Tournage film “Vallon des Eparres” – onzième – Trou du Curé – 29-09-2019

Circonstances et objectifs
A l’occasion du grand rassemblement pour fêter les 70 ans du SCV, le WE du 28-29 septembre 2019 à Saint-Hugues-en-Chartreuse, se trouvait réunie l’ensemble de l’équipe de tournage.

Se trouvaient aussi Marcel Meyssonnier et Stéphane Guillard qui, comme chacun le sait, se sont largement investis dans les explorations du vallon des Eparres, et ce, pendant de longues années.

Or, cela faisait longtemps que nous souhaitions les impliquer tous deux dans ce film. C’était donc une occasion unique et qui ne se renouvellera peut-être pas de si tôt.

En outre, nous avions à plusieurs reprises constaté qu’il manquait cruellement des séquences sur les recherches biospéologiques pour ce film alors que le Parc et la Réserve naturelle de Chartreuse ont lancé un programme sur l’inventaire de la faune cavernicole présente sur leur territoire, avec implication des spéléologues, dont ceux du SCV. C’est donc en toute logique ce thème qui a été retenu pour ce tournage. Et le Trou du Curé, ne nécessitant pas une longue marche d’approche, fut retenu.

Participants : Jean-Claude Garnier, Stéphane Guillard, Jacques Lachise, Marcel Meyssonnier et Michel Philippe.

Déroulement de l’opération
Le rendez-vous avait été fixé, la veille au soir, à 10 heures sur le parking en bordure de la route du Frou, à proximité de la stèle à la mémoire de Bertrand Léger, mort accidentellement alors qu’il se rendait précisément au Trou du Curé pour effectuer une plongée en solitaire.

Malgré un repos bien court pour certains, la nuit du 28 au 29, nous arrivons à nous mettre en route vers les 9 h 30, le matériel ayant été préparé en toute hâte la veille au soir. Nous nous retrouvons comme convenu sur le parking, peu après 10 h. où Jean-Claude, arrivant de chez lui, nous attendait. Deux autres véhicules occupent déjà le parking et l’on suppose qu’il s’agit certainement de spéléos partis visiter le Trou du Curé.

Nous nous équipons rapidement et légèrement car nous envisageons de réaliser les séances de tournage en restant dans la zone d’entrée de la cavité. Nous prenons bien sûr une corde pour installer une main courante afin de franchir la petite vire sans risque (photo 1).

Photo 1 – le passage de la vire, juste avant l’accès à la cavité (MP)

A 11 heures, nous sommes sous le porche de la cavité et nous nous installons pour commencer le tournage (photo 2).

Photo 2 – Les cameramen s’installent, sous le porche (MP)
Photo 3 – Silence ! On tourne !! (MP)

Les premières scènes sont tournées à l’entrée même. Pour changer un peu, ce ne sera pas sous la forme d’interview mais sous celle d’une discussion entre Marcel et le Steph (photo 3).

Il y est forcément question de biospéléologie, des divers types d’animaux que l’on puisse rencontrer dans les cavités (trogloxènes, troglophiles, troglobies) avec présentation du matériel nécessaire pour effectuer des prélèvements. Mais cette discussion se révèle également riche en informations générales sur la cavité du Trou du Curé et sur les débuts des explorations dans le vallon des Eparres par le SCV (photo 4).

Photo 4 – Hilares, Marcel et le Steph parlant des Eparres (MP)

Puis l’on voit s’enfoncer quelque peu dans la cavité nos deux compères qui repèrent très rapidement divers troglophiles.

S’ensuivent des prises de vue de certains de ces invertébrés en macroscopie (araignées, papillons,…) et, surtout, des séquences de prélèvements avec l’aspirateur à bouche apporté par Marcel.

Considérant que les objectifs de cette séance de tournage sont atteints (photo 5), et comme chacun souhaite reprendre la route pour rentrer chez lui ou pour retourner à Saint-Hugues-en-Chartreuse, nous remballons le matériel et commençons à nous replier quand les spéléologues des véhicules qui stationnaient sur le parking arrivent du fond de la cavité. Selon des indications (dont on peut se demander l’origine!), ils envisageaient de faire une traversée … pour ressortir où ?

Photo 5 – Jack, apparemment satisfait de la prestation (MP)

Nous remontons tous ensemble au parking, Jean-Claude se chargeant de déséquiper la vire, où l’on arrive à 13 heures avant de nous séparer.

Cette séance, espérée depuis longtemps, a enfin pu se réaliser et permettra incontestablement de compléter notre film sur le vallon des Eparres. Un grand merci à tous et à chacun des participants.

Pour l’équipe de tournage, Michel PH.

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