Participants :
PeFe, Axel, Kévin, Audrey, Alicia, Pierre, Cath, JC, Seb, Delphine, Julien, Amal, Flo et Ptit Nico
Dimanche : petite visite du Steph
Premier week-end en Ardèche de l’année. Cette fois, c’est PeFe qui se charge de l’organisation. On se retrouve tous (ou presque) vendredi soir au CESAME.
Au programme du week-end : Aven du Marteau, Aven des Neuf Gorges et Grotte du Chasserou. On avait envisagé de faire la traversée Event Supérieur – Event de Foussoubie, mais ne connaissant pas le niveau d’eau, on se la garde pour une prochaine fois.
Samedi :
Aven des Neuf Gorges :
Participants : Julien, Amal, Pierre, Alicia, Axel, Flo et Ptit Nico
On part du gîte vers 9h30 en direction du Garn comme indiqué sur le descriptif. Par contre, pour la suite, on suivra plutôt le GPS sur lequel la cavité est pointée. En effet, le descriptif parle d’une maison forestière et d’une borne d’un mètre de haut que nous ne verrons pas. Depuis le Garn, on emprunte la DFCI K17 jusqu’au GR4, que l’on suit direction ouest. A la pâte d’oie, il faut bien suivre le GR (chemin du milieu de la largeur d’une voiture) et ensuite on prend le premier chemin à droite jusqu’à un « rond-point » qui marque la fin de la piste carrossable. Pour accéder au trou il suffit de continuer le chemin et de prendre le premier chemin sur la droite.
L’entrée est juste magnifique ! Un vrai gruyère !
Julien commence à équiper. Les puits s’enchaînent jusqu’à -100m. On suit tous doucement derrière. Non sans difficultés pour certains qui n’aiment pas le premier pendule et ne manquent pas de râler comme il se doit 😉 Amal, restera à la surface, elle a trop froid. L’adaptation au climat français est difficile. Nico ferme la marche pour ne pas ralentir le groupe en prenant ses photos. C’est hallucinant, la lumière du jour nous poursuit jusqu’à environ -60m.
Julien s’arrête vers -100 et remonte rejoindre Amal. C’est Axel qui prendre la suite de l’équipement. A la base des puits, on arrive en haut d’un éboulis très instable. On passe sous un pont naturel et on arrive au milieu d’une petite forêt de stalagmites. On mange dans cette magnifique salle avant d’aller explorer les deux départs de galerie du fond. Celui de gauche est très joli mais s’arrête rapidement. Celui de droite se termine sur une escalade de 4m environ. Axel se lance dans l’escalade et trouve un spit. On lui passe le matériel nécessaire pour équiper mais le spit est pourri. Ce sera alors une séance de lancés de lasso pour tenter de sécuriser l’escalade le mieux possible. Nico monte par la corde nouvellement installée et Axel le rejoint en finissant l’escalade. Il poursuit pour voir ce qu’il y a plus loin. 5 minutes plus tard, il revient en disant que ça sert à rien de continuer. On redescend et on rejoint les autres qui s’occupent en faisant de la corde à sauter.
Avant la remontée, Nico prend quelques photos aidé de ses assistants éclaireurs. La communication est compliquée et les instructions pas très claires. La remontée se fera sans encombre. On laisse les cordes en place pour l’équipe du lendemain. Arrivés en haut, on déséquipe les 2 premiers points par mesure de sécurité.
TPST : 5h
Crédits vidéo : Prise de vue : Pierre, Alicia / Montage : Pierre
Crédits photos : Ptit Nico
Aven du Marteau :
Participants : PeFe, Kévin, Audrey, Cath, JC, Seb et Delphine
Dimanche :
Aven des Neuf Gorges :
Participants : PeFe, Kevin, Audrey, Cath, JC, Seb, et Delphine
Départ du Césame vers 9h30, on retrouve Pierrot (du Gasoil, qui a rencontré Julien au Maroc) au col de la forestière, puis on se dirige, grâce au GPS, sur les pistes de Défense des forêts Contre les Incendies, puis le GR (la peinture des voitures s’en souviendra).
