Le tour des Aiguilles Rouges (74)– Week-end randonnée du 11 au 14-07-2020

Participants : Petite Flo, Petit Nico, Axel, PeF, Bérengère, La famille Trolliet : Charlotte, Juliette, GrosNico

Eh oui, ça y est une tradition SCVienne est en train de s’instaurer avec un week-end rando pour célébrer notre fête nationale du 14 Juillet.

2020 symbolise donc la 2ème édition.

On décide de prendre la route le samedi matin. La petite famille présidentielle passe me chercher à mon chez moi et on rejoint le reste de l’équipe chez les Petits Nico et Flo.

C’est parti pour 2h30 de route et arrivés sur place on passe un peu de temps niveau logistique : retrait d’espèces, achat de crème solaire, carburant, tout y passe :D.

Arrive alors une pluie qui a eu raison de nous : notre départ en rando matinal avec un sandwich acheté au vol en boulangerie se transformera en restaurant, et c’était plutôt bien joué puisque la pluie cesse à la fin du repas.

On se gare au Col des Montets pour attaquer le début de notre rando itinérante. Adieu les titines !

Jour 1 : Col des Montets (1461m) – refuge du Lac Blanc (2350m)

Première journée où l’objectif est de faire environ 3h de montée pour un objectif d’un D+ 1000m.

On entame donc cette montée, chacun à la recherche de son rythme de croisière. On fait une pause au niveau d’un point de vue puis on atteint les différents Lacs des Cheserys (2211m). Tout au long de la montée c’est un beau panorama qui se dévoile par parties avec le passage des nuages.

Puis au niveau d’un des lacs, je tombe nez à nez avec Marion, une collègue de travail, Star attitude diront certains !

On entame ensuite la dernière ligne de droite de notre montée. Une échelle à monter rendra ce passage ludique, avec une chute de téléphone à clefs pour un autre groupe (pas de casse de téléphone, ni de bobos, ouf !)

A l’approche du refuge du Lac Blanc, on découvre une grosse campagne d’affichage où on peut lire que le bivouac est interdit sur tout un périmètre autour. Assez fou ! On n’est pas vraiment bienvenus et cela se confirme au niveau du refuge avec un affichage dans toutes les langues pour énoncer une liste d’interdits et où les notions d’accueil et de service ont été oubliées. On ne s’y attardera pas : ça nous a même coupé l’envie de boire une bière.

Nous redescendons donc une centaine de mètres de dénivelé pour rejoindre un petit lac avec une belle surface plane : un emplacement idéal pour nous accueillir avec nos tentes.

On se couche relativement tôt, prêts pour envisager sereinement le lendemain.

Jour 2 : refuge du Lac Blanc (2350m) – Refuge de Bellachat (2166m)

Le lever permet de découvrir une vue totalement dégagée sur les montagnes, de toute beauté !

Quelle merveille en ouvrant sa tente !

On entame une descente pour rejoindre une télécabine avec un petit snack qui vend des champagnes, mais non pas de champagne shower, on se ravise !

On mange au niveau du chalet des sauveteurs en montagne équipé d’une table de pique-nique et on peut même prendre un bain de soleil. On boit ensuite un coup / mange une glace en terrasse, même si les prix sont un peu excessifs.

On en profite également pour commander par téléphone au refuge de Bellachat nos sandwichs qu’on récupérera demain matin pour demain midi.

On reprend nos bâtons de randonnée direction : Bellachat. Tout du long nous sommes guidés par notre guide : Petit Nico et son GPS magique qui nous permettra de suivre nos itinéraires sans déboires.

2 itinéraires sont en discussions et finalement nous passerons par l’itinéraire initial.

Axel et Charlotte prennent la tête du peloton pendant qu’on poursuit notre pause à discuter.

C’est parti pour la reprise: une belle montée nous attend.

Une fois arrivés là-haut, on boit un verre (bière big mountain, vin rouge, chocolats chauds) et on se laisse tenter par la carte du restaurant. On part installer nos tentes et on revient pour le diner : soupes, omelettes jambon / fromage, crozets : tout le monde y trouve son bonheur. Charlotte, qui était un peu patraque, reprend des forces à cette occasion Pefinou râle un petit peu, comme tous les jours de randonnée car la randonnée c’est fatiguant. En même temps il est tellement maso, qu’il resigne chaque année pour souffrir à nos côtés et se plaindre au grand air frais de la montagne 😊

Aller on part tous dormir. Enfin, pas si vite ! Je m’aperçois que ma tente est toute trempée : mais qu’est-ce qui s’est bien passé ?

