Bref compte-rendu de l’opération « Film des Eparres » : interview de Paul BOUDIN
21 juillet 2018
Nous nous étions donné rendez-vous au local du SCV, ce samedi 21 juillet 2018, à 9 heures 30. Comme nous étions tous trois à l’heure, et même à l’avance, nous partons pour la Chartreuse à 9 h 15 après avoir bien vérifié que tout le matériel (caméras, trépieds, batteries,…) était bien là. C’est avec la voiture de Lionel que nous prenons la route.
Participants :
Lionel, Jack, Michel et Jean-Claude
Le voyage se passe sans problème et nous passons chez Jean-Claude Garnier, au hameau du Villard, à 11 heures, pour récupérer la caméra du club. On en profite pour parler un peu du programme qui nous attend, tout en sirotant un jus de pomme (de Chartreuse) ou en buvant un café.
Puis nous allons à La Plagne (Entremont-le-Vieux), à la Ferme de l’Ours, pour le repas, ce qui permet aussi de voir avec Daniel MONIN, le patron du gîte, ce qu’il sera possible d’envisager pour la prochaine étape du tournage du film, le week-end du 28-29 juillet.
Comme nous attendons la personne ressource à interviewer aujourd’hui que vers 15 heures, et avec Jean-Claude Garnier qui nous a rejoint, nous allons repérer les lieux pour les prises de vue et l’interview.
L’ interview
Paul BOUDIN qui travaille au Parc naturel régional de Chartreuse, en charge des lâchers et du suivi des bouquetins, arrive à La Plagne, comme convenu, à 15 heures et, après les présentations et un point sur la façon de procéder, nous commençons les prises de vues et l’enregistrement.
L’interview se déroulera en deux endroits différents :
– une première partie sera réalisée non loin de la « carrière », sur une prairie avec, en fond, vue sur les falaises ouest du Granier. Cette partie de l’interview sera plus particulièrement consacrée à la description du site qui présente un biotope particulièrement favorable au bouquetin et donc au mode de vie de cet animal.
Durée d’enregistrement : 20 minutes
– la deuxième partie sera réalisée, non loin de là, dans la carrière même où eurent lieu, en 2010 et 2011, les lâchers de bouquetins. Là, ce sont donc plus particulièrement les aspects liés à la réintroduction du bouquetin sur le massif de Chartreuse qui furent évoqués.
Durée de l’enregistrement : 15 minutes environ.
Au passage, bien sûr, concernant notre film sur le vallon des Eparres, il était important que Paul BOUDIN, le « Monsieur Bouquetin » du Parc naturel de Chartreuse, dise clairement que la découverte du Trou qu’On Voit et de son gisement à bouquetins holocènes par le SCV avait été l’un des atouts pour prouver que le bouquetin était présent en Chartreuse jusqu’à la fin du Néolithique, avant d’être exterminé, raison indispensable pour que fusse envisagée la réintroduction de cet Artiodactyle sur le massif. Ce qui fut affirmé clairement.
De ce point de vue là : Mission accomplie.
En dehors de l’enregistrement :
Comme la pluie menaçait, nous ne nous sommes pas davantage attardés dans la nature et nous nous sommes tous retrouvés, autour d’une bonne bière bien méritée, à la ferme de l’ours où nous avons encore beaucoup échangé, sur notre projet de film entre autres.
Nous avons appris que la Parc naturel de Chartreuse avait des vidéos sur les lâchers en question, des photos de bouquetins sur le massif, etc… Paul devrait nous en donner une liste approximative et nous pourrons alors envisager de demander l’autorisation au Parc d’utiliser ce dont on pourrait avoir besoin au moment du « montage » de notre film.
Paul nous a aussi annoncé qu’il y aurait certainement, l’année prochaine, des captures de bouquetins pour procéder à des analyses sanitaires et/ou génétiques (avant de les relâcher, bien évidemment), et il nous en informera afin de procéder, si besoin, à des nouvelles séquences de prises de vues et d’enregistrement.
En contre partie, nous avons bien compris que Paul souhaiterait vivement voir, avec le SCV, le gouffre à Maule. A noter dans nos mémoires et l’avertir au moment venu !
Enfin pour bien montrer la bonne relation qui s’est établie lors de cette journée, Paul nous a même proposé, si besoin, de mettre à disposition du SCV, ses ânes (car il a aussi ce genre de bestioles chez lui) pour d’éventuels portages dans la suite de nos recherches sur le vallon des Eparres.
……………
Après cette journée apparemment fructueuse et en tout cas bien remplie, après les au-revoir de Jean-Claude et de Paul, nous avons repris la route pour rentrer sur Lyon, après repérages pour prises de vues avec drone depuis le château de Montbel.
Arrivée à la Feyssine vers 19 h 30.
NB – Aussitôt rentré chez lui, Jack a vérifié si les prises de vues et les enregistrements étaient bons. OUF ! Nickel qu’il a dit !!!
Merci à tous et, et en particulier, à Paul Boudin qui s’est volontiers prêté au jeu et est enthousiasmé par notre projet de film.
CR de Michel PH.