Ce week-end, prévu et annoncé de longue date, avait un double objectif :
– D’une part, filmer la reconstitution de la découverte de cette cavité ainsi que reprendre certaines séquences faites en juillet 2014 avec la participation de Jean-Pierre POINAS et Claude CASSÉ, les deux inventeurs (= découvreurs) ;
– D’autre part, faire intervenir les « actrices » au cours de ces séquences au Trou qu’On Voit et en profiter pour tourner, toujours avec elles, des séquences sur « la rencontre » qui, dans le scénario du film, doit servir de point de départ et d’introduction.
Les préparatifs
Ils n’ont pas été simples, loin s’en faut, en raison de défections au sein du SCV et de la période estivale où il n’est pas facile de trouver gîte et couverts.
Une réunion préparatoire avait eu lieu le mardi 2 juillet, au local du SCV, avec Jacques ROMESTAN, Jacques LACHIZE, Jean-Claude GARNIER, Alain GRESSE et Michel PHILIPPE au cours de laquelle il avait été décidé de profiter du samedi pour équiper les vires d’accès au Trou qu’On Voit afin de ne pas perdre de temps pour la reconstitution de la découverte, par le haut et non pas par la vire, prévue le dimanche. On avait également travaillé sur les séquences à envisager avec les « actrices ».
Dans les jours qui suivirent, Michel rédigeait un petit document sur la façon dont il percevait le rôle des « actrices » dans le scénario général du film (cf. annexe 1). Compte tenu de ce document ainsi que des discussions que nous avions eues le 2 juillet, Jack proposait un programme très précis, notamment pour tourner « la rencontre » des actrices avec Michel, qui devrait servir d’introduction au film (cf. annexe 2).
De son côté, Lionel, outre les contacts pris avec les actrices pour assurer la réalisation des scènes de la « rencontre » et la mise au point d’un plan B pour la reconstitution historique de la découverte du Trou qu’On Voit, se décarcassait pour organiser le covoiturage et l’hébergement pour ce week-end. Il faisait le point et donnait toutes les informations nécessaires dans un mail collectif, le 11 juillet.
Participants et logistique
Ont participé à ce week-end de tournage : Florence BENARD (Flo), Nicolas BRAULT (P’tit Nico), Jean-Philippe DÉGLETAGNE (Jean-Phi), Oriane DÉGLETAGNE, Jean-Claude GARNIER, Alain GRESSE (Lionel), Nicole JONARD, Jacques LACHIZE (Jack), Michel PHILIPPE et Jacques ROMESTAN (JR).
Déplacements :
voiture 1 – Jack, Jean-Phi, Oriane et Michel
voiture 2 – Jacques, Nicole et Lionel
voiture 3 – Flo et P’tit Nico
Jean-Claude étant déjà en Chartreuse
Hébergement :
à la ferme de l’Ours : Jack, Jean-Phi, Oriane et Michel
à l’hôtel du Grand Som : Jacques, Nicole et Lionel
en bivouac : Flo et P’tit Nico.
Déroulement des opérations
samedi 13 juillet
Comme d’habitude, tout le monde était à l’heure, au lieu de RV, fixé à 10 h au parking du départ du sentier allant au col de Bovinant. Après rappel des objectifs de la journée et de la préparation du matériel et sa répartition en fonction de ces objectifs, deux groupes sont constitués :
- l’un comprenant seulement Jean-Claude, JR et P’tit Nico en charge d’équiper les vires d’accès au Trou qu’On Voit et de prévoir la reconstitution historique de la découverte de cette cavité. Lourdement chargés puisque 200 m de corde sont nécessaires pour ces équipements, en plus du reste de matériel indispensable, ils prennent courageusement le chemin dès 10 h 30 pour profiter d’une moindre chaleur. Un ou deux participants supplémentaires auraient été les bienvenus … et auraient pu, par la même occasion, connaître ce fameux Trou qui avait été vu en 1973 puis que le SCV avait complètement perdu de vue et qu’on ne voyait plus mais qui a tout de même été retrouvé (difficilement) le 15 juillet 2008 … l’une des plus fabuleuses découvertes par le SCV dans ce vallon des Eparres !!! ;
- l’autre restera à proximité, à la grange du Pré Jean Roux, en vue de tourner les différentes séquences de la « rencontre ». Les chanceux !
