Traversée Coufin-Chevaline ou plutôt balade dans Chevaline – 07-01-2024

Participants : Emmeline, Petit Lapin, PeF, Maxime
TPST : environ 5-6h

Après avoir fait il y 2 ans la traversée Couffin-Chevaline avec Isa et notre amie DE (et un 4ème compagnon), nous étions désireux de retourner nous aventurer dans ce trou ô combien magnifique.

Isa se chargera de toute la phase organisation et deux équipes sont constituées : une pour le premier week-end (nous) et une pour le week-end suivant.

La météo le jour J nous a posé beaucoup de questions (elle était bien différente de ma précédente sortie) : seuil pluie/neige, quantité d’eau dans le réseau, état de la route, …
L’arrivée dans le dernier village, point de rencontre avec le spéléo du club en charge de la gestion du trou, sous la pluie, renforce nos questionnements.

Nous décidons d’aller voir ce qu’il en est et la conduite sur neige est une expérimentation intéressante. Je procède sous les conseils avisés de PeF et Emmeline. Isa restera à l’extérieure et sera notre sonnette.

Le contact nous indique que nous ne mettrons la combinaison néoprène qu’une fois la première partie aquatique suivie de la partie sèche passée pour éviter la surchauffe et l’inconfort dans les déplacements (contraste avec ma précédent expérience ou nous l’avions mise dès le départ et qui ne me laisse pas de souvenir d’inconfort).

Le changement de tenue, certes sous le porche de l’infrastructure d’accueil de la grotte de Choranche nous protège des chutes de neige, mais pas du froid mordant. Nous sommes efficaces et filons vers l’entrée de Choranche, non sans constater une cascade chargée à bloc sortant du lac d’entrée de Gournier.

Notre compagnon local nous amène devant le début de la traversée et nous explique comment il évalue la praticabilité de la traversée grâce à kit sac mis à l’horizontal entre le toit (très bas) et le niveau de l’eau. Pas de change l’eau déborde sur le sac, nous devons donc renoncer à passer dans ce sens et partir pour remonter dans Chevaline.

Après, avoir laissé les gradins, nous passons par la chatière et commençons notre remontée notre remontée dans la partie sèche, où je regrette d’avoir suivi le « challenge » de Petit lapin de ne pas mettre mes genouillères… terible erreur en marche à quatre pattes.

Vient la partie humide, nous nous habillons et Emmeline décide de me suivre et ne pas mettre la veste, seulement le long john et la sur-combinaison. Nous voilà parti par une immersion quasi totale avec environ 25/30 cm de d’espace entre le toit et le niveau d’eau sur 2/3 mètres.
S’en suit les multiples remontées de vasques. La traversée dans ce sens est beaucoup plus fatigante physiquement. La remontée dans les vasques est parfois compliquée, entre le niveau d’eau, les prises de pieds et mains glissantes si ce n’est absente, … Nous nous entraidons mais le temps file rapidement et nous décidons de repartir à l’entrée.

Revêtu de notre combinaison néoprène nous retournons du côté de Couffin pour expérimenter, pour certains le début de la traversée… marche accroupie, tête à l’horizontal, oreille dans l’eau… conclusion : quand on a pas de kit on évalue au physique … oreille dans l’eau ça passe pas, oreille hors d’eau ça passe.

Nous sortons la tête pleine de souvenirs et retrouvons le paysage enneigé, direction la maison.

Rédacteur : Maxime (même si je n’étais pas le désigné:p)

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