On se gare à un rond-point avec un panneau, puis on suit le chemin en direction des gorges. Après un point GPS, on pense être sur le bon chemin, mais on ne trouve pas le petit sentier marqué par un cairn indiqué par Julien. Qu’à cela ne tienne, on est pas très loin, on décide de couper à travers les broussailles, direct dans la pente. Après une bonne demi-heure de crapahut, on ne trouve toujours rien, malgré l’indication du GPS, on fait donc appel à un ami (Julien, en occurrence). Pas mieux, à part qu’on apprend qu’on est sans doute pas garés sur le même parking qu’eux la veille, et que ces indications ne nous seront donc d’aucune aide.
Changement de stratégie, on passe par google maps pour trouver l’entrée, et ça va nettement mieux. on arrive enfin auprès de l’énorme dépression qui forme l’entrée. Il y a bien un arbre, comme indiqué par julien, mais pas les 2 broches… On se lance donc à la recherche, parmi les différentes entrées, de la bonne. On trouve rapidement, et surprise, il y a déjà une corde, neuve, et l’équipement n’est pas des plus orthodoxes (monopoint sur broche en début de main courante, tête de puits sur une sangle unique, …). Il est déjà près de midi, et les estomacs commencent à réclamer leur dû. Pendant de PeFe se lance à l’équipement du premier puits (plus EFS, celui là), on sort les sandwichs. PeFe nous imitera bientôt avec sa deuxième moitié de tacos (reste de la veille).
Vu que nos collègues de la veille ont laissé l’équipement (à part la première corde) en place, la descente s’effectue rapidement. On peut admirer l’équipement light et approximatif qui double le notre, posé par un spéléo, seul, qui profite du fait que cette cavité soit la seule de la région à ne pas être gazée pour faire des aller-retours.
Les volumes sont impressionnants, et on passe un bon temps avant de ne plus avoir la vue sur le ciel.
Arrivés au fond, on profite des concrétions et on se faufile dans les deux petites galeries qui queutent rapidement. Au fond de l’une d’elles, une inscription de M. De Joly himself est visible. Les discutions s’engagent sur la date « lisible » (déchiffrable) qui indiquerait le passage de l’illustre homme. l’unanimité est faite sur Aout 19xx. les suppositions sont nombreuses pour la décennie et l’année, 13, 18, 34, 72, … Il semblerait quand même que ce soit 1934…
Personne n’oublie la remontée, il est temps de bouger. Chacun son rythme, on part à la queue leu-leu sur les cordes, et l’attente est relativement limitée. Vu la température, elle est loin d’être désagréable. JC ferme la marche des premiers puits, et Kévin prend la suite du déséquipement.
Tout le monde sorti, on prend le chemin du retour, par le bon chemin cette fois-ci, c’est nettement plus simple (et rapide). Pour ménager les carrosseries, on prend une autre piste forestière, mais elle est nettement moins bonne que celle de l’aller, ce sont les suspensions qui prennent leu part…
On arrive au gîte peu de temps après l’autre équipe, il est déjà bien rangé (merci à vous tous).
TPST : 4h
Grotte du Chasserou :
Participants : Steph, Axel, Alicia, Flo, Pierre et Ptit Nico
Ce matin, Steph nous rend visite au CESAME. On lui annonce qu’on a prévu de visiter la grotte du Chasserou. Il décide de nous accompagner pour nous montrer des endroits à ne pas louper dans cette cavité : le crâne d’ours et la gravure (de vache ?). On part à pieds du gîte et Steph prend sa voiture. On se donne rendez-vous au pont submersible. On ne sait pas trop où se trouve le pont, on y va à l’instinct. Pierre est plutôt sûr de lui. Nous, on doute un peu. On décide de sortir le portable pour vérifier. A ce moment, on aperçoit une silhouette au loin avec un gros sac jaune sur le dos. C’est Steph qui vient à notre rencontre. La marche d’approche est simple quand on a un bon guide. On passe devant la grotte du Dérocs et on arrive bientôt devant un porche en partie muré. C’est l’entrée de la grotte du Chasserou.