Pour le tournage de la « rencontre », des prises de vue avec drone sont envisagées et les divers acteurs se mettent dans l’ambiance avant de commencer -et de refaire plusieurs fois- les différentes scènes prévues. Sont successivement réalisées celles avec drone qui survole la vieille grange puis le cabanon récemment restauré auprès duquel les « actrices » se trouvent bien pour passer d’agréables vacances. Puis c’est le tour des scènes du randonneur (reprises également à plusieurs reprises) qui passe par là, de la rapide descente des actrices dans le pré pour rejoindre ce randonneur, avec les dialogues qui s’ensuivent. Vers le milieu de l’après-midi, on considère que, même s’il y a certaines reprises qui ne sont pas forcément réussies, globalement il y a de quoi trouver suffisamment de bons passages en vue du montage du film.
En attendant l’autre équipe qui, jointe par téléphone, a elle aussi terminé le travail, Jack insiste pour effectuer des prises de vue pour servir de lien entre les différentes parties du film : les chaussures et les mollets du randonneur en train de marcher, vues de l’arrière, latéralement ; le mouvement du bâton fermement tenu, …
L’équipe chargée de l’équipement des vires quant à elle est parvenue, malgré beaucoup de sueur, dans la prairie de Bovinant sans problème particulier et, grâce à JR qui est déjà allé à plusieurs reprises au Trou qu’On Voit, retrouve facilement le passage pour atteindre le bas de la falaise de la Dent de l’Ours et les vires qui conduisent à la cavité (photo 1).
Comme prévu, il fallait bien les 200 m de corde et toutes les plaquettes pour équiper les vires en question (photo 2). De même, juste avant le becquet rocheux qu’il faut aujourd’hui contourner pour accéder à la cavité, le passage emprunté par Jean-Pierre POINAS et Claude CASSÉ le jour de la découverte pour descendre en rappel dans la grotte par le dessus est rapidement retrouvé et équipé en double (une corde attachée à un gros arbre pour la descente des acteurs, une autre en parallèle pour le caméraman devant filmer la descente). Les aménagements terminés, vers 14 h 30, nos trois valeureux collègues entament la descente, oh combien longue et pénible !
A 16 h 30, tout le monde se retrouve sur le parking et échange ses impressions, chacun satisfait du travail accompli.
Après avoir pris possession des lieux d’hébergement, nous nous retrouvons tous, ainsi que l’épouse et les petits enfants de Jean-Claude, à l’hôtel du Grand Som pour un apéro bien mérité puis un bon repas réparateur (Jean-Claude, femme et petits enfants sont rentrés souper chez eux, au Villard) avant d’aller se coucher, sans envisager d’aller voir le feu d’artifice.
Dimanche 14 juillet
Tout le monde se retrouve, à 8 h 30, toujours sur le parking au départ du sentier de Bovinant, et dès la répartition du matériel effectuée, les 10 participants se mettent en route. Le sentier est long et pénible, surtout pour ceux qui l’ont déjà pratiqué hier.
A 10 h 15, nous arrivons à l’embranchement du sentier qui conduit au gouffre à Maule. C’est là que se présente, sur la gauche, l’un des grands éboulis formés au pied de la falaise de la Dent de l’Ours, pratiquement à l’aplomb du Trou qu’On Voit, et l’on recherche le meilleur endroit pour filmer la « descente historique » avec drone. Ça paraît jouable, bien qu’il y ait environ 100 m de dénivelé avec l’entrée du Trou ! Jean-Phi et Nicole resteront donc là pour effectuer ces prises de vue avec drone mais ils seront en liaison avec le reste de l’équipe, par talky-walky, pour mettre en action le drone strictement au bon moment, celui de la descente des « acteurs » depuis la corniche au-dessus de l’entrée de la cavité.