Mon sens logique et un diagnostic rapide de la situation m’amènent à la conclusion suivante : l’ouverture du camelback était restée sur « ON » et vu que l’embout était resté sous mon sac, le poids du sac a permis d’exercer une pression et de vider intégralement ma poche. Quel désarroi ! Cela est d’autant plus intéressant puisque j’avais pris soin de bien me rationner en eau pour envisager sereinement le lendemain. Avec la légère pente de ma tente, c’est une belle flaque d’un bon litre d’eau que je peux constater.

Complétement désabusée et déboussolée, j’use de mes droits de réfugié climatique pour dormir au sec dans la tente d’Axel. N’ayant pas vraiment le choix, il me fait une place. Je ne suis pas dépaysée puisqu’on a exactement la même tente. Merci à lui 😊

Jour 3 : refuge de Bellachat (2166m) – Chalet de Villy (1885m)

Sandwichs en main on prend les chemins. N’ayant pas pu remplir les bouteilles fin de journée, nous sommes à la recherche d’eau pour commencer la journée dans de bonnes conditions et on tombe rapidement sur une étendue d’eau : ça tombe à pic ! On a de belles vues sur le Mont Blanc.

On passe devant des bouquetins, qui restent aux abords du chemin, se laissent se regarder pour notre plus grand plaisir. On rejoint ainsi le col du Brévent (2368m).

C’est dans ce secteur que l’on croise des personnes en stage UCPA alpinisme qui s’entrainent avec des piolets.

On entame la descente avec le passage de 2 échelles à descendre, impressionnantes pour ceux qui ont le vertige. Après notre pause déjeuner au bord d’une petite mare, on reprend le chemin et on voit au loin le refuge de Moede Anterne.

On refait une pause à proximité d’un pont : le Pont d’Arlevé (1597m). Il faut dire qu’après toute cette descente, nos genoux et chevilles ont été bien sollicités. En plus il y a une rivière, certains en profiteront ainsi pour refaire les niveaux grâce aux gourdes filtrantes.

On cherche un chemin à droite pour trouver un raccourci, mais on ne le trouvera pas.

On ouvre le chemin avec Axel. On prendra tous un peu de pluie sur la tête et même de la grêle pour la fin du peloton. Arrivés au refuge de Moede Anterne (1993m), les premiers marquent une pause pour attendre le reste de l’équipe au sec. Mais voilà, arrivé au refuge avec ses 2 filles, notre GrosNico prit par le temps qui passe et l’appréhension qu’on ne reparte pas suite à la pause boissons, préfère que l’on reparte de suite : on enchaine sans s’arrêter. En effet, l’idée est de rallonger d’une heure la randonnée pour rejoindre les chalets de Villy et écourter ainsi la 4ème journée déjà assez chargée.

Après une bonne heure de marche, on finit par atteindre notre objectif et on s’installe à proximité de la rivière pour la soirée er la nuit. J’installe ma tente afin qu’elle sèche et use à nouveau de mon titre de séjour en demandant un renouvellement. Je sais que la date d’expiration est pour ce soir.

Jour 4 : Chalet de Villy (1885m) – Col des Montets (1461m)

On attaque la journée par une belle montée à travers le pré pour rejoindre le chemin. Cette montée casse les pattes, une drôle de ressemblance avec le pré qui tue de notre chère Dent de Crolles, en Chartreuse.

On finit par rejoindre le col  de Salenton (2526m) où il y a beaucoup de vent, un vent glacé qui nous pousse à nous couvrir.

Là on se retrouve avec des névés à traverser, on s’y engage avec prudence. On aborde des descentes également dans la neige, plus ou moins assurées. C’est que ca glisse cette histoire !

On arrive alors au refuge de la Pierre à Berard (1924m), on y mangera pour certains un mets local à base de reblochon : une croûte, juste délicieuse. (Vous aurez compris que les repas ont une véritable place dans le rythme d’une journée type de randonnée).

On poursuit la route et on fait un petit crochet pour voir une cascade et on regagne ensuite les voitures.

Une spéciale dédicace à notre Petite Flo : organisatrice et photographe du week-end 😊 et une autre dédicace à Juliette : la plus jeune du groupe mais pas moins vaillante !!!

Merci à tous pour votre présence, votre participation, à 2021 😊

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