Participants : Nicole Jonard, Jacques Lachise (Jack), Michel Philippe et Jacques Romestan (JR).
Cette petite séance de tournage a été réalisée dans des circonstances particulières.
Ce jour-là, un comptage hivernal de chauves-souris était prévu au puits Skill avec Céline Le Barz, Marcel Meyssonnier, Kevin Soncourt. Il aurait été intéressant de profiter de ce comptage pour compléter la partie biospéologie de notre film en montrant le départ de l’équipe, puis l’opération de comptage en cours de réalisation (discussion entre les participants, inscription sur le carnet de comptage, …) et une interview des spécialistes en chiroptérologie sur l’utilité de tels comptages, sur les éventuelles différences de résultats avec les comptages précédents et, surtout, sur l’importance du puits Skill comme lieu d’hibernation des chauve-souris pour la Chartreuse. Si le comptage a bien eu lieu, la veille de cette journée en fin d’après-midi, ne sachant toujours pas si on pouvait filmer au cours de cette opération sans risquer de déranger ces animaux, nous avons dû renoncer à ce projet.
Compte tenu du fait que, si l’on veut tenir les délais que nous nous sommes fixés, à savoir finir le film pour une première présentation lors de « Spélimages 2020 », et ayant en tête toutes les petites séances de tournage qu’il nous reste à faire, ce 15 février en fin de matinée, nous avons décidé d’aller filmer des chauves-souris dans une mine du Beaujolais où JR avait repéré récemment de telles bestioles pour au moins avoir des images à présenter dans le film.
Partis de l’agglomération lyonnaise vers les 14 heures pour Nicole, JR et Michel, directement de sa campagne pour Jack, nous nous retrouvons sur les lieux du rendez-vous vers 14 h 45 et pouvons entrer dans la mine dès 15 h. Quelle chance, après seulement une trentaine de mètres de l’entrée, mais déjà nettement dans l’obscurité la plus totale, nous rencontrons d’abord un grand murin que nous prenons le temps de filmer, sous tous les angles. Puis, 20 mètres plus loin, 2 autres puis un groupe de 6 grands murins et, encore plus loin, un petit rhinolophe.
A chaque fois, nous pouvons filmer ces chauves-souris sous tous les angles, avec un éclairage très limité mais suffisant pour un bon rendu et, surtout, absolument sans les déranger.
Deux heures après, nous nous retrouvons dehors, sous un soleil magnifique, satisfaits du travail réalisé, avant de prendre le chemin du retour.
Le lendemain, Jack nous confirme que les résultats des prises de vue sont globalement excellents … ce que nous avons pu vérifier ce jeudi 20 février, au local du SCV, à l’occasion d’une nouvelle séance de dérushage et de montage du film.
Compte rendu de Michel avec les compléments de Jack et JR