Le reste de l’équipe continue la montée puis commence la partie pierrier et le départ des vires, jusqu’à la petite cavité n° 94 également découverte par le SCV en 1973 et où des aménagements ont été entrepris, à l’époque de l’exploitation du minerai de fer par les Chartreux. Comme, juste après, commence vraiment la longue approche sur des vires herbeuses, nous décidons de casser la croûte avant de procéder, déjà, à des séquences avec les actrices, pour donner quelques explications sur ces « mines » et montrer des échantillons de blocs calcaires recouverts d’oxydes de fer.
C’est également là que nous enfilons les baudriers munis des longes, pour progresser jusqu’au fameux Trou qu’On Voit (photo 3). Il a été convenu qu’on procédait aux enregistrements avec les actrices avant la reconstitution de la « descente historique ». Ces séquences, dans la grotte avec explications sur la découverte de la grotte et d’ossements de bouquetins au bas du P 11, plan de la cavité pour montrer l’utilisation de ce puits comme piège-naturel,… seront tournées de 14 h 15 à 14 h 30 environ.
Puis c’est au tour de la reconstitution historique, après avoir déjà déséquipé la main courante pour accéder à la cavité depuis les vires qui aurait été visible sur les prises de vue, de 14 h 30 à 14 h 45. Bien sûr, comme à l’accoutumée, plusieurs descentes sur corde doivent être filmées pour être certains d’avoir de bonnes prises de vue pour le montage du film. Tout se passe pour le mieux lors de ces différentes opérations, et on a même la satisfaction de voir le drone se positionner, depuis le bas du pierrier, au niveau de l’entrée pour filmer, en plus des caméras à l’extérieur et à l’intérieur de la cavité ainsi que celle manipulée par Jean-Claude depuis la corde parallèle à celle utilisée par les acteurs. Pour la petite histoire, dans de telles positions acrobatiques, Jean-Claude laisse tomber son talky-walky que l’on ne cherchera même pas à retrouver dans le pierriers quelque 100 m au-dessous.
Quoi qu’il en soit, il semble bien que toutes les séquences prévues aient été enregistrées et nous envisageons donc d’amorcer la descente avec, au fur et à mesure, la désinstallation des mains courantes et autres équipements. Il est certain que si les mains courantes n’avaient pas été mises en place hier, il aurait été bien difficile de le faire aujourd’hui, en plus des tournages.
A 15 h 30, arrivés au trou n° 94, on se libère volontiers des baudriers et ont essaye de répartir au mieux les charges puisqu’il y a les 200 m de corde à redescendre en plus des caméras, trépieds et autres accessoires nécessaires avant de continuer le retour (photo 4).
Ce n’est qu’à 17 h 30 que nous arrivons tous au parking où, après tri du matériel et suite des discussions sur cette séance de tournage, nous nous séparons pour regagner nos pénates vers 18 h.
Bien que harassés, nous sommes tous globalement satisfaits de ces deux jours puisque tous les objectifs ont été atteints, et ce dans une ambiance remarquable. Un grand merci à tous les participants.
Annexe 1
Le rôle des « actrices » dans le film
Suite à la réunion du 2 juillet 2019, voici quelques réflexions générales sur le rôle que peuvent jouer les « actrices » puis quelques propositions pour la fin du tournage.
Réflexions générales
Dans un premier temps, nous avions imaginé que les dialogues entre MP et les « actrices » en question devrait servir à annoncer et introduire les différents thèmes abordés dans le film.
Mais, en fait, pour l’instant, nous n’avons tourné des séquences avec elles que :
- dans le gouffre à Maule et en extérieur de cette cavité.
- à l’exsurgence de Noirfond (dialogue pas forcément audible en raison du bruit du torrent)
- en montant vers Bovinant, que ce soit au niveau du Trou Fumant, ou à l’oratoire,…
Elles n’ont pas fait leur apparition lors des tournages :
- aux sources du Guiers Vif et du Guiers Mort
- au Pic de l’oeillette
- dans le puits Skill
- au Trou Pi
L’objectif premier a donc été quelque peu occulté et nous ne pourrons pas disposer de séquences pour servir d’introduction à d’importants thèmes comme celui des désobstructions (au puits Skill), des figures géomorphologiques telles que les sapins d’argile, les trous de stillation, les fentes de retrait, les cupules et vagues d’érosion (toujours au puits Skill) ou encore aux séquences de fumigation et de découverte de l’entrée inférieure du Trou Pi, à la coloration (encore à faire!), …
Aussi, dans un deuxième temps, et notamment sur suggestions de Lionel, il serait sans doute opportun de repenser au rôle que les « actrices » peuvent jouer dans ce film.
