Programme prévu lors de la réunion préparatoire tenue le 19 juin 2019
Initialement le week-end du 29-30 juin était réservé pour effectuer les prises de vues se rapportant aux faits qui ont marqué les explorations du Trou Pinambour.
C’était également l’opportunité de filmer des prélèvements dans le cadre de l’inventaire de la faune souterraine de Chartreuse.
Samedi :
1 Entrée inférieure
1-1 Reconstitution de la découverte
de l’entrée inférieure. Utilisation de fumigènes
NB : Historiquement il y a eu deux tentatives effectuées pour découvrir l’entrée inférieure du Trou Pi. La première n’a pas permis de localiser précisément l’entrée recherchée. La deuxième tentative fut réussie et a permis de la localiser avec exactitude (SCV Activités 42 p.17 et 18). Les acteurs de cette deuxième tentative n’étant plus au club, ce sont les acteurs de la première qui ont été repris pour la reconstitution ;
- 1-2 Prélèvements biospéléo
2 Descente dans l’entrée supérieure
Dimanche :
1- Entrée par l’entrée inférieure équipée l’an dernier et
coloration de la rivière
2 – Prélèvements biospéléo
Préparation
Julien a fourni un flacon de fluo pour rejouer la séquence de la coloration
5 fumigènes commandés à la société YLEA – Livraison effectuée
Julien apprend à Lionel qu’une partie du cheminement souterrain à partir de l’entrée inférieure n’est pas équipé. Tout le matériel est pris pour équiper le Trou Pi par l’entrée supérieure.
Participants :
Garnier
Jean-Claude, Gaby et Annabelle Meyssonnier, Jacques Lachise, (Jack)
Jaques Romestan (JR), Nicole Jonard, Alain Gresse (Lionel), Josiane
et Bernard Lips, Michel Philippe
Michel est
indisponible le samedi matin, il rejoindra le reste de l’équipe le
samedi en fin d’après-midi.
D’autres participants du SCV n’ont pu
se rendre disponibles en raison de leur participation au barnum du
Berger. C’est dommage car il y aurait eu besoin de porteurs et de
sang neuf pour le dimanche.
Transports :
Gaby et Annabelle
viennent de Vallon Pont-d’Arc le vendredi soir
Jean-Claude étant
sur place, il covoitura pour le retour avec JR.
Bernard et Josiane
sont avec Lionel.
Michel vient de l’Ardèche et voyage seul.
Jack voyage seul également car il ne part pas de Villeurbanne.
Hébergement :
Dix places sont réservées à la ferme de l’Ours pour la nuitée de samedi à dimanche.
Samedi 29 juin:
Départ 8 h 30 du
SCV : Lionel, JR, Nicole, Jack, Bernard et Josiane
Gaby et
Annabelle ainsi que Jean-Claude nous rejoignent à 10 h 30 au parking
du Château.
1 – Commence
alors la montée au Trou Pi
inférieur, Lionel lourdement chargé
et chaudement habillé et ayant opté pour les bottes souffre dans la
montée.
Bernard et Josiane s’enfoncent dans la cavité pour
réaliser les prélèvements biospéléo.
Pendant ce temps le
reste de l’équipe effectue les prises de vues extérieures retraçant
la recherche de l’entrée puis sa découverte à la vue de la fumée
émise par un fumigène (Jack et Jean-Claude derrière les caméras,
Annabelle, Nicole et JR en tant qu’acteurs).
Bernard et Josiane ressortent congelés de la cavité. Un fort courant d’air souffle et la température intérieure est de 3°C.
Peu d’animaux trouvés, vraisemblablement en raison de conditions hivernales régnant dans la cavité.
C’est au tour
de Jean-Claude et Jack de s’enfiler dans les étroitures
inconfortables avec les caméras. Gaby et Lionel les rejoignent pour
jouer leur rôle d’acteurs avec les équipements d’époque (lampe à
carbure). Un nouveau fumigène est allumé et les prises de vues sont
rapidement effectuées.
2 – Montée au
Trou Pi supérieur
La montée
est effectuée par le chemin passant non loin du Gouffre à Maule et
souligné par des cairns. Le passage étant long, le retour
s’effectuera pour un groupe en piquant directement sous le Trou Pi en
direction de la barrière au mouton se trouvant sur le chemin, pour
un second groupe en passant par le SCV27.
Trois types de prises
de vues sont effectuées :
– l’entrée avec les
découvreurs
– la descente au descendeur
– la remontée sur
corde.
Pour filmer la descente et la remontée, Jean-Claude se
positionne avec la caméra dans un renfoncement situé en milieu de
puits.
En raison de la
fatigue, il n’est pas envisageable de remonter le dimanche avec tout
le matériel pour équiper le Trou Pi depuis l’entée supérieure et
compte tenu du manque de pluie il n’est pas du tout certain que la
rivière coule.
Il est décidé que tout ce qui pouvait être fait
ce week-end a été effectué.
Les tentatives d’appels pour
informer Michel qu’il n’est pas utile, a priori, qu’il vienne,
restent vaines en raison du manque de réseau.
3 – Descente au parking.
Arrivés au Trou
de la Fumée, Lionel emmène Bernard et Josiane à l’entrée du trou
Lisse car ils souhaitent y remonter le dimanche pour effectuer des
prélèvements.
Depuis le Trou de la Fumée, il faut compter 10 à
15 minutes en restant sensiblement sur la même courbe de niveau pour
rejoindre le Trou Lisse.
Le retour du trou Lisse vers le parking
s’effectue en descendant directement mais le chemin est encombré
par de nombreux troncs d’arbres.
Dimanche 30 juin
Bernard et Josiane remontent au Trou Lisse pour effectuer des prélèvements.
Sur proposition de Jean-Claude, une promenade est effectuée par le reste de l’équipe le long du Cozon. Entre Entremont le Vieux et le pont routier situé en aval du village, le parcours ombragé et le torrent entrecoupé de marmites et cascatelles procurent une ambiance rafraîchissante en cette période de fortes chaleurs.
Au retour de la
balade, une visite du musée de l’Ours avec Michel comme guide nous
permet de connaître nombre de détails passionnants sur la création
du musée, sur les matériels exposés et sans l’oublier, sur
Collombine.
Après un pique-nique au bord du Cozon, nous nous
séparons.
Jack remonte Lionel au Château, il va attendre Bernard et Josiane. Ces derniers sont de retour du Trou Lisse vers 17h. Retour sur Villeurbanne.