Stage initiateur – 06 au 13-07-2024

Par Maël et Maxime

Test technique Cavité
Gouffre Pouet Pouet
Stagiaires : Maël, Léa
Cadre : Denis Langlois

Pour cette première journée de stage, nous sommes avec Denis. Il s’agira davantage d’une
journée de “découverte” de technique légère, que d’une évaluation à proprement parler. Mais
aucun droit à la faute quand même !
Léa commence l’équipement. Sous la demande de Denis, on équipe au maximum à
l’économie de corde et de matériel. Ce qui surprendra plus d’une fois les stagiaires… « C’est
une sortie entre nous, pas de chichi ». En bas du puits de l’amitié, à -50m, Maël reprend
l’équipement. Le trou est un peu actif compte tenu de l’énorme orage de vendredi. On
commence à être mouillés dans le R6. Le méandre qui fume a des fuites. Pendant
que Maël continue son équipement dans le P27, Denis fait faire un décrochage à Léa dans les
conditions du réel : le petit puits est légèrement arrosé, et Denis joue très bien la victime
évanouie. Mais mission accomplie avec la méthode « grande longe ».
Denis nous apprend également la mise en place de la déviation largable (un demi-cab sur le
mousqueton de déviation, bloqué par un nœud de mule et une clé).
Vers -100m, nous opérons un demi-tour vers la surface, et chacun déséquipe l’équipement du
collègue.


Tests techniques
Falaise Amondans J1
Stagiaires : Clara, Mathieu, Maxime, Stéphanie
Cadres : Didier, JP


Vient le début des hostilités avec Clara, Mathieu, Maxime et Stéphanie. Nous sommes
assigné.e.s à la falaise sous la supervision de Didier et Jean-Pierre.
Vers les coups de 10h sur place nous voilà partis… chacun assigné.e.s à une voie et c’est
parti. Sous le regard avisé de nos deux accompagnateurs, nous essayons tant bien que mal de
faire nos lignes, un départ un peu retardé pour Clara pendant que les autres filent devant. Dans
chacun de nos kits il y avait 50 m de cordes réparties en deux morceaux, une quinzaine de
connecteurs et de plaquettes ainsi que « quelques » dyneemas/sangles.

Nous nous répartissons chacun sur une voie différente. La consigne est simple et claire :
montrez-nous de quoi vous êtes capable, mais voici les contraintes : aucun frottement, une
vire, un fractionnement et une jonction de corde.
Nous faisons chacun face à nos difficultés propres et aux aléas de la falaise. La diversité de
composition et le rapprochement des voies nous font chacun hésiter. L’équipement prend par
conséquent plus temps, mais nous nous faisons plaisir à varier les nœuds : chaises doubles,
huits, papillons… Nous arrivons tous en bas vers 12h15, nous remontons tous par une voie
équipée par nos camarades. Il est 12h30, nous mangeons au soleil, et ça, ça fait plaisir !
Après cette pause qui fait redescendre un peu le stress nous repartons aux alentours de 13h30
pour nous balader sur chacune des voies et nous enchaînons par la suite avec les différents
ateliers : passages de nœuds, conversions, décrochages du bas vers le bas, technique de
réchappe avec conversion et mise en place d’une poulie bloqueur. Une fois tout le monde
évalué, on remonte en déséquipant une voie que nous n’avions pas équipée. On remonte
gaiement sous le soleil.