Propositions
Bien que des séquences entières se dérouleront donc dans le film, en toute logique, sans les « actrices », et en tenant compte des prises de vue et enregistrements déjà effectués avec elles, pourquoi ne pas les faire intervenir au moins dans l’une des parties importantes concernant le gouffre à Maule et le Trou qu’on Voit ?
Sur suggestion de Lionel, on peut imaginer que :
- Les « actrices » croisent sur leur chemin (en balade) l’un des spéléos (MP).
- Un petit dialogue s’engage, du type : avec le SCV, on est en train de tourner un reportage sur les recherches dans le vallon des Eparres, depuis plus de 50 ans. Ce sera alors l’occasion de donner de courtes informations sur le vallon des Eparres, l’absence de ruisseau dans le vallon et donc la recherche de son parcours souterrain, quelques mots sur les découvertes les plus importantes, …
- manifestant une certaine curiosité, il leur est proposé de se joindre à l’équipe du tournage pour prendre part à la réalisation du film et, en particulier, en participant aux séquences sur le gouffre à Maule (déjà en grande partie réalisé, avec elles) et sur le Trou qu’on Voit
- Il serait peut-être bon alors, plus ou moins en conclusion du film, de reprendre une séquence ou deux à Noirfond, où l’on retrouve l’eau provenant du vallon des Eparres.
Concrètement, il faudrait alors (ce WE du 13-14 juillet), et avec participation de nos « actrices » :
- filmer la scène de la rencontre
- refilmer juste le départ depuis le parking
- ? peut-être refilmer la séquence au niveau du Trou de la Fumée (pour introduire ce qui est déjà fait avec Lionel qui explique pourquoi ce gouffre est appelé ainsi!)
- les séquences à l’entrée du gouffre à Maule puis dans la salle des boisages (en introduction de l’interview de Joëlle Dupraz … et de la reconstitution de l’extraction du minerai de fer, à tourner le WE du 14-15 septembre) ont déjà été enregistrées et paraissent utilisables
- il en est de même pour, depuis l’entrée du gouffre à Maule, montrer le Trou qu’on voit (ça me paraît bon, inutile de refaire)
- filmer l’arrivée à la prairie de Bovinant
- filmer la montée dans le pierrier pour rejoindre la vire (avec sans doute aussi des prises de vue avec drone!)
- petit arrêt et explications devant l’une des petites cavités ayant été exploitées également pour le minerai de fer
- filmer le passage des vires avec les « actrices » (y compris reprendre des séquences sur l’installation des mains courantes avec ou sans les « actrices »)
- l’arrivée au Trou qu’On Voit (indépendamment des séquences sur la reconstitution de la descente historique, depuis le haut)
- dans le Trou qu’On Voit, explications sur la présence d’os de bouquetins au fond du puits (avec prises de vue sur la topo), donc explication du fonctionnement de l’aven piège, quelques mots sur les datations des os, sur la réintroduction du bouquetin sur le massif.
De tels petits fragments de ces enregistrements, toujours avec les « actrices », pourront sans doute être utilisés en introduction (en off) pour d’autres parties du film (notamment séquences avec interview des inventeurs sur le parking et/ou dans le Trou qu’on Voit, interview avec Paul Boudin, …)
A compléter, à discuter, …
puis à improviser quelque peu sur place au moment du tournage.
M.P.
