Vendredi 16h et des brouettes, un appel de JC retentit sur mon téléphone. Je suis en RDV pour le boulot, ça attendra. Fin du RDV et retour dans la voiture, au calme, je le rappelle. Il cherche du monde pour une sortie de déconfinement, il propose d’aller faire un tour au Golet au Loup. Pourquoi pas, un petit -180 fera du bien pour se décrasser et voir ce qui reste comme forme. A priori, on serait 3, JC, Axel et moi. Pour 4 kits d’équipement bien pleins et un kit de bouffe et flotte, ça va le faire, petite reprise, qu’on a dit.
Il me propose un RDV à 8h30 à l’entrée du trou, vu le programme de la soirée, ça va être coton, je repousse à 9h (sans avoir fait le check du matos perso ni de la route pour y aller, c’est plutôt ambitieux).
Réveil matin 6h30, je me rends compte qu’il va falloir plus de temps que prévu pour aller à Lalleyriat, et que le trajet par l’A40 ne fait gagner que très peu de temps… Pas le choix, il ne faut pas trainer. Finalement, j’arrive sur place à 9h10, en même temps que mes deux compères venus de Lyon, qui ont fait la pause au café du coin (dont la tenancière, il faut oser le nom, vaut le détour à elle toute seule !, vous leur demanderez des précisions).
L’entrée du trou est conforme à la description, une plaque le long de la route forestière, le premier point sera la boule d’attelage de la JCmobile.
S’ensuivent une série de toboggans et de ressauts plus ou moins stables, pour lesquels on commence par poser des cordes. Après plusieurs descentes et en voyant que la progression sur la topo va moins vite que ne se vident les kits de corde, on se dit qu’on a peut être été un peu trop dispendieux en équipement (faut dire que les équipeurs ne sont pas aidés par la profusion de plaquettes posées en fixe, dont beaucoup se révèlent, a posteriori, peu utiles vu la configuration de notre groupe.
Nous remontons donc régulièrement pour récupérer des cordes plus haut, après, bien entendu, avoir vérifié que la sortie serait possible sans les dites cordes.
Plusieurs passages peu larges (mais pas au point de parler d’étroitures) nous laissent penser que la sortie, avec les kits chargés, sera moins évidente que la descente.
Nous arrivons finalement au sommet de la série de puits, de fort beau diamètre. L’équipement se clarifie, et nous arrivons assez rapidement à la base du Puits du Trou Noir, joliment découpé dans le calcaire Bajocien (ou Bathonien, je n’arrive pas à me remettre mes sorties de terrain en tête).
A la base du puits, JC trouve un œuf de pâque encore emballé, qui fait le bonheur de quelques diploures et collemboles.
Pas trop de commentaires sur la remontée, à part que les passages identifiés comme coince-kit se confirment.
A la base du puits d’entrée, je trouve 2 crapauds, que je remonte, ils n’ont rien à faire là, et cherchent visiblement à retrouver la lumière (leur détente ne leur permet malheureusement pas de passer les différentes marches de la base du puits.
C’est finalement après 10h sous terre que JC sort du trou pour fermer la trappe.
Nous profitons d’une bière en respectant les geste de protection, chacun son godet !
TPST : 10h
Participants : Axel, JC, Kévin
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