Tournage du film “Vallon des Eparres” – Cinquième – 16-03-2019

Compte rendu du tournage pour le « film des Eparres »
le 16 mars 2019 au puits Skill

Cette sortie avait été annoncée au cours de la dernière AG.

Préparatifs :

Dès le WE du 2-3 mars, profitant d’une sortie organisée par le SCV destinée à poursuivre la désobstruction tout au fond de ce puits Skill, Lionel et Jack s’étaient joints au groupe et avaient faits quelques prises de vues préliminaires.

Le mercredi 13 après-midi, une rencontre au club entre Jack et Michel avait permis de visionner ces prises de vues et, en fonction des points remarquables, de prévoir un programme précis à réaliser lors de cette sortie du 16 mars. Programme qui fut présenté en début de réunion du club, ce même mercredi 13, tout en sollicitant la participation de bénévoles pour, entre autres, aider au portage du matériel et à l’équipement de la cavité. Sébastien, Gabriel et Jean-Claude se sont portés volontaires. Merci à eux !

Au dernier moment, Jean-Claude a eu un empêchement. Par contre, l’effectif a été complété par la présence de Pef.

Participants : Jean-Philippe Dégletagne (Jean-Phi), Alain Gresse (Lionel), Pierre-François Gudefin (Pef), Jacques Lachise (Jack), Michel Philippe, Gabriel Teixeira et Sébastien Vivet (Seb).

Déroulement de la journée :

Le rendez-vous avait été fixé à 7 h 30 au local. Comme tout le monde arrive dans les temps, on charge donc rapidement les voitures et le départ a lieu à 7 h 40. Trois véhicules sont nécessaires puisque Lionel ne reviendra pas à Lyon ce soir, contrairement aux six autres. Jean-Phi est pris en charge au passage et les trois véhicules arrivent pratiquement en même temps, vers 9 h 10, sur le parking du Château puisqu’il n’est pas possible de s’approcher plus près en raison d’une épaisse couche de neige.


Dans la pâle lueur du matin, les préparatifs sur le parking du château de Montbel.
En fond, à droite, la Roche-Veyrand. (photo MP).

Vers les 10 heures, après rappel des objectifs et désignation des taches respectives, Séb et Pef montent directement au puits Skill pour l’équiper tandis que Jean-Phi met en action son drone pour filmer les quatre autres spéléos qui, équipés, commencent la montée. La luminosité est excellente, il n’y a aucun vent et cette séquence, avec les falaises de Granier et Roche Veyrand en fond, devrait être de bon rendu.

Un peu plus loin, au niveau de la grange à Kiki, même scénario : Le drone doit survoler au-dessus des spéléos qui continuent leur progression. Une première prise de vue est effectuée et semble correcte, mais, selon les habitudes : « on la refait ! ». Jan-Phi se rend compte que la caméra embarquée n’a pas fonctionné. Qu’à cela ne tienne : on recommence à nouveau. C’est alors qu’intervient un contre temps inattendu : le drone n’a pas pu être contrôlé, s’est égaré et s’est écrasé au sol. Mais où ? Malheureusement, la batterie est trop faible pour signaler sa localisation par émission de signaux sonores !

Nous commençons tous à chercher mais il faut se rendre à l’évidence : un drone n’est pas de grande dimension et, de couleur grise dans une nature sauvage, autant chercher une aiguille dans une botte de foin ! Vers 11 heures, nous n’avons toujours pas retrouvé le drone et, malgré les propositions de Jean-Phi qui nous demande de continuer et d’aller au puits Skill pour tourner les séquences envisagées dans la cavité pendant qu’il continuera, seul, les recherches, nous refusons cette solution.

Pendant que nous continuons les recherches en nous écartant de plus en plus du point de décollage du drone, Jack monte à la cavité pour demander à Séb et Pef de déséquiper et de venir participer aux recherches car nous sommes conscients que, de toute façon, nous n’aurons plus le temps de filmer ce qui était au programme dans la cavité elle-même.

Trois quart d’heure plus tard, nous sommes donc 7 à quadriller la zone du crash. Finalement, vers midi, le drone est retrouvé mais bien plus loin que prévu. Mouillé, il n’est plus opérationnel. Cependant nous sommes tous satisfaits d’avoir pu retrouver l’engin.

Vu l’heure, nous décidons de manger un morceau, au soleil, devant la grange à Kiki et nous en profitons pour analyser la situation. La journée semble en effet bien compromise, cependant nous décidons de monter tout de même à l’entrée du puits pour finir de filmer les séquences extérieures et notamment celles avec drone puisque celui de Jack est disponible.