Annexe 2
Tournage
au Trou qu’on voit (TQV)
Dates : 13 et 14 juillet 2019
Organisation technique
Suite à la réunion de préparation du 2 juillet 2019
Avec Michel Philippe, Jean-Claude Garnier, Jacques Romestan, Lionel et Jack
Avec
modifications de dernières minutes en fonction de la défection des
acteurs prévus initialement
Samedi 13 :
RdV 10 :00
parking du Château
2 équipes ont été constituées
Equipe A
Qui : 4 personnes mini dont un cameraman pour
filmer l’équipement et une personne qui connaît l’entrée. JR
(guide) – Jean Claude (équipement) – P’tit Nico (Photo +
équipement)
Lieu : Vire menant au TQV avec l’entrée
du TQV
Objectif : équipement de la vire et repérage des plans et des positionnements de caméra pour tourner le lendemain (reconstitution de la découverte de la cavité) Photos ou film de la mise en place de l’équipement.
Equipe B
Qui : Jack (cam) – Lionel (cam) – Michel (acteur)
– Oriane (actrice) – P’tite Flo (actrice)– Jean-Philippe
(Drone) – Nicole (assistance drone)
Lieu : Grange
Bandet au pré Jean Roux
Objectifs : Tourner la
rencontre entre Michel et les actrices « Les filles rencontrent
des spéléos qui tournent un film. Michel raconte le contexte. Elles
souhaitent en connaître davantage. Elles demandent de participer à
l’aventure »
Moyens : 2 actrices + 1 acteur + 2 caméras + vues aériennes de la rencontre.
Dialogues : en cours de préparation
Conseil : attention au choix des vêtements, pas de marques
Nom | Rôle |
Equipe Samedi |
Equipe Dimanche |
Jean Claude | Caméra | A | C |
P’tit Nico | Caméra & acteur | A | R |
Lionel | Caméra & acteur | B | R |
Jack | Caméra | B | C |
|
|
| |
Michel | Acteur | B | T |
Oriane | Actrice | B | T |
P’tite Flo | Actrice | B | T |
|
|
|
|
JR | Guide & portage | A | Portage |
|
|
|
|
Jean-Phi | Drone | B | D |
Nicole | Drone | B | D |
Liste non exhaustive des scènes et plans à réaliser
A la Grange Baudet (équipe B)
Les
textes ci-dessous sont une base de réflexion et de travail pour
l’improvisation de samedi sur place.
P
= Plan
Imaginons
Scène
1Situées
sur la terrasse de la grange Bandet, à la limite de la pente pour
pouvoir observer à 180 degrés devant elles, et surtout en contrebas
les éventuels passages, les filles sont assises, tranquillement sur
des transats (ou autre choses) à se dorer au soleil, en vacances.
P1,
Le drone passe assez haut au-dessus de la propriété jusqu’à la
verticale des filles, sens sud > nord
P2,
le drone passe à 5 m au-dessus des filles, toujours sud > nord,
objectif caméra à 45 degrés, et redresse pour voir au loin après
avoir passé les filles.
P3,
le drone passe en rase-motte au-dessus de la grange, objectif caméra
à 45 degrés, sens Ouest > est, au-dessus des filles pour se
perdre dans le paysage côté Est.
P4,
X1000 au ras du sol : les filles de profil. Elles discutent du
bonheur qu’elles ont d’être ici.
P5,
X1000 : à 1 m du sol, derrière et au centre des filles. On
voit les filles de derrière et le chemin en contrebas. Les filles
continuent de se parler.
Scène
2 :P1,
FZ300 sur stab : au ras du sol. La cam suit des pieds inconnus qui
marchent sur un chemin. On distingue un bâton de marche en bois sur
le côté.
P2,
FZ300 sur stab : gros plan de profil sur la main qui tient le bâton
de marche.
Scène
3 :P1,
X1000 à 1 m du sol, derrière et au centre des filles : On
voit les filles par derrière et le chemin en contrebas. Un
randonneur apparaît dans le champ de la caméra.
–
tiens, un autre randonneur qui se pointe. A ton avis, il va où
celui-là ?
P2,
X1000. Gros plan sur le visage de Flo
–
mais attend, je crois que je le connais.
P3,
X1000 + FZ300. Champ contre champ entre les filles
–
ben voyons ! Tu crois que tu connais tout le monde ici ?
–
mais si je t’assure. Je suis sûre que c’est Michel.
Dis
donc, je l’ai pas vu depuis longtemps et on s’ennuie un peu
aujourd’hui. Et si on allait le saluer et faire un brin de causette ?
