Week-end en Ardèche – 9 au 11-11-2019

Cette année, pour le week-end du 11 novembre, on organise une expédition en Ardèche. Objectifs : manger, boire et peut-être descendre sous terre. Pour une fois, l’organisation commence en avance : deux semaines avant le jour J, on sait déjà ce qu’on va manger et boire ; et ça nous fait saliver d’avance. En revanche, pour ce qui est de la spéléo, c’est moins précis. Quelques idées ont été proposées mais on n’a pas vérifié si les accès étaient réglementés, on n’a pas les topo … Le mercredi juste avant, on s’occupe de tout ça (au dernier moment, comme d’habitude). En ce qui concerne le matos, on prendra tout, c’est plus simple.

Samedi

Armédia + Pèbres

Participants : Charline, Flo, Axel, Yves et Ptit Nico

Aujourd’hui, on se prépare pour une grosse journée. Au programme : deux descentes sous terre avec la visite de l’aven de l’Armédia puis de l’aven de Pèbres et enfin une soirée créole concoctée par Flo. L’autre équipe du jour commencera, elle, par Pèbres.

Axel s’occupe de l’équipement du P45. Yves et Charline suivent et Flo et moi nous occupons des photos derrière. Je suis le dernier à descendre. Alors que les autres sont déjà installés en bas dans la salle, je me longe sur l’avant dernier frac, j’enlève mon descendeur et l’installe sur la corde suivante. Je me délonge et commence tout juste à descendre quand un des deux spits lâche. Heureusement, les deux points étaient proches l’un de l’autre et je n’ai pas eu de choc. Je remonte doucement au frac et vérifie le point restant. N’ayant pas de matériel sur moi, Axel me remonte une sangle pour doubler le point restant. Le temps que je retricote les deux derniers fracs, le reste du groupe a le temps de manger. Le puits était déjà sympathique mais la suite est juste sublime. On est accueillis en bas par d’innombrables concrétions. On dirait que la loi de la gravité ne s’applique pas pour tout ici.

Après une petite escalade glissante, on traverse un passage bas magnifique surconcrétionné dans lequel il faut s’engager sur le dos pour ne pas tout casser et pouvoir admirer ce beau plafond. On arrive ensuite sur une plateforme inclinée très glissante au dessus d’un lac. Les infos récupérées nous invitent à ne pas aller plus pour éviter de dégrader la cavité. Ce sera donc notre terminus.

On retourne à la grande salle et on explore l’autre partie de la grotte. Ici, encore, la loi de la gravité ne s’applique sur tout. On progresse au milieu d’une forêt de stalactites et stalagmites recouvertes d’excroissances poussant dans tous les sens. On en prend plein les yeux, mais on ne s’attarde pas trop, on a encore une cavité à explorer.

Le puits est remonté sans encombres et on retourne aux voitures. L’autre groupe, n’est pas encore sorti.

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On se dirige vers l’aven de Pèbres. En suivant les indices laissés sur le chemin par nos compères, on arrive facilement à l’entrée du trou. On attaque la descente. Un peu avant la grande salle, on croise l’autre groupe qui remonte.

La salle impressionnante. On observe les volumes gigantesques de cette salle remplie de coulées de calcites. On se sent tout petits. Au loin, en haut, on aperçoit une petite lumière en haut d’une corde. C’est Julien qui nous attend. Ayant équipé puis déséquipé la vire aérienne et exposée permettant d’accéder au réseau supérieur, il n’a pas eu le temps d’explorer la cavité avec les autres. Heureusement, il a installé une corde permettant un accès direct au réseau supérieur. Nous n’aurons donc pas à passer par la fameuse vire.

On rejoint Julien et on poursuit notre progression vers le haut. Une fois en haut, on redescend de l’autre côté et on arrive à la salle du chaos. On fait le tour du puits pour admirer les concrétions sous tous les angles puis on fait demi-tour. Après un joli rappel de la corde qui nous a permis de shunter la vire pour accéder au balcon, on attaque la remonté du toboggan. Charline déséquipera sous la supervision d’Axel.

Une fois à la voiture, je récupère les clés de la voiture de Julien pour qu’on puisse se changer. Mais Yves devra attendre Charline qui a les clé du camion où se trouvent ses affaires. Il fait nuit, il fait frais. Au bout d’un moment, Yves commence à grelotter. Heureusement, Charline ne tardera pas trop à arriver. Au gîte, les autres commencent les préparatif pour le repas du soir sur les instructions de Flo prodiguées par téléphone.

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TPST : environ 4h dans Armédia et idem dans Pèbres

CR par Ptit Nico

Pèbres

Participants : Marine, Franck, Seb, JC et Julien

(Ils avaient dit engagé ! Maintenant on sait.)

L’idée de départ, c’était de profiter de la proximité de l’Aven de Pèbres et de celui d’Armédia pour faire les 2 dans la même journée.