On commence par aller voir la gravure. Steph nous indique le passage et Pierre passe en tête. Ca frotte! Mais ça passe. Il trouve rapidement la gravure. Tout le monde le rejoint. La salle est petite mais ça tient à 6. On prend ensuite la direction de la salle Branlante. Encore une étroiture à passer et derrière, on se retrouve en haut d’une grande salle. Le plancher s’est effondré. On désescalade un ressaut de 5m et on se retrouve au milieu d’un chaos de restes de concrétions. Le fond est bouché mais Steph cherche en hauteur, au niveau du plancher effondré. Il trouve un boyau étroit qui a été élargi et semble se séparer en deux. Axel et Nico vont voir mais n’osent pas entrer dans le boyau. C’est Flo qui s’y colle. Elle avance un peu mais ne peut pas continuer. Elle donne un peu de voix, et il semble que ça résonne. Il doit y avoir un plus gros volume de l’autre côté. Steph reviendra pour élargir tout ça et aller voir plus loin.
On retourne à la salle d’entrée et on mange pendant qu’Axel part équiper le puits et la vire. Steph nous guide jusqu’au crâne d’ours puis nous quitte. Alicia commence à se sentir mal. Les effets du gaz ? Il parait que cette cavité y est sujette. On continue quand même la galerie des perles jusqu’au bout en passant devant une magnifique petite cascade de gours avant d’arriver devant un gour rempli de perles de calcite. Après quelques photos, Alicia remonte à la surface accompagnée par Axel pendant que les autres font un tour dans la salle Blanche. Ici aussi, on se trouve au milieu d’un énorme chaos de restes de concrétions de plusieurs mètres de diamètre, le tout recouvert de nouvelles concrétions étincelantes. On fait le tour, prend quelques photos, mais on s’éternise pas car quasiment tout le monde commence à ressentir les effets du gaz.
On remonte et Flo déséquipe. Arrivée en haut du puits, elle bloque sur la tête de puits. La dyneema est ultra serrée. Elle mettra une bonne vingtaine de minutes pour la défaire. Elle retrouve les autres dehors et apprend que la dyneema été équipée en fixe. Du coup, Axel et Nico repartent la mettre en place.
Sur le retour, on a la flemme de faire le tour par le pont submersible et comme l’Ibie est à sec, on traverse et on coupe à travers les buissons façon sangliers. Pour retrouver le chemin un peu plus loin. On est les premiers de retour au gîte, on se restaure, on se douche et on nettoie le gîte avant que les autres n’arrivent.
TPST : 4h
Crédits vidéo : Prise de vue : Pierre, Alicia / Montage : Pierre
Crédits photos : Pierre, Ptit Nico
Grotte Chauvet :
Participants : Julien et Amal
Amal est pas bien remise de son coup de froid de la veille. On part donc sur une journée tranquillou, direction la Grotte Chauvet ! Enfin, l’espace de reconstitution 😉
On se pointe à l’ouverture, 11h en hiver, et on laisse filer un premier groupe. On prend le temps de découvrir l’espace ludique de la Galerie de l’Aurignacien.
RdV à 12h pour la visite guidée de la reconstitution. A 11h50, appel téléphone de l’équipe qui jardine proche de l’entrée de l’Aven des 9 Gorges. Ils ont 10 minutes pour comprendre mes infos et trouver, après je coupe le téléphone !
Avec Amal, on se laisse guider dans la Grotte Chauvet. On est bluffé par cette reconstitution : on se croit vraiment dans une cavitée réelle. Les coulées étincellent, les remplissages et les concrétions sont quasi réels. Et bien sûr, on est admiratif devant les panneaux de peintures vieilles de 35 000 ans.
On ressort émerveillé après 1h de visite très intéressante et très bien commentée. Un petit sms est arrivé entre temps : l’équipe 9 Gorges a trouvé !
Repas au self (tarif parc touristique…), puis retour à gîte, puis retour à Lyon.
TPST : 1h
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