P4,
FZ300 avec stab, la caméra suit le mouvement, derrière et au centre
des filles : les filles se lèvent et commencent à dévaler la
pente.
P5,
X1000 sur trépied aux 1er tier inférieur en bas de la pente,
légèrement de profil. Les filles dévalent la pente et appellent
Michel.
P6,
champ contre champ entre les filles et Michel, X1000 sur trépied
dans le dos à Michel, on ne voit pas encore son visage. On voit
s’approcher les filles.
–
salut Michel, on t’a vu de loin, etc etc. On vient te saluer. Que
fais tu par ici. Etc etc
Scène
4X1000
et FZ300 en Champs contre champ entre les filles et Michel. Michel
leur explique qu’il rejoint un groupe de vidéastes en train de
tourner un film historique sur les nombreuses prospections et
découvertes réalisées ces 50 dernières années dans le vallon des
Eparres
Michel
devra également préciser que tout ne se fera pas en 1 journée
(ceci pour rendre crédible la différence de vêtements portés en
2018 et 2019).
Les
filles expliquent qu’elles sont en vacance ici et n’ont pas de
programme particulier, qu’elles adorent la rando, et que si Michel
d’accord, elles aimeraient participer à l’aventure.
–
nous allons chercher quelques affaires personnelles et on arrive.
Viendront ensuite les premières séquences tournées en 2018 avec les filles sur le chemin, dans le virage, au trou de la fumée, à l’oratoire, et au gouffre à Maule. Avec les vêtements qu’elles portaient à cette période.
Dimanche 14
Objectif : Tournage au TQV. Scènes avec le trio et de reconstitution des « inventeurs » à l’arrivée en rappel dans le TQV, puis dans la cavité
Equipes :
C (Caméras) : Jack + JC
R (Reconstitution) : acteurs, descente et dans le TQV (Lionel et Nico)
T (Trio) : acteur + actrices (Michel, Oriane, Flo)
D (Drone et photos) : Jean-Phi, Nicole
Rappel des rôles
Nom | Rôle |
Equipe Samedi |
Equipe Dimanche |
Jean Claude | Caméra | A | C |
P’tit Nico | Caméra & acteur | A | R |
Lionel | Caméra & acteur | B | R |
Jack | Caméra | B | C |
|
|
| |
Michel | Acteur | B | T |
Oriane | Actrice | B | T |
P’tite Flo | Actrice | B | T |
|
|
|
|
JR | Guide & portage | A | Portage |
|
|
|
|
Jean-Phi | Drone | B | D |
Nicole | Drone | B | D |
Conseil :
attention au choix des vêtements, pas de marques
Bonjour
à tous
Je
reviens sur l’équipement de la vire juste devant l’entrée du
TQV.
En
visionnant les images réalisées en 2014, nous avions équipé une
main courante (MC) sur cette vire entre le dernier virage avant le
TQV et l’intérieur du TQV. Donc pour filmer la scène avec le « trio »
(Oriane, Flo, Michel), nous pourrons la remettre en place.
Par
contre, cette MC sera visible des 3 caméras lors du tournage de la
« reconstitution ». Et il ne faut pas. Il y a une solution.
Rappel
: lors de la reconstitution, il y aura 3 caméras
–
la FZ300 : perchée sur corde au départ de la descente en rappel des
2 acteurs (Lionel et Nico). Tenue par Jean-Claude
–
la X1000 du club : sur trépied, sur la vire à 5 m environ de
l’entrée du TQV. Tenue par Jack
–
la Canon : sur trépied, en contre jour dans le TQV. Commandée par
Jack (voir explication ci-dessous) ou par télécommande.
Je
rappelle aussi qu’il y a un ressaut d’environ 2 mètres entre la fin
de la vire et l’entrée du TQV, facile à escalader.
Nous
tournerons en premier le « trio ». La MC sera alors en place
jusqu’à l’intérieur du TQV.