Test technique cavité J2
Gouffre de Vauvougier
Stagiaires : Stéphanie, Maxime
Cadre : Denis
Direction Gouffre de Vauvougier avec Denis et Stéphanie par une belle journée ensoleillée.
Au programme, seconde journée de test sur les prérequis techniques d’initiateur et formation
sur les techniques légères.
Un duel de chifoumi scelle le sort de celui qui affrontera la main courante aérienne…
Stéphanie l’emporte et démarre la bataille. Elle équipe le magnifique puits d’entrée en déviant
dans une division de ce dernier pour être hors crue. 3 cordes et un nœud de jonction plus tard,
Maxime prend la suite et démarre simplement avec une corde 8 mm : main courante en
technique légère sous la supervision de Denis qui m’a au préalable briefé sur les contraintes
imposées par la pratique sur corde de petit diamètre. Nous descendons en faisant quelques
demi-tours dans le méandre un peu paumatoire.
Une fois en bas, Stéphanie et Maxime se guident tour à tour pour se décrocher mutuellement
avec une méthode autre que celle qu’ils connaissent.
Enfin, nous entamons la sortie, chacun en déséquipant les cordes mises en place par l’autre.
Bel esprit d’équipe, chacun est vigilant aux zones sensibles parfois très glissantes.
Nous sortons de la cavité, sourires aux lèvres et savourons cette journée avec une pinte de
bière offerte par notre cher encadrant une fois arrivés à Montrond-le-Château.

Journée technique d’encadrement J3
Entrée Gouffre de Jérusalem
Stagiaires : Léa, Stéphanie, Maël, Mathieu, Damien, Antoine, Maxime
Cadres : Denis, Didier, Jp


Début de la journée technique d’encadrement sous la supervision de Denis, Didier et Jean-Pierre au gouffre Jérusalem.
3 voies permettent d’accéder au début du méandre. Les stagiaires se répartissent l’équipement
en alternant les rôles afin que chacun puisse participer à la mise en place du matériel.
L’objectif étant d’avoir un équipement confortable en vue d’une sortie encadrement.
L’ensemble se termine sur les coups de midi où nous passons à la pause repas, auquel fait
suite le briefing sur les techniques d’encadrement :
•⁠ ⁠parade;
•⁠ ⁠assurage par le bas;
•⁠ ⁠assurage par le haut (au demi-cab, au descendeur, boucle …);
•⁠ ⁠assistance à la remontée.


Dans tous les cas, il faut faire attention aux points suivants :
•⁠ ⁠être stable et tanké sur la longe ;
•⁠ ne pas être bloqué sur l’atelier (pouvoir fixer l’assuré – ex : noeud de mule et queue de vache
sur demi-cab afin de pouvoir gérer une autre difficulté);
•⁠ ⁠le diamètre de la corde est à adapter au poids des enfants.


À la suite de ces différents points, un aparté est fait sur les techniques d’auto-moulinette et de
coupé de corde afin de réchapper l’assuré vers le haut ou le bas selon le contexte.
Concernant le coupé de corde cela implique notamment une mise en tension du bloqueur
(raccordé à la corde d’inter auquel le cadre est verrouillé avec son descendeur et sa clé d’arrêt
à l’opposé) sur la corde à couper puis la coupure de la corde et de bien mettre en place un
nœud d’arrêt qui viendra en butée sous le bloqueur.
Quid de l’usage de corde de type L pour assurer une efficacité et réduire
l’élasticité sur les différentes techniques d’assurage, mais avec les contraintes liées à ce type de cordes ?
Chacun s’essaye à la technique d’auto-moulinette. Puis chaque groupe se voit attribuer un
cadre qui jouera le rôle du débutant.
Toutefois… nous n’avions pas prévu des débutants dissipés, kleptomanes, avec un goût prononcé
pour la rébellion et des tendances suicidaires ! L’exercice est compliqué, mais tout le monde
revient en vie, avec plus ou moins de matériel. Nos débutants se sont amusés… C’est le
principal dirons-nous !
Nous déséquipons les voies de la lucarne et celle à flanc de la perte, pour laisser uniquement
celle descendant à flanc de falaise depuis les arbres.
Damien et Antoine sont réquisitionnés pour encadrer les trois cadres pendant que les autres
regardent et commentent, et là… on préfère laisser la surprise aux prochains !