JC, Julien, Franck, Marine et moi allons à Pèbres pour commencer pendant que le reste de l’équipe ira sur Armédia. JC est à l’équipement, suivi par Julien et Franck. Avec Marine nous restons un peu en arrière le temps de l’équipement. Nous les rattrapons en haut du grand toboggan, JC jardine un peu, il nous colle une belle dev au plafond dont Marine gardera un souvenir douloureux. Mais globalement ça avance bien. Lorsque nous arrivons avec Marine dans la grande salle, Julien est parti pour équiper la main courante qui amène au réseau supérieur, il est suivi par JC et Franck.

Je m’engage à leur poursuite sur les cordes en fixe et rattrape Franck rapidement. Devant ça patine vraiment à l’équipement, alors on patiente. Mais Franck finit par s’engager sur le matériel posé par Julien, il n’a cependant pas l’air très à l’aise, je dirais même pas rassuré. Je m’engage à la suite et je commence à comprendre d’où vient le malaise. La progression se fait sur une main courante avec des points espacés, sur un plan incliné bien glissant et c’est très aérien… En gros je trouve la progression engagée, alors je me demande bien comment Julien est passé en premier, sûrement sur-motivé par un échec sur cette même main courante il y a quelques années.

Une fois arrivé au réseau supérieur, on comprend vite qu’il faudra profiter de la visite car on ne reviendra pas ici tous les jours. Si vous cherchez un équipement engagé, celui-là est un bon exemple. Merci Julien !

JC, Franck et moi partons donc pour la visite, Marine patiente calmement dans la grande salle du bas et Julien nous dégotte un relais et pose une corde qui permet un retour direct en bas. Nous profitons bien de la visite, excentriques, fistuleuses et concrétions en tout genre, le réseau supérieur se mérite mais ça vaut le coup.

Lorsque l’on rejoint Julien, il a déjà fait un aller retour dans la grande salle et en a profité pour déséquiper la fameuse main courante. On rejoint Marine et on repart vers la sortie, on croise l’équipe d’Armedia qui va pouvoir profiter de l’accès direct au réseau sup.

Dans le toboggan, Marine se fera un autre souvenir douloureux sur cette fameuse dev au plafond (« dev au plafond, Marine en chiffon »).

Nous voila sortis, on gardera Armédia pour demain avec Cat et Christophe, retour au Césame pour l’apéro.

TPST environ 5H mais plus pour Juju qui est resté pour la visite avec la 2ème équipe.

CR par Seb

Midroï-Rochas par le Dolmen du Chanet

Participants : Audrey et Kévin

Étant un peu plus loin du lieu des réjouissances que la plupart des participants, et ayant une contrainte sur Chambéry le vendredi soir, nous ne pouvions arriver sur place que le samedi. Nous avons donc décidé de faire une rando en extérieur, vu que le temps s’y prêtait bien. Une belle boucle avait été identifiée en rive droite de l’Ardèche, pas très loin de Pèbres, ce qui nous permettait d’aller retrouver nos comparses troglophiles à leur sortie de sortie. C’était sans compter sur l’organisation du marathon de l’Ardèche, et ses ponts fermés à la circulation sans avertissement, on se retrouve donc le bec dans l’eau (ou plutôt hors d’eau, vu les circonstances) devant l’accès au pont de St Martin d’Ardèche, fermé pour l’occasion.

Le détour à faire pour passer de l’autre côté étant clairement trop long, nous nous rabattons sur une balade en rive gauche. On identifie une boucle qui passe par l’ancienne maison forestière de St Remèze et les bords de l’Ardèche, pas de soucis, le parking de Gournier est sur le trajet en voiture et à pied, The place to park ! A pied, on commence par la descente (mieux vaut prendre la rampe dans ce sens-là) et on passe devant le début du chemin d’accès à Rochas, puis on arrive au bivouac de Gournier. On décide d’aller voir l’entrée (ou la sortie, ça dépend du sens) de Midroï, puis d’y faire un tour à la lueur d’une petite frontale et d’un portable. On progresse jusqu’au lac de la tyrolienne, on ne pourra pas aller plus loin sans équipement ni combi. Alors que Kévin sort sans une trace, Audrey ressort maculée d’argile, chacun sa technique de progression…

A la sortie, la pause repas sur un gradin devant la rivière s’impose, sous le soleil et au milieu des crottes de caprins.

La boucle continue par une remontée de l’Ardèche en balcon, jusqu’au Dolmen du Chanet (au milieu d’une chênaie d’où son nom), un des très nombreux vestiges de mégalithes parsemant les gorges (800 dolmens connus en Ardèche). Un spécimen d’homo spelaius schtroumphus en goguette est pris en flagrant délit de boulottage de salsepareille en pleine réserve naturelle. On poursuit ensuite vers l’ancienne maison forestière, en ramassant quelques rosés des prés et un boletus sp, parmi les cadavres de canettes de cervisae sp (décidément, les chasseurs sont réellement les Vrais défenseurs de la Nature…). Arrivés à la voiture (qui n’a pas bougé, heureusement), on pose notre récolte pour aller faire un tour à l’entrée de Rochas, histoire de pouvoir dire « On l’a fait, Midroï-Rochas par le Dolmen, ça passe !! ». On ne s’y attardera pas pour la raison expliquée plus bas.

