Creux Mutin – Innimond (01) – 04-02-2018

Participants : Fabien, Axel, Yves, Flo et Ptit Nico

On voulait se faire une petite sortie spéléo ce week-end. Cependant, Fabien, Axel, Flo et Ptit Nico sont au resto ce mercredi soir. C’est donc Yves qui se chargera de trouver la cavité à explorer et de préparer le matériel. Merci à lui 😉 et aux personnes présentes au club ce soir pour l’informer sur les cavités visitables.

On se retrouve dimanche matin au club pour récupérer le matériel. Yves n’a pris que 2 cordes pour l’entrée. Le reste de la cavité est sensé être équipé.

Yves devant l’entrée

On part direction Innimond avec une petite pause à Lagnieu pour que Fabien puisse manger ce midi. Lorsqu’on dépasse les 500m d’altitude, le sol commence à devenir blanc. On va avoir de la neige là bas. Fabien conduit de plus en plus doucement, il n’est pas confiant avec ses pneus été. Heureusement, la route est bien dégagée. On arrive sans encombres à destination. On est à 100m du trou. Yves et Ptit Nico partent à sa recherche. Ils trouvent rapidement. Il faut dire qu’il n’est pas très bien caché, les spéléo ont fait un boulot de malade ! On a des marches pour descendre jusqu’au puits entouré d’un joli muret et l’entrée est protégée par un tube d’un mètre de diamètre. On ouvre la porte pour voir à quoi ça ressemble à l’intérieur et … surprise … c’est équipé ! On a droit à une corde et une échelle xD

On retourne à la voiture pour s’équiper. On prend quand même les cordes, Nico veut absolument s’entraîner à équiper. Il part légèrement devant avec Yves. Les autres ne tardent pas et doivent attendre que Nico équipe le puits. Ca râle derrière, il fait froid. Yves commente tout ce que fait Nico pour que tout le monde puisse en profiter. Après une petite attente, ça descend. Puis ça rampe un peu et … un autre puits. Nico commence à équiper mais sur la droite ça frotte et sur la gauche y a déjà une corde et derrière … ça râle. Nico finit par abdiquer, il range la corde et descend sur celle déjà installée.

On se retrouve alors dans un petit méandre bas. A la première intersection, les premiers partent à gauche dans un boyau étroit alors que les suivant préfèrent la droite un peu plus large. C’est pas grave, on se rejoint très rapidement. Et on commence à marcher à l’égyptienne dans un beau méandre. On descend un P4 équipé d’une corde et de barreaux (Royal !). Et on arrive rapidement en haut d’un autre puits où un choix s’impose : soit on descend et on continue dans un méandre étroit, soit on continue en haut dans un passage plus spacieux. La tête de groupe décide de descendre et d’engage dans le méandre. Pendant ce temps, les 2 dernier Bourricots décident de partir explorer le Shunt. Au bout d’un moment, on se rend compte qu’on n’est plus suivi. On fait demi tour et on remonte le puits. On d’engage dans le Shunt des Bourricots.

On se retrouve tous dans une grande salle assez jolie avec une belle collection de concrétions branlante. Il est presque midi. On décide de manger. Une fois ravitaillés, on fait un petit point topo. Et là … impossible de se repérer ! Après un petit temps de réflexion, il semblerait qu’on se trouve dans la galerie de la Pagode, mais par où on est arrivés, c’est un peu flou. C’est pas grave, on continue notre exploration, on verra ça plus tard.

On continue vers la galerie de la Faucille jusqu’en haut du P12. Il n’est pas équipé, nous resterons donc en haut. De toute façon, d’après la topo, y a rien après. On fait demi tour et on se dirige vers les deux puits remontants qu’on a croisé dans la galerie. Eux sont équipés. Axel monte le premier puits. Il n’y a rien derrière. On va voir le second. Ici, ça continue. On se trouve dans l’amont du Politburo. Par contre, c’est étroit … très étroit … et ça tourne. Fabien aurait volontiers fait pété un ou deux cailloux 😉 La suite n’est pas des plus évidente, ça ne continue pas en bas. Du coup, on monte dans le méandre. En haut, rien, tout droit rien, mais derrière en hauteur, Axel trouve un passage étroit et boueux qui débouche sur une salle. Quand on le voit revenir, on se dit qu’on n’a rien loupé. Il est couvert de boue. Son descendeur n’est plus qu’un gros bloc de boue. Il va falloir le nettoyer avant de redescendre.

Après avoir exploré les hauteurs, on descend dans les niveaux inférieurs. On rend une petite visite au siphon des Dragées. Puis, sur le retour, Axel et Ptit Nico s’engagent dans un méandre, long, étroit, haut, pendant un bon moment. Trouvant la progression un peu monotone et surtout longue et fatigante (progression en hauteur) ils font demi tour et retrouve le reste du groupe. Ce devait être le méandre des Anguilles à moins que ça soit le méandre des Mange-bottes ? c’est un peu flou de ce côté là.

Ensuite, on retraverse le Shunt des Bourricots et on s’engage dans le méandre direction l’Igloo. Là, on avance dans un long méandre, étroit qui fait des tortillons dans tous les sens à nous en faire perdre le nord. On progresse lentement (surtout Fabien qui frotte un peu plus que les autres) dans ce décors, tantôt les pieds dans l’actif, tantôt au sec. On croise quelques jolies cascades. Après un long moment, on arrive dans une salle avec des outils de désob et une ligne de tir qui mène dans un endroit étrange pour une désob : une cheminée un peu large sans courant d’air et sans fissure. Étrange ! Il ne semble pas y avoir d’autres issus, on fait donc demi-tour. On a dû passé l’Igloo sans y faire attention et on a continué vers l’aval du réseau. Sur le retour, on devine que l’Igloo doit être l’endroit où se trouve des barres métalliques. On trouve la galerie sup. de la Taïga et le début du méandre des Mange-bottes. Cependant, l’accès au méandre nous parait trop dangereux sans corde. Nous retournons alors sur nos pas et ressortons du trou vers 16h20.

TPST : 6h

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