Journée découverte du Milieu J4
Résumé de Mathieu


Introduction
La karstologie est une branche de la géologie consacrée à l’étude des formations karstiques,
principalement présentes dans les roches calcaires. Cette science, bien que récente, trouve ses
racines en Slovénie, dans la région du Kras. Aujourd’hui, notre formation s’est déroulée dans
le massif du Jura, où nous avons étudié le réseau du Verneau et d’autres formations
caractéristiques de la région.
Formation des roches calcaires
Les roches calcaires se forment à partir de sédiments, principalement composés de coquillages
et d’autres restes d’animaux marins. Ces sédiments se déposent au fond de l’eau, se
compactent et durcissent avec le temps. Dans le Doubs, ces formations remontent au
Jurassique moyen, il y a environ 150 millions d’années.
Processus de dissolution et cycle de l’eau
L’eau, en se chargeant en CO2 au contact de l’humus, devient acide et peut dissoudre le
calcaire. Elle agrandit ainsi les faiblesses créées par les mouvements tectoniques, telles que
les diaclases et les failles, formant notamment des conduites forcées. Plus l’eau est froide, plus
la dissolution est intense, comme observé pendant la dernière période glaciaire.
Études de terrain

  1. Baume des Crêtes
    ○ Formation : Ancienne perte créée par dissolution et gélifraction, caractérisée
    par un joint de strate vertical.
    ○ Observation : Non active actuellement, elle présente des niveaux de
    paléopertes dus à l’érosion et aux changements climatiques.
  2. Gouffre de Jérusalem
    ○ Formation : Perte active au-dessus des marnes. L’érosion et la gélifraction ont
    reculé la falaise, formant des galeries visibles.
    ○ Observation : Les fluctuations de débit sont surveillées grâce à une installation
    hydrogéologique.
  3. Doline Dissymétrique de Dissolution
    ○ Formation : Dissolution plus rapide côté nord à cause de la fonte des neiges,
    entraînant une forme asymétrique.
    ○ Observation : La forme de la doline indique un écoulement préférentiel et une
    dissolution intensifiée par le froid.
  4. Vieille folle
    ○ Formation : Ancienne et nouvelle pertes formées par dissolution en régime
    noyé.
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    ○ Observation : Deux entrées indiquent une évolution du cours d’eau avec le
    temps.
  5. Biefs Boussets
    ○ Formation : Perte active avec deux entrées, l’une fossile et l’autre
    occasionnellement active en période de crue.
    ○ Observation : La perte active a été désobstruée récemment, permettant de
    sécuriser le Bief Bousset contre les crues. La charnière synclinale observée
    dans le méandre montre un fort plissement des strates calcaires. Les coups de
    gouge présents indiquent le sens de l’écoulement de l’eau. Un plancher
    stalagmitique suspendu témoigne d’une ancienne phase de concrétionnement. La
    formation d’un puits cannelé résulte de l’eau dissolvant le calcaire de manière
    verticale.
    Techniques et phénomènes observés
    ● Coup de gouge : Indicateur du sens de l’écoulement de l’eau, avec des formations en
    forme de cuillère.
    ● Plancher stalagmitique : Dépôts de calcite suspendus indiquant un ancien
    comblement suivi d’une érosion.
    ● Puits cannelé : Formé par la dissolution de l’eau le long d’une diaclase, avec des
    parois évasées en bas.
    ● Synclinal et zone de broyage : Structures géologiques résultant de la pression et du
    mouvement des strates calcaires.
    Faune cavernicole
    ● Niphargus : Crevette cavernicole blanche, sans pigmentation et avec des sens
    développés pour survivre dans le noir.
    ● Troglobies, trogloxènes et troglodytes : Classification des animaux selon leur
    adaptation et leur présence dans le milieu souterrain.
    Conclusion
    Cette journée a permis d’explorer et de comprendre les processus géologiques et
    hydrologiques qui façonnent les formations karstiques. Les observations faites sur le terrain
    ont illustré les concepts théoriques présentés, enrichissant notre connaissance de cette science
    fascinante.
    Un grand merci à François pour cette expérience éducative et enrichissante, et merci au
    propriétaire de la Baume des Crêtes et de Radio Villages pour le café du midi !