Petit retour en arrière (nécessaire pour ne pas couper le fil du récit)… A la sortie de Midroï (ou à l’entrée, comprend qui veut), Bertrand (gestionnaire du Césame) nous appelle en nous expliquant qu’il s’inquiète pour la quantité de gaz restant dans les bouteilles du Césame, et qu’il n’y en a plus en réserve. Notre prochaine mission sera donc, arrivés au gîte, de gérer ça pour que le week-end spéléo-gastro-logique ne tourne pas en eau de boudin (antillais) (et cru).

En arrivant au gîte, on retrouve JR et Nicole déjà pintés au thym (et la récolte était fructueuse !). Après avoir fait de la place dans la Clio, on essaie d’y charger les deux bouteilles de 35kg, mais la commerciale n’est malheureusement pas à la hauteur (ou plutôt longueur) et les deux bouteilles ne passeront pas. C’est avec l’aide de la voiture de JR qu’on peut emporter en convoi les deux bouteilles, pour aller chercher les petites sœurs bien remplis (qui n’en sont pas moins grandes). Le remplacement se fait sans souci, juste avant l’arrivée des participants aux diverses sorties sous terre. Y’a pas à dire, au final, heureusement qu’on n’avait pas prévu d’aller sous terre.

CR Kévin et Audrey

Soirée sous les tropiques – La Réunion lé là

S’il y a une chose dont on était sûr pour ce week-end Ardèche, c’est qu’on allait manger, BIEN MANGER ! On prévoit les menus bien à l’avance contrairement aux cavités (on verra bien sur place 🙂 ) . J’annonce la couleur avec mon rougail saucisses que j’avais déjà cuisiné pour le club il y a 2 ans et demi lors d’un séjour à Hyelzas .

Je fais saliver mes convives en spoilant les courses : bouchons, samoussas, bonbons piment, gratons créole, rhum pour le punch, pâte piment vert, mangues et ananas annoncent déjà un repas gargantuesque!

10L de punch préparés par Ptit Nico
Samoussas, bonbons piments, bouchons, gratons

A mon retour de Pèbres (à la bourre), je suis attendue de pied ferme par les membres affamés ! Heureusement tous les préparatifs ont été lancés avant mon arrivée : riz cuit, saucisses bouillies, oignons/tomates/ail coupés (merci à tous ceux qui ont mis la main à la pâte <3). Sans passer par la case douche, je me lance donc dans la cuisson du rougail (lien vers une recette) et on enfourne les apéros. Le four a du mal à cuire les samoussas… tant pis je fais frire tout ça dans un bain d’huile (le gras c’est la vie <3).

Alé le rougail lé prêt, met’ à zot à table !
Apéro time !

C’est littéralement après un gavage apéritif titanesque jusqu’à plus faim (n’est-ce pas Franck :-p) et plusieurs litres de punch (Seb en a presque oublié sa chartreuse pour tout vous dire) que nous passons enfin à table (heureusement que l’estomac est élastique). Photo de groupe, puis ovation générale qui me réchauffe particulièrement le cœur. De nature réservée, je ne suis pas toujours très expressive alors je tiens particulièrement à vous dire que c’est vraiment un réel plaisir pour moi de partager un peu de mon île avec vous tous !

Bon appétit

JC met l’ambiance musicale avec quelques sons en provenance directe du 974, ca lé bon mêm ! Certains se testent à la pâte de piment avec succès ou dans la douleur (pauvre lapinou). Certains ont des ressources inattendues et arrivent à se resservir une 2ème assiette pendant que Franck tourne de l’œil tellement il n’en peut plus ! Spéciale dédicace à Audrey qui a tout gouté bien que je n’avais rien prévu de végétarien. Pour finir en beauté, gâteau à l’ananas préparé par Kat pour son anniversaire, excellent qui plus est lorsque imbibé du rhum arrangé préparé par Franck.

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Le reste de la soirée continue dans la bonne humeur : sur le dancefloor pour certains (Yves et Christophe sont à fond !), ou autour d’un jeu de société pour d’autres.

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Soirée à refaire lors d’une prochaine occasion, cette fois avec un carry poulet, un bœuf ou poisson massalé pourquoi pas … je vous laisse saliver ;-D

CR par Ptite Flo

P’tite pensée aux absents que nous aurions aimé avoir avec nous ce soir là !

Dimanche

Traversée Despeysse – Saint-Marcel

Participants : Charline, JC, Axel, Franck et Yves

Plein de doute et le cœur lourd de me relancer dans cette traversée Despeysse – Saint Marcel pour la 4eme fois. Allais-je enfin réussir ?

Pour ceux qui n’auraient pas suivi toutes mes tentatives précédentes :

La première, il y a déjà bien longtemps, je n’étais qu’un jeune spéléo (et oui j’ai été jeune bande de petits morveux …), on démarre de Despeysse, on descend, on mange et on remonte par là où nous sommes descendus. On m’apprendra en sortant qu’on pouvait faire la traversée ! Snif 1 !