Une partie de l’équipe se réconfortant en cassant la croûte, devant la grange à Kiki (MP)

En reprenant le chemin de la cavité, une nouvelle prise de vue avec drone est effectuée puis on fonce vers le puits Skill où nous arrivons vers 13 h 30. Comme convenu, le but est de filmer l’équipement du puits puis la descente d’un spéléo…


Gabriel équipe le puits, en suivant attentivement les conseils de Seb (MP).

… Et ceci aussi bien par drone pour essayer d’avoir une vue verticale de l’entrée du puits que par caméra au sol. Les lieux sont inhospitaliers, très pentus et particulièrement glissants en raison de la neige. Il n’y a pas de place pour installer un pied photo et pas un seul mètre carré à peu près plat pour faire décoller et atterrir le drone. Deux essais de décollage sont tentés, mais sans succès. Tant pis !


Essais de Jean-Phi pour faire décoller le drone sous l’oeil attentif de Pef
A noter le sol particulièrement pentu aux abords de la cavité (MP) .

Plusieurs séquences sont tout de même réalisées par Jack avec caméra tenue à bout de bras pendant l’opération d’équipement du puits, puis la descente successive de Gabriel, de Sébastien et de Pierre-François. Tous trois souhaitaient effectivement profiter de cette journée pour visiter la cavité, au moins jusqu’au « chiotte ».


Jack faisant des accrobaties pour filmer l’équipement du puits, puis la descente des spéléos (MP)

Et Lionel filmant Jack en train de filmer (MP)

Sans attendre le retour des trois « explorateurs », le reste de l’équipe redescend au parking du Château, en prenant le temps, au niveau de la grange à Kiki, d’aller voir la sculpture sur bois réalisée par Kiki (Pierre-Yves Caron) et qui représente une « sirène ». Vers 16 heures, nous sommes tous sur le parking et rangeons le matériel avant de reprendre la route vers Lyon (sauf Lionel qui part pour une semaine de ski).

A 18 heures, sitôt arrivés au local, le matériel collectif est nettoyé tandis que Jack transfère les prises de vues sur l’ordinateur du SCV et que Michel continue sa route pour rentrer chez lui, dans le Charolais.

Constats et propositions

Un premier constat s’impose. Même s’il n’y avait pas eu le problème du drone qui s’est écrasé et qu’il a fallu rechercher, occasionnant une grande perte de temps, il est probable que nous n’aurions sans doute pas eu le temps de faire toutes les prises de vues que nous avions envisagées. Avouons-le : nous étions trop optimistes.

Dans le même ordre d’idée, il ne faut pas perdre de vue qu’il faut être suffisamment nombreux, ne serait-ce que pour acheminer le matériel (encombrant et fragile, indépendamment du poids non négligeable). Sur ce point, encore grand merci à Pef, Sébastien et Gabriel qui se sont portés volontaires. Sans leur participation, ce n’était même pas la peine de tenter ce tournage du 16 mars au puits Skill !

Un autre constat est à faire : lors de tournage avec drone, il faudrait absolument qu’il y ait toujours quelqu’un pour suivre le vol de l’appareil, ce qui n’est pas possible par celui qui le pilote et qui a les yeux fixés sur l’écran de la télécommande.

Au cours de cette sortie, malgré la bonne volonté de tous les participants et la bonne humeur, nous n’avons donc pas pu réaliser tout ce qui était prévu. Et il s’en faut ! Malgré les problèmes rencontrés, nous avons cependant pu faire toutes les séquences hors cavité, ce qui est déjà loin d’être négligeable. D’autres petites séquences tournées une quinzaine de jours avant sont intéressantes et pourront être exploitées lors du montage du film. Il s’agit en particulier de Julien, devant l’entrée de la cavité, qui explique la recherche du cheminent souterrain de l’eau (thème essentiel retenu pour le film!) ainsi que de Marcel Meyssonnier qui, au fond de la cavité, parle des chauves-souris et de la recherche de petites bestioles dans ce qu’on appelle le chiotte.

Il reste malgré tout plusieurs choses intéressantes à mettre en images et à expliquer concernant cette cavité : les coups de gouges qui témoignent du sens du courant d’eau lors de la formation de la cavité ; les chauves-souris et notamment les crottes visibles au sol au-delà de la partie désobstruée ; les sapins d’argile et les varves, entre autres.

Pour finir de boucler ce programme autour du puits Skill, nous proposons donc de faire une dernière sortie de tournage, mais cette fois-ci en allant directement dans la cavité. Sauf problème particulier, cette sortie se déroulera le samedi 13 avril. Un appel est lancé pour qu’il y ait au moins 5 ou 6 volontaires pour participer au tournage de ces séquences. Merci de signaler à Jack ou à Lionel vos intentions, ce dont nous vous remercions sincèrement par avance.

Pour l’équipe de réalisation MP

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