Reconnaissance de la cavité pour encadrement J5
Gouffre OUZENE
Stagiaires : Mathieu, Antoine, Maxime
Cadres : JP
L’équipe de choc du jour : Mathieu Max Antoine, ils devraient assurer…
Direction Ouzène avec Mathieu Maxime et Antoine sous la supervision de Jean-Pierre.
Au parking, Maxime est surpris, son pied droit est fortement serré dans la Bestard… après
analyse, il se rend compte que ce n’est pas sa chaussure, mais que Stéphanie lui a pris la
sienne. Il décide de faire avec… ça fera comme un chausson d’escalade.
Arrivé au puits vers 10h, Maxime équipe le premier puits, et arrivé en bas, va
prospecter la suite (cheminée et p18), pendant que Mathieu et Antoine font
quelques améliorations. Pour plus de sécurité, il est décidé de faire partir la main
courante de plus loin le lendemain (en rouge sur la photo 2), il faudra anticiper
pour prendre une corde un peu plus longue, c’est noté sur le tel.
Pour tendre la main courante et la rendre plus confortable, on se dit aussi que ce
sera bien de l’attacher à un arbre de plus (en rouge sur la photo 3), on note de
prendre deux sangles ou dyneema de plus.
Une fois tout le monde en bas, Mathieu part équiper le P18 sous la supervision de
Jean-Pierre et Antoine part dans les tréfonds de la cheminée avec Maxime.
Petit aller-retour vers les autres quand Antoine s’engouffre équiper la main courante qui suit la
cheminée.
Le p18 est équipé confortablement, mais il faudra certainement ajouter quelques points de
main courante demain pour éviter de potentiels frottements.
Nous rejoignons Antoine en haut dans la partie supérieure et Mathieu prend le lead
pour équiper la suite. Discussion en haut du p28 sur la nécessité de tendre la main
courante pour plus de confort en entrant/sortant du puits (en vert sur la photo 4).
Deux fracs plus tard (tête de puits en rouge), nous voilà tout en bas.
Discussion sur le nombre de frac, décision de remplacer un des fracs par une dev et
lors du déséquipement sur le retour Antoine teste et règle la dev et va jusqu’au frac
suivant pour voir si ça travaille bien : c’est au top et il n’y aura du coup qu’un frac
intermédiaire (en rouge photo 5) à gérer le lendemain si on passe par là pour
descendre.
Nous débattons avec Jean-Pierre de l’organisation de l’encadrement en mangeant.
Puis, nous allons découvrir le fond de la grotte en passant par une étroiture
sympathique.
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Il apparaît que le terrain de jeu en bas d’Ouzène permettra à notre jeune public de “se balader”
avec une surveillance quelque peu relâchée.
Nous remontons et procédons au déséquipement en parallèle tout en affinant encore un peu
l’organisation du plan d’action de demain et les différents positionnements à chaque étape
et sortons peu de temps avant 17h. Juste à temps pour filer rejoindre le groupe au sentier
karstique et rencontrer nos jeunes recrues qui sont en camp jeune là-bas.
Le soir bilan du matos nécessaire avec un piti schéma de qualité, mais notre équipe de choc
est terrassée par la fatigue et décide de se coucher sans faire les kits, ce qui leur