La seconde, l’idée était qu’un groupe fasse le sens Despeysse vers Saint Marcel et l’autre groupe dans l’autre sens, pourquoi avoir choisi la première option ? ! Car comme beaucoup le savent, dans ce sens il n’y pas de fléchage et forcément ce qui devait arriver arriva, on s’est paumé il a fallu faire demi-tour … snif numero 2 !

La troisième, alors là pas de problème de sens, nous partons pour Despeysse vers St Marcel. L’’objectif ? Tout le monde est ok pour la traversée, bon alors … que s’est-il passé, bein presque à la fin, la voûte mouillante, bein elle mouillait « bazu » ! Il a fallu faire demi-tour. Et de trois snif !!

La quatrième, Ha nous y voilà enfin, une équipe de gagnant(e)s, les meilleurs, pas question de faire demi-tour cette fois. Comme dirait notre JC, paf, grrrr, … et voilà tout est équipé par Axel, contrôlé (un peu) par Charline qui est seconde, confirmé par moi et modifié comme ils peuvent par Franck et JC. Il faut qu’on batte aussi le fameux record de notre président Gros Nico. Trente minutes la traversée à son époque où les descendeurs n’étaient pas permis car trop lents …

Aujourd’hui les descendeurs sont obligatoires, alors comment aller plus vite ? Facile, vous faites comme Franck, vous jetez (par erreur) votre « Romer » en bas du puits ! Est-ce que ça marche, bein non … évidemment. De plus pour battre des records, il faut peut-être pas partir avec un JC très joueur qui essaie désespérément d’ajouter des nœuds sur les cordes pour bloquer ses petits copains à la descente, mais comme il n’a pas trop le compas dans l’oeil, le nœud est toujours trop bas.

Tout se passait bien, l’équipe soudée comme les cinq doigts de la main, nous avancions dans les grandes galeries, JC devant, je lui emboîtais le pas, Franck derrière, puis le reste de la troupe.

Un petit toboggan, je me met sur les fesses, je glisse prudemment derrière JC, je tente de me relever, je sens quelque chose qui me retient (mon mini-kit) … et au lieu d’aller dans le sens que la logique aurait voulu, me voilà faire une lapinette de 90 degrés sur la gauche, le kit sur mon dos et le poids de mon (gros) cerveau m’entraînent inexorablement en avant. Par chance je tomberais la tête première dans de la boue, le choc pour mes cervicales ne sera pas violent, juste quelques douleurs à un doigt et au coude. Ouf, plus de peur que de mal, il manquerait plus que pour cette quatrième tentative, nous devions déclencher les secours !

A chaque bifurcation, je fais remarquer à l’équipe quelle direction nous prenons, afin que si nous devions faire demi-tour, ça ne soit pas la galère.

Nous arrivons à la voûte mouillante, un second Ouf, elle est pas du tout mouillante, nous passons sans encombre.

Nous débouchons ensuite vers la partie touristique que nous visiterons.

L’arrivée au gîte est formidable, nous sommes accueillis comme des héros. Merci les copains de votre soutien pendant toutes ces années qui m’aura permis de réussir enfin !!

Un grand merci à Julien, JC et PtitNico qui auront le courage de partir déséquiper le soir même !

TPST : Heu… environ 7H je crois

CR par Yves

Saint-Marcel

Petite sortie d’initiation avec une grande partie de la famille Huet

SCV : Julien, Petit Nico, Petite Flo, Marine, Bérengère

Initiés : Christian, Amandine, Laure, Thomas, Marie-Laure, Léo (10 ans), Lohan (7 ans)

La famille Huet part du gite des Vans vers 9h et file récupérer la clef de la porte d’entrée de Saint-Marcel sur Bidon, chemin de la charrette.

On retrouve les loulous du club vers 10h à proximité du parking touristique de la grotte Saint-Marcel. Il fait froid à l’extérieur mais on le sait il ne faut pas trop se couvrir car à l’intérieur on aura trop chaud !

On n’utilise pas la clef pour l’ouverture de la barrière et on effectue donc la marche d’approche comme tout bon marcheur qui se respecte !

Arrivés au porche d’entrée, on s’équipe et on aide à l’équipement de nos nouvelles recrues à la journée. Petite Flo fait la photo de groupe, Juju les explications traditionnelles et on part s’engouffrer dans Saint-Marcel !

Très rapidement on constate un nombre important de chauves-souris, l’hibernation a commencé. On prend soin de ne pas les déranger tout en les montrant aux enfants, c’est quand même une occasion unique de les voir de si près ! On progresse dans la galerie avec ses beaux volumes jusqu’à arriver aux premières hostilités : la grande échelle !

Il y aura 2 écoles : ceux qui montent à l’échelle avec un bloqueur de sécurité sur corde et ceux qui vont remonter de façon traditionnelle. Tout le monde s’en sort très bien en découvrant la quincaillerie et les techniques, il faut dire qu’ils ont une bonne équipe à leurs petits soins !