A
la fin du tournage du « trio », nous mettrons en place tous
les équipements de la « reconstitution »; tenues des
acteurs, caméra Canon, X1000, etc etc (les cordes de rappel devront
déjà être en place), et lorsque tout sera prêt, je me mettrai
alors en mode désescalade pour déséquiper la MC (pour un grimpeur,
c’est une désescalade facile). C’est Flo ou JR qui m’assurera de la
vire. La Canon sera mise en route soit par télécommande, soit juste
avant ma désescalade, soit par quelqu’un(e) resté(e) dans le
TQV.
La
MC sera rapide à remettre en place après tournage.
Séquences :
- Progression de toute l’équipe sur la vire
- Michel donne des explications aux
filles sur les anciennes mines rencontrées sur la vire
(équipe C et T)
Progression du trio sur la vire
- Reconstitution découverte :
(équipe C et R)
Pose du rappel à partir de l’arbre situé au-dessus de la grotte. (Vieille tenue + lampe carbure)
Descente sur corde jusqu’à l’entrée de la cavité (équipe C et R) –. 3 caméras, 1 sur corde, 1 ext cavité, 1 dans la cavité en contre-jour.
Entrée dans la cavité.
Rappel de la corde
Découverte puits (éclairage)
Découverte d’ossements
Départ par la vire
- Le trio dans la cavité, Michel donne les explications et montre topographie aux actrices (équipe C et T)
Parallèlement, l’équipe D (drone et photos), indépendante et jointe par Talkie-Walkie : montée dans le pierrier et plans généraux
Déséquipement de la vire + portage ; toutes les personnes disponibles
Liste non exhaustive des scènes et plans à réaliser
Au TQV (toutes les équipes)
Pendant l’ascension, il faudra beaucoup de plans de coupe à associer aux commentaires que Michel ne dit pas devant les caméras.
Direction le TQV, reprendre le descriptif de Michel
Scène 1 : arrivée à la prairie de Bovinant.
X1000
derrière le trio, face à la falaise, la FZ300 face au trio (falaise
dans le dos). Le trio sort de la forêt et Michel explique le trajet
qu’ont utilisé à l’époque les 2 découvreurs du TQV. Il peut aussi
préciser les difficultés que l’équipe actuelle rencontre pour
aller tourner sur des vires très délicates à franchir.
La
Canon filme le off
Différentes scènes « pierrier » et « vire » seront filmées avec le trio en ascension dans le pierrier jusqu’à la vire et au franchissement des diverses mains courantes.
Le
drone : (si
possible)
Il
sera totalement indépendant et autonome. Le pilote reste à la
hauteur du chemin vers l’oratoire.
2
plans demandés
P1,
franchissement des mains courantes par toute « l’équipe de
tournage »
P2,
plus tard, après avoir repéré la verticale du TQV, à une distance
pas trop éloignée, filmer la descente en rappel et l’entrée dans
le TQV des 2 acteurs.
Scènes du trio au TQV
Le
trio à l’arrivée du TQV
P1,
FZ300 sur la corde de rappel, filme l’arrivée du trio sur la vire
jusqu’au TQV
X1000
sur la vire après le dernier virage, filme le trio monter dans le
TQV
P2,
X1000 et FZ300 en Champs contre champ dans le TQV
Reconstitution au TQV
Scène 1
Une corde de rappel est déjà installée au-dessus du TQV qui permettra aux acteurs (Nico et Lionel) d’arriver en rappel à l’entrée du trou
FZ300 : sur la 2ème corde de rappel, filme le départ en rappel des acteurs (Jean-Claude)
X1000 sur la vire après le dernier virage, filme en contre-plongée les acteurs arriver dans le trou.
Canon en contre-jour dans la grotte, filme l’arrivée des acteurs de l’intérieur
Scène 2
Les acteurs sont à l’intérieur du TQV. Simulation (sans parole) de leurs attitudes : ils avalent la corde de rappel, font semblant de chercher, de descendre dans le puit, et s’en vont.
FZ300 : dans la cavité (Jean-Claude ou Jack). Attention (si possible) à ne pas être vu par la X1000
X1000 reste sur la vire et filme de l’extérieur (Jean-Claude ou Jack). Cadrages délicats avec zoom pour ne pas voir les autres caméras à l’intérieur du trou.
Jack
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