Gouffre de la Malatière
Stagiaire : BRUNET Stéphanie, Maël
Moniteur : Didier Hantz
Nous sommes au 5ème jour de notre stage d’initiateur et l’évaluation en conditions réelles
arrive à grand pas. Aujourd’hui, nous allons repérer la cavité dans laquelle nous allons
emmener deux stagiaires en découverte spéléo.
Direction Bournois, à 1h15 du gîte, afin de faire notre repérage. Dans la voiture, avec Maël,
nous parlons de la répartition de chacun de nous, puis nous dévions vite sur des sujets autres
que la spéléo (il n’y a pas que la spéléo dans la vie !)
Arrivé sur le parking, je chausse ma première chaussure taille 37.5, et oups, ma deuxième
chaussure est une taille 40… aie, j’ai malencontreusement fait échange de la chaussure droite
avec maxime, qui lui s’est retrouvé avec une taille 37.5 à droite… Je suis désolé.
Me faisant la réflexion que c’est une cavité très prisée par les DE et autres spéléologues, je me
dis qu’il doit y avoir pas mal de solutions d’équipement et laisse ainsi le perfo dans la voiture.
Nous allons au bord du gouffre puis Maël commence l’équipement, mais le fait d’utiliser une
racine d’arbre comme amarrage irréprochable ne nous est pas familier et le fait que nous
voulions faire du “plein gaz” pour un P7, ne nous facilite pas la tâche. Alors nous cherchons,
cherchons, cherchons, mais Didier, qui commence à sérieusement perdre patience, nous dit
d’avancer et de voir après pour améliorer notre équipement.
La suite de la cavité est plutôt logique jusqu’à la petite vire. Nous prenons la décision
d’équiper le deuxième ressaut, mais parerons le premier. Maël continue d’équiper, mais je ne
suis pas en accord avec sa façon de faire… La fatigue est là et notre désaccord se fait sentir.
Nous continuons la progression avec l’aide de Didier, car certains passages ne sont pas
évidents à trouver sans connaître la cavité, nous nous mettons des points de repère afin de ne
pas se perdre le lendemain.
La cavité est belle, très belle !
J’équipe ensuite la grande vire et certains points me manquent. Le perfo me manque ! Tant pis
nous ferons sans. Un petit bout de corde nous manque (nous la prolongerons pour demain).
Puis nous progressons jusqu’au bout de la galerie du métro, très très jolie elle aussi. Nous
faisons demi-tour. Chacun déséquipe ce que l’autre a équipé, nous prenons soin de noter les
amarrages nécessaires pour n’emmener que le stricte nécessaire le lendemain.
Didier, passé devant, arrive en bas du puits d’entrée, et là, nous signale que quelqu’un nous a
fait une mauvaise blague… quelqu’un a commencé à remonter la corde et est à hors de notre
portée !
Une possible escalade est possible, mais pas sans risque. Didier essaie avec sa corde
d’intervention et un mousqueton de rapatrier la corde à notre portée, mais sans succès. Maël
lui fabrique un mât à l’aide d’une dyneema et de deux bouts de bois qui traînent par-là, nous
réussirons grâce à cela finalement. Enfin nous finissons par sortir.
Nous réfléchissons à nouveau à l’amélioration de l’équipement d’entrée jusqu’à ce que
finalement, Didier, ayant pitié de nous, nous donne la solution : une déviation sur l’arbre en
face. Cela ne nous serait pas venu à l’esprit instinctivement non plus !
Nous mangeons enfin un morceau, il est près de 15h ! et rentrons rejoindre nos camarades qui
doivent rencontrer leurs “cobayes” du lendemain.

Gouffre OUZENE
Stagiaires : Mathieu, Antoine, Maxime
Cadres : JP
Une sortie au top. Normal :


Bon.

  • On ne commentera pas le fait que Mathieu se dépêche de se changer pour partir
    équiper devant, mais revient finalement en panique chercher le reste du groupe au bout
    de 2h d’attente au fond en imaginant déjà l’hélico au bord du trou.
  • On ne rigolera pas de Maxime et Antoine qui ont réussi à se perdre dans la forêt avec
    les trois gamins, sur une marche d’approche de 200m qu’ils ont fait la veille, la faute à
    un GPS sous LSD et une voiture garée un peu plus haut pour éviter deux mètres de
    ronces. (bilan : ils ont mangé des ronces pendant 20 bonnes minutes).
  • On ne plaindra pas Antoine parti équiper la partie supérieure, alors que tous savaient
    pertinemment que le timing ne permettrait pas d’y aller, mais qui devait aller récupérer
    une dev laissée en place la veille. (L’histoire dit néanmoins que la tension de sa main
    courante était parfaite)
  • On ne râlera pas non plus du temps incroyable passé à déséquiper et rééquiper les ados
    et leur toute petite vessie, leurs combis Texair PVC trop petites et leur matériel
    technique légère très lourde, avec maillons tous sauf rapides (probablement fabriqué
    avant la naissance du CE).
    On ne retiendra au final que les mots des nouveaux initiés :
    “Ouech, ça aurait été bien que l’entrée elle s’effondre pour qu’on soit obligé de