Après avoir franchi la main courante et s’être éloignés de la tête du puits, on fait une petite pause pour poser les baudriers et boire de l’eau. On doit rejoindre nos collègues de la traversée Despeysse / Saint-Marcel à 15h au niveau de l’échelle. Il est déjà midi, il commence à se faire faim. Qu’à cela ne tienne, on mangera avant et on les rejoindra pour 15h.

On reprend notre petite marche dans la galerie, on amorce la montée un peu glissante et on arrive à la partie touristique. La grotte étant fermée au public depuis le 1er Novembre on a vraiment loisir de pouvoir la visiter tranquillement. C’est quand même très joli, on prend des photos.

On aperçoit d’autres groupes accompagnés de pros, une tyrolienne a d’ailleurs été installée en hauteur !

En arrivant au niveau de l’escalier d’entrée de la partie touristique, on constate que du matériel de musique et d’ingénierie son est laissé en plan, comme si un concert venait de se terminer. On traverse le passage en prenant soin de ne pas toucher au matériel. On trouve, peu de temps après, un endroit sympathique pour manger. On décide de poursuivre dans la galerie où de belles photos nous attendent encore ! Et pis l’heure du rdv approchant on rebrousse tranquillement le chemin pour retourner à l’échelle.

Nos copains de la traversée sont en retard mais ce n’est pas grave, on en profite pour faire descendre notre tribu. Certains descendront par l’échelle avec une assurance gérée par Petit Nico et d’autres descendront avec le descendeur avec Juju en tête du puits. Flo, Marine et moi on contre-assure au besoin en bas.

Léo et Lohan remonteront et descendront plusieurs fois et Lohan fera même la deuxième fois avec le descendeur avec Petit Nico longé à lui à ses côtés au cas où. Tout le monde est ravi, on est toutefois enfermé dans la grotte vu qu’on a laissé les clefs pour nos copains au niveau de la trappe touristique.

On profitera de la sortie du groupe avec le BE pour retrouver la liberté. Enfin pour Lohan la liberté avait déjà été retrouvée car pour un enfant de 7 ans de son gabarit pas besoin de clé pour visiter Saint-Marcel !! Si vous avez une étroiture difficile à passer vous savez qui appeler !

A peine arrivés aux voitures nos copains de la traversée : Franck, JC, Charline, Petit Lapin, Axel arrivent également. Ils sont plein de boue sûrement en raison d’un combat sans relâche ! Petit lapin nous raconte qu’il a fait une chute spectaculaire sur la tête (à lire sur le CR de la traversée).

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TPST : environ 5h

CR par Bérengère

Armédia

Participants : Audrey, Kevin, Seb, Kat et Christophe

Dans la continuité de l’équipe du samedi, un petit groupe est partant pour faire une sortie à Armédia ce dimanche, et découvrir les merveilles renfermées dans ce trou. On prépare le matos un peu en vrac le matin, ça va être léger vu que c’est déjà équipé, mais on prépare aussi de quoi faire les Oublis dans la foulée.

Le trajet aller est assez long finalement, et on arrive au parking vers 10h30 bien tassé. Le temps de s’équiper, on voit arriver la voiture de JR qui, avec Nicole, ont prévu de venir voir l’entrée et faire un tour en surface (je garde le suspense en en dévoilant un peu, ça aura de l’importance pour la suite de la journée, tadadamm…).

La descente dans le trou se passe bien, mis à part qu’on trouve que les boucles de fractio sont un peu longues, même Christophe, malgré son allonge importante et son déhanché légendaire, n’arrivera que rarement à s’en servir pour se délonger. Un peu étonnant vu que l’équipement a été fait par Axel et P’tit Nico ! L’arrivée dans la grande salle à la base des puits met bien dans l’ambiance, les excentriques et les carottes blanches sortant du plafond sont du plus bel effet.

Seb et Audrey dans les derniers fractios

Une fois tout le monde en bas, on poursuit la progression dans la partie plus horizontale. La découverte de splendeurs (osons le mot) est quasi permanente, entre couteau à dents de scie, excentrique en 5, draperies transparentes et feux d’artifices figés (le plus simple pour se rendre compte, c’est d’y aller voir par soi-même).

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Le dernier passage commence par une remontée sur une coulée de calcite bien glissante, dans laquelle des gougeons restant de l’explo sont autant d’aides que de pièges pour les bottes, il faudra faire attention à la descente au risque de se faire perforer le popotin. La dernière salle, défendue par une étroiture relative, est bien jolie, mais le lac du fond ne sera pas pour nous, aucune corde n’en permet l’accès, et de toute façon les topos récupérées mentionnent que c’est un poil craignos, et que le bas est bien crade ; on l’admirera d’en haut.

Kat dans la dernière salle au-dessus du lac, à l’arrivée de l’ ‘étroiture’

Aucun souci à la remontée, que ce soit pour la progression ou pour le déséquipement, assuré par Audrey (on a décidé au fond que vu l’heure, et connaissant les propensions de JC à faire durer les sorties, il n’aura sans doute pas l’occasion de repasser déséquiper après sa sortie et avant la tartiflette). Même pas de Christophade sur cette sortie, les habitudes se perdent !

Une fois dehors, on attaque la marche de retour, avec la faible envie d’enchaîner par les Oublis. En effet, l’idée de se désaper pour faire le trajet puis de renfiler les combis boueuses à peine sèches ne nous enchante que moyennement. Sur le trajet, on tombe nez à nez avec Nicole faisant la sieste, qui nous annonce avoir, avec JR, trouvé un trou qu’il serait bon d’aller voir. Hop, on saute sur l’occasion, ça nous fera un deuxième trou dans la journée sans avoir à aller jusqu’aux Oublis ! Le trou en question est entouré d’un grillage, sans doute posé par les chasseurs, de guerre lasse que leurs chiens se cassent la gueule dedans, aucun spit n’est visible dans les 2 entrées, deux options, soit il n’a jamais été parcouru (peu probable vu l’endroit), soit il ne présente que peu d’intérêt.

Cela étant, on tente en full amarrage naturel, un arbre pour le départ de main courante, un autre pour la tête de puits (un peu mobile mais pas si pire), et un superbe pont rocheux pour le premier et unique fractio. Ce sera tout, au bout de 15m je touche le fond du puits. C’est beau, un peu sec, et très semblable à Armedia. Seb et Audrey me rejoignent, Cath et Christophe restent au soleil avec Nicole. Pour un peu, on pourrait penser que ça jonctionnerait en poussant un peu la désob. On trouve de la faune vivante (petits rhinolophes) et moins vivante (pas moins de 5 crânes et divers ossements non identifiés). Plusieurs indices nous indiquent que nous ne sommes pas les premiers du genre Homo à passer par là : quelques crânes sont posés sur un rebord en hauteur, loin des autres os, et des os sont regroupés en tas n’ayant rien à voir avec une position anatomique. Comble de l’indice, on trouve une petite plaquette de terre cuite (du genre tuile usée) pendue à la paroi à l’aide d’un fil de cuivre gainé de polyéthylène bleu (ça n’est manifestement pas l’œuvre d’un blaireau, ou tout du moins pas d’un mustélidé).

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A peine déçus, on remonte, et Audrey assure une fois de plus le déséquipement.

16h, le retour aux voitures est rapide, et nous avons la surprise de voir plusieurs véhicules identifiés comme ceux de DVN (Défenseurs Véritables de la Nature – aka Chasseurs) garés autour des nôtres, au moins, le risque de prendre un pruneau ou du gros sel dans les jambons en remettant des habits civils sera très limité (d’autant plus qu’aucun de nous n’a pris son vélo de compagnie aujourd’hui). Une équipe de spéléos locaux est là aussi, dans Pèbres pour le coup.

On prend le goûter à base de salade de lentilles (merci Nicole pour la préparation) avant de rentrer prendre l’apéro (on avait bien dit que ce serait un week-end spéléo-gastro-logique).

TPST : 4h (Armédia) + 30min (Trou Nicole)

CR de Kévin

Déséquipement de Despeysse

Participants : Julien, Ptit Nico et JC

CHAT NOIR !

Enfin ! ça y est ! Yves et Axel ont enfin pu effectuer cette fameuse, que dis-je, cette fabuleuse traversée… Deyspesse Saint-Marcel…

Accompagné de 2 jeunes baptisé(e)s (Charline et Franck) comme moi, nous n’avons ni nagé, ni vidé, pas même pataugé dans un p’tit siphon… dommage j’aurais bien voulu voir un lapin rouge une fois dans ma vie 😉 …

Trêve de plaisanterie, une fois sortis de St Marcel fallait bien déséquiper ! Ainsi je retrouve 2 autres compatriotes (Ptit Nico et Julien) qui veulent bien venir déséquiper et je laisse mes 4 acolytes aller préparer un bon gueuleton pour ce soir…

Nous revoilà devant la trappe… j’y suis rentré ce matin en dernier à 11h30… il est 17h45… la nuit tombe et la température aussi… vivement qu’on soit dans le trou il fera bien + chaud…

Et là, oh à mon grand désespoir… une chose m’intrigue… il me manque quelque chose… j sais pas quoi… merde… mon pantin… j’crois que j’ai dû le paumer à la fin de la traversée… juste avant la trappe… enfin j’en sais rien… tant pis… heureusement Charline est encore là pour me prêter un pantin… cool… c’est celui du club… on s’en fout… ça fera l’affaire…

Sans rien dire à mes 2 compères, je pars en dernier et ne ferme pas la trappe… question de courant d’air et de vapeur ardéchoise…

On descend comme des caluches, après des commentaires justifiés sur l’équipement, on arrive rapidement à la fin de la main courante et on commence la remontée…

Et là, chat noir, la poisse, la guigne…

La sangle du magnifique pantin du club pète… et merde… 2 Saucissons Ventriloques Canaillons se foutent de ma gueule… « CHAT NOIR t’as la poisse mec… c’est pas grave la remontée sur corde sans pantin c’est la base… y en a pas besoin »… mes oreilles sifflent…

P’tite dyneema en poche , je remets mon pantin tant bien que mal, p’tit test… ça fera l’affaire…

P’tit Nico veut déséquiper, Julien passe devant et on attaque la remontée…

Vu qu’ils m’ont bien charrié, j’dis à Julien que finalement il utilise bien son pantin malgré ses dires…

Et là ! CHAT NOIR, signe obscur du St Père, guignasse… la sangle du pantin de Julien pète… j’en peux plus… Mdr… je m’arrête 5 minutes… prépare une ptite tisane et attend ptit Nico… pour le prévenir qu’il rôde 1 chat noir… 1 fouine… 1 blaireau… en même temps j’ai pas fermé la trappe… y’a possibilité d’en croiser 1 s’il avait l’envie de se mettre au chaud…

D’en haut, j’entends Julien qui meugle… CHAT NOIR… CHAT NOIR… en plus, t’as pas fermé la trappe… y a un courant d’air de dingue et il sent les effluves de ma tisane ardéchoise 😉

Enfin, finalement on déséquipe tranquillou… j’ai pas envie de sortir de Despeysse… il fait tellement bon… heureusement les autres nous ont préparé un bon gueuleton et l’histoire du chat noir de Despeysse restera à jamais dans les fins fonds des abîmes ardéchoises…

TPST : 2h

CR par JC

Soirée Savoyarde – In Tartiflette we trust

Et c’est reparti pour une 2ème soirée riche en calories et en rigolade ! On quitte la Réunion pour atterrir en Savoie et déguster son fromage roi : le Reblochon !

Après nous avoir régalé de quelques spécialités de Lorraine, Charline se met aux fourneaux pour nous concocter une magnifique tartiflette.

Une fois rassasiés, on enchaîne jeux divers et variés : l’indétrônable « tour de table » réussi avec plus ou moins de succès, le « attrape le carton de bière juste avec tes dents  » qui vire rapidement vers un « lèche le sol, les microbes c’est bon pour la santé », et on terminera par un « jeu des mains (mais pas de vilains) » pour tester nos réflexes et concentration après quelques verres.

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En bref, une excellente soirée !

Lundi

Aven de Noël

Participants : Charline, JC, Franck, Axel et Yves

Troisième et dernier départ du week-end. Clairement, on est de moins en moins frais. On charge la voiture et on part pour Noël. Francky est aux commandes, Yves copilote, JC, Axel et moi supportons vaillement les méandres des routes ardèchoises à l’arrière.

Première bonne surprise en arrivant à la trappe : l’équipement semble être posé en fixe. Ne sachant pas si l’intégralité de la grotte est équipée, on descend quand même les kits.

La grotte commence par une succession de petits puits plutôt étroits, avec quelques alternances en main courante. Après quelques puits, on arrive au sommet d’un grand puits de soixante-dix mètres (?), fractionné une fois. Le puit n’est pas aussi large que haut, mais presque. On se croirait dans une cathédrale. Pour ma part, c’est la première fois que je suis confrontée à de tels volumes (surtout en étant suspendue en haut des-dits volumes et non pas sur le plancher des vaches). On commence la descente, tout doucement car les cordes sont sèches, et je fais la connaissance de l’effet yoyo. Pour la première fois dans une descente de puits, je ne suis pas à 100% rassurée. Est-ce-du au volume impressionnant du puits ? Peut-être. En tout cas la corde semble bien fine et la chute, longue.

Arrivé en bas, JC nous prévient : ça gaze un peu. Si on est essoufflé et qu’on commence à avoir mal à la tête, on le signale tout de suite et on fait demi-tour. Capito. On commence à se balader dans l’immense galerie, c’est magnifique. Ca scintille blanc sur les murs, on se sent tout petit aux côtés de gours fossiles immenses, ou géants à côté de nombreuses et fines fistuleuses. On part dans une galerie adjacente à la recherche d’un squelette de chauve-souris calcifié. On sera nombreux à passer devant, à l’aller comme au retour, sans le trouver – heureusement que l’oeil acéré de JC le remarque in-extremis (nota bene : il est sur le mur de droite, dans le sens de l’aller).

On se pause pour pic-niquer, Axel part rapidement explorer une petite galerie supérieure (multicolore selon ses dires), et on revient lentement sur nos pas en allant jeter des coups d’oeil à gauche à droite. A vrai dire, on essaie de garder des forces en pensant à la grande remontée qui se prépare, surtout que nous sommes quelques uns à ressentir un léger manque d’oxygène. De retour au pied du puits, hydratation, barres de céréales et Yves attaque la première remontée. Je lui emboite le pas une fois le frac’ franchi, suivie de Francky, Axel et JC (les deux derniers remontant les kits de corde bien inutilement descendus au fond de la grotte). La remontée est bien moins anxiogène que la descente et même plutôt amusante ! Arrivés en haut, Yves et moi préparons un bon thé bien chaud pour les suivants, qui ne tardent pas à sortir. On partage ces derniers moments, avant de rejoindre le reste du groupe, de se dire au revoir et retrouver chacun ses pénates avant le dur retour au boulot le lendemain.

CR par Charline

TPST : 6h ?

Midroï

Participants : Marine, Flo, Audrey, Kevin, Julien, Seb et Ptit Nico

Audrey et Kevin ont repéré les lieux samedi pour tenter la traversée Rochas – Midroï. Les conditions semblent réunies pour une réussite. On a bon espoir que le siphon soit désamorcé.

Cependant, la difficulté des cavités visées aujourd’hui (aven de Noël et traversée Rochas – Midroï) n’est pas adaptée à tout le monde du groupe. Nous nous contenterons donc de l’exploration de l’aven de Midroï.

Après avoir nettoyé et libéré le gîte, on se dirige en direction des gorges de l’Ardèche. On attaque la descente sur la piste bétonnée jusqu’au bivouac du Gournier puis on longe la rivière pour atteindre l’entrée du trou. Il fait beau et le coin est magnifique. C’est dommage d’aller sous terre par un temps pareil.

On s’engage quand même dans cet antre qui nous attire. Dès l’entrée, les volumes sont sympathiques. Après quelques glissades dans la boue, on arrive au lac. Julien se colle à l’équipement de la vire au dessus du lac. On en profite pour prendre des photos et manger. Pendant ce temps, à une trentaine de kilomètres de là, se produisait un tremblement de terre ressenti jusqu’à Lyon. Ça pourrait expliquer les petits cailloux qui tombaient dans le lac pendant que Julien équipait la main courante. À moins que ce ne soit Julien, lui-même, qui les faisait tomber de la parois en équipant. En vrai, on n’a rien ressenti et on ne se doutait de rien avant d’être ressortis et découvrir messages inquiets sur nos téléphones.

Une fois restauré, Kevin rejoint Julien sur la vire pour tricoter un peu et lui passer une partie de son matos perso. Je les rejoins sur la fin pour rajouter encore un peu de matos. Les autres suivent pas loin derrière. Marine est bien entourée entre Audrey et Seb pour l’aider à passer cette longue main courante. Julien a le temps de manger pendant que tout le monde le traverse.

On continue ensuite notre progression dans de beaux volumes. On rencontre de nombreuses formes de concrétionnement comme des gours, des pis de vaches et pleins d’autres trucs comme, par exemple, un papillon mangé par un champignon, des chauves souris moisies. On traverse une première vasque remplie d’eau à l’aide d’une main courante en fixe tonchée dont l’âme est apparente sur une dizaine de centimètres. Peu après, une nouvelle vasque nous barre le chemin. Il faut passer sur une vire non équipée et un peu exposée. Marine préférera nous attendre ici. On continue notre exploration dans un dédale de galeries bien concrétionnées en choux-fleurs, pis de vache… On en profite pour faire quelques photos sur le chemin. Au bout du moment on songe à faire demi-tour pour rejoindre Marine qui nous attend depuis 40min maintenant. À ce moment, on se rend compte on est déjà passé par ici et 5 minutes plus tard, on retrouve Marine au bord de sa vasque. On a fait une belle petite boucle mais il reste encore de nombreuses galeries à explorer.

On entame notre retour. Je m’occupe du déséquipement de la vire du lac pendant que Marine, Seb, Julien et Kevin remontent à la voiture. C’est pas toujours évident, les pieds glissent et il n’y a pas beaucoup de prises pour les mains. Heureusement, la vire est brochée, ça évite de devoir dévisser les plaquettes. C’est déjà ça de gagné. À un moment, j’ai un pied qui glisse et je me prends un beau pendule. Flo et Audrey, restée à proximité s’inquiètent. Plus de peur que de mal, je n’ai rien mais je suis un peu secoué. La suite du déséquipement se passera mieux hormis au moment de défaire un cabestan bien tanké sans que je puisse me longer sur le point suivant. J’ai bien dû passer un quart d’heure, qui m’a paru une éternité, à essayer de le défaire.

Une fois dehors, ce n’est pas fini. Il nous reste encore toute la remontée bien raide jusqu’à la voiture. Alors qu’on est encore au niveau de l’Ardèche, les autres nous font coucou depuis le chemin beaucoup plus haut. Là, on se rend compte du dénivelé que nous devons remonter. Ça nous paraît immense. On monte doucement mais sûrement. Une fois à la voiture, on apprend que nos camarades sont déjà ressortis de l’aven de Noël et nous rejoignent pour le goûter. Ils ont été rapides! On est impressionné.

De notre côté, cette cavité aura été une belle découverte. C’est vraiment joli et il reste encore plein de chose voir dedans. À refaire.

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TPST : environ 6h

CR par Ptit Nico

Bonus vidéo souvenir

Crédit vidéo : Montage par Charline

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