Trou Qui Souffle – 05-06-2021

Participants : Luc, Pef, Axel, Franck, Poney, Bérengère

Enkittage fait la veille (vendredi soir), tout commence après une nuit très pluvieuse interrompue mélodieusement à 6h du matin par un réveil.

Luc me récupère à domicile afin de pouvoir honorer le rdv bien matinal de 7h au club. On décolle dans la foulée : la pef mobile et la Luc titine sont en route pour rejoindre Franck sur Bourgoin-Jallieu. Ce fut un véritable jeu de piste : tout y passe : l’aire de covoiturage, l’adresse de son domicile et même l’Institut de Formation des Soins Infirmiers : il est où le docteur ?? Petit détour touristique sur Bourgoin réussi !

Il avait les bras chargés de sandwichs et viennoiseries gentiment récupérés pour toute l’équipe 🙂

Nous arrivons au niveau de l’entrée du trou à 9h15 et Poney fait remarquer à juste titre que c’est la sortie spéléo avec la marche d’approche la plus courte qu’il puisse exister.

Le ciel est gris et cet air glacial soufflant ressenti à l’entrée nous confirme que bah vous voyez l’Ardèche ? Ce n’est pas là !

Aussi étonnant que cela puisse paraitre, seuls Axel et moi « connaissons » TQS, et cela remonte à week-end de stage perf de 2016.

Les sages du club (comprendre Pef et Poney) commencent à équiper : souvenirs nostalgiques de moments passés ensemble en symbiose. On ne tarde pas trop à les rejoindre (sait-on jamais !). Après un 1er puits de quelques mètres, on arrive sur une plateforme métallique aménagée et une échelle est installée pour assurer l’accès en période hivernale (la route d’accès au trou sert d’ailleurs de piste de fond).

Il y a ensuite une petite marche pour arriver un petit ressaut « cascade » qui mène sur une salle avec un cairn central et où il faut suivre le cours de l’eau pour arriver à une main courante équipée en fixe (changée en mai 2021, au top).

C’est à ce moment-là que je rebrousse chemin. Pourquoi me direz-vous ? Car mon téléphone est resté bien évidence sur le siège passager de la voiture de Luc et que je ne voulais pas que sa voiture soit fracturée.

Axel, qui a fini par me joindre dans cette mission « retour à la surface », et moi retrouvons le reste de l’équipe après le puits et c’est là qu’on décide de manger. Nous n’hésitons pas à utiliser nos spéléoponchos et bougies, température et humidité de la grotte obligent !

Ils nous expliquent que le kit laissé à la main courante par Axel était contre toutes attentes le numéro 2, que les kits ont été inversés, et l’équipement s’est fait avec les cordes à portée de main. Et jusque là tout se passe pour le mieux. Poney prend soin de bien noter le matériel utilisé afin d’enrichir le site du club avec une nouvelle fiche d’équipement.

On passe par la salle de la Vire, quelques puits jusqu’à arriver au Puits. Une petite prudence de « parcours » est à noter. Il est à descendre de 4 mètres environ afin de rejoindre une lucarne située sur la gauche. Une flèche est d’ailleurs visible sur paroi. Si quelqu’un vous dit de descendre « complétement en bas », n’y allez pas, c’est un piège qui n’aura pour seul mérite de vous faire pratiquer une conversion.

Derrière cette lucarne, autre ambiance : le réseau jusqu’alors bien aquatique, devient une galerie où la température est bien + chaude et où le sol fait place à de la terre sèche. Seule une grosse vasque interrompt cela, une main courante est équipée sur la gauche mais vous pouvez aussi vous engouffrez dedans en allant tout droit, ça marche aussi avec des bottes !

On arrive ensuite à un carrefour avec un fléchage à gauche et avec le numéro 67 manuscrit: c’est justement pour accéder à la traversée avec Saints de Glace. Notre objectif étant d’atteindre le réseau Cigale nous ne suivons pas le fléchage et nous nous engageons sur la droite.

On arrive ensuite à un plan incliné qui symbolise un nouveau départ de main courante pour rejoindre le Puits Cigale. Le fractionnement de ce puits, derrière un éperon rocheux, n’est ni évident à trouver, ni à équiper.

Puis une remontée de corde. nous attend grâce à une corde équipée en fixe.

Nous arrivons ensuite à une belle rivière souterraine avec des parois tachetées de noir, ce qui nous évoque la panthère ou autre félin, bref très jolie.

Nous faisons alors demi-tour histoire de respecter notre heure de sortie fixée avec Julien, notre équipe de surface.

Le retour se fait sans encombre : Luc est motivé à déséquiper, Pef et Séb ferment la marche avec lui.

Axel, Franck et moi prenons l’avant du groupe. Nous marquons des temps d’arrêt pour ne pas trop les distancer mais ils remontent de manière efficace.

Arrivés aux voitures, nous dégustons les bières récupérées au club et qui nous avaient attendu bien sagement dans la glacière : un vrai plaisir ce moment d’après-sortie !

Ce que ce Compte-rendu ne dit pas :

  • une personne a réussi à se perdre dans la galerie à proximité de l’entrée
  • une personne a été victime de blagues pendant cette sortie
  • il est possible que ces 2 personnes soient la même.

Merci pour cette belle ambiance, tout ne pourra pas être retranscrit dans ce compte-rendu mais c’est à refaire !!

TPSTTQS : 9h environ

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