le sentier domine le cours du Guiers Vif, nous le suivons pendant une demi-heure, avant de tomber sur la grotte qui semble être « Fontaine Noire » la résurgence des eaux circulant dans la grotte des Échelles.
Nicole et Lionel prennent leur courage à deux mains et s’enfoncent dans cette cavité inconnue pour eux. La galerie est jolie, au sol des blocs permettent à Lionel équipé de chaussures de randonnée de passer au sec au-dessus d’une eau très claire. Nicole préfère quitter ses espadrilles et jouer la promeneuse aux pieds nus dans les flaques.
Trois rhinolophes (en vol) sont aperçus.
Nous allons jusqu’au siphon où un reste de fil d’Ariane de 30 cm de long témoigne des anciennes plongées qui ont permis la jonction avec la grotte des Échelles. Cette cavité, même si la partie visitable n’est pas très longue, mérite le détour.
Lionel ayant son téléphone sur lui propose à Nicole de prendre la pose et de faire l’échelle photographique dans la galerie (photos 7 et 8). Deux ou trois photos sont prises avant d’entamer le retour.

Photos 7 et 8 – Nicole à la Fontaine Noire (photos Lionel)


Tout se passe bien jusqu’à une trentaine de mètres de l’entrée. L’eau très claire me laisse croire qu’un bloc rocheux est hors de l’eau, je pose le pied dessus, hélas il était 20 cm sous l’eau, pour ne pas me mouiller le pied je mets promptement l’autre pied sur un autre bloc qui, deux fois hélas est à la même profondeur…c’est la glissade et je m’affale à plat ventre dans une vasque de 30 cm de profondeur.

Merci à la société MTT (Mobile Tout Terrain) chez qui j’ai acheté mon téléphone étanche.
Mouillé des pieds à la tête et penaud je regagne la sortie pour essorer les chaussettes. Lors de la marche retour l’ardeur du soleil est tempéré par le T-shirt et le bermuda trempés.

N’ayant pas de vêtements de rechange, c’est en slip que s’effectuera le voyage retour à Lyon. Arrivée à Bron vers 17 heures.

Compte rendu des activités de Julien, dimanche 19, par lui-même

Après une journée de tournage bien remplie, retour au bivouac de la Grange à Charly.

Ca tombe bien, il y a barbecue ce soir avec des potes, dont Sylvain, inscrit au SCS, et la fille à Claude Cassé, qui me donne de bonnes nouvelles de son père.

Belle soirée, presque fraîche, puis dodo sous la tente.

Le dimanche, c’est grasse mat’ pour moi ! Petite pensée pour l’équipe de tournage qui avait prévu de faire le lever de soleil depuis les sommets…

Moi quand je me lève, le soleil est déjà bien haut ! (heureusement, j’avais eu la bonne idée de mettre la tente bien à l’ombre !)

Journée Eparres, journée peinard, pour paraphraser une ancienne devise du club !

Je me rends au Château, où 2 trous sont répertoriés. Je repointe le SCV97. Par contre, impossible de retrouver le SCV50. Je remplie les gourdes à la fontaine du Château, car les sources à Charly coulent au compte-goutte et que j’ai bien la flemme de devoir compter jusqu’à 86 392 (si ce n’est plus) pour capter 1litre.

Je file ensuite dans le flanc de montagne derrière la grange, à la recherche des SCV79, 80 et 81. Je tombe dessus rapidement : il s’agit de grandes failles de 0,5 à 1m de large, qui s’ouvrent dans la forêt à 20m du chemin. Etonnant !

Puis j’enchaîne vers le Skill, que je repointe. Gros courant d’air frais sortant, c’est agréable ! Je continue au-dessus à la recherche du SCV82 dit “Gouffre de la Folle”. Les passages sont scabreux pour franchir 2 ressauts, j’arrive alors dans un superbe lapiaz mousseux, sous la forêt de hêtres et conifères. Je galère bien, mais finalement le trou est relativement bien positionné.

Redescente par la forêt jusqu’au panneau Forêt Domaniale. Je n’ai rien trouvé d’intéressant, mais le coin était vraiment chouette.

Retour chez Charly, séance de tire-tiques, puis retour à Lyon après un petit détour dans un hameau de granges au-dessus de St Même.

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Pour conclure, encore une excellente séance de tournages pour ce film. Pratiquement tous les objectifs que nous nous étions fixés ont pu être réalisés. Il n’y a guère que la reconstitution d’une coloration qui n’a pas pu se faire, par manque d’eau dans la grotte du Curé. Indépendamment du dérushage et du montage du film à proprement parler, concernant les prises de vues il ne reste que quelques séquences à envisager pour compléter tout ce qui a été fait depuis le début sans forcément retourner en Chartreuse. Il restera par contre à bien peaufiner le scénario pour que la fin du film soit à la hauteur de nos ambitions, ce qui nécessitera forcément une nouvelle et sans doute dernière sortie et, si possible cette fois, avec le maximum de membres du club.

Pour l’équipe de tournage, Michel PHILIPPE

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