Participants : Mattéo, Séb, Julien
Nouvelle visite au Trou Lisse. Suite au dernier passage, Julien avait l’idée d’une désob dans la grande salle, là où se perd la cascade issue de la voûte mouillante. Un créneau se libère ce WE, pendant que les grimpeurs-euses du club vont faire se faire rincer tout le WE à Buis les Baronnies… (mais quelle idée d’aller faire un WE d’escalade à la Toussaint?)
On se retrouver vers 7h30 au club (7h30 et quelques pour Julien, normal). Séb profite de la route pour reposer ces paupières, étonnant…
La météo est relativement douce (10° env), humide mais sèche (comprendre qu’il ne pleut pas mais qu’il ne faut pas grand chose pour qu’on prenne la flotte).
De fil en aiguille, il est 11h40 quand nous rentrons sous terre. On descend tranquillou, en encadrant Mattéo et le conseillant sur les meilleurs options à prendre.
Dans la grande interstrate, on se dit qu’il faudra bien rééquiper tout ça un jour : la main courante dans les pieds est bien sale et des mains courantes + tête de puits en mono-point, c’est moche. Ayant le kit boom, on en profite pour percer 2 lunulles que nous pourrons équiper une prochaine fois.
Sur l’un des derniers puits, on observe 2 chauves-souris placées proche de la ligne de descente. Puis une nouvelle dans la corde remontante avant la grande salle, atteinte en 1h40 environ.
Julien, en tête, se dirige vers la dézob du jour, et revient vite… Une nouvelle chauve souris se trouve à 1,5 m du pas de tir, et nous n’avons pas une grande motivation à l’envoyer rejoindre Thomas Pesquet en orbite… Retour au pied de la grande salle pour un repas bien mérité.
On se donne 3 options : aller après la voûte mouillante (pas sûr que la chauve-souris apprécie la douche), fouiller la trémie de la grande salle ou s’offrir un retour pas trop tardif sur Lyon. A l’unanimité, c’est la 3ème option qui est choisie !
On fait donc demi-tour pour remonter sur un rythme plutôt tranquille (le perfo pesant autant à la montée qu’à la descente). En levant les yeux, on voit mieux les chauves-souris. Julien arrive à 20 spécimens, répartis entre l’entrée de l’interstrate et la grande salle, décompte atteint sans fouiller les secteurs. Il s’agissait éventuellement de spécimens Myotis mystacinus / brandtii / alcathoe ou daubentonii (petites oreilles, ventre poilu gris clair, dos poilu gris foncé, a priori bien endormies), à vu de non-spécialiste.
Ah, petit détail étonnant : le courant d’air était clairement aspirant. Peut-être un bon point pour mener des explos profondes en période hivernale? A condition que nous puissions désyphonner, et donc que la chauve-souris mal placée aille trouver un gîte moins exposé…
Remontée en 1h40 également, pour un TPST de 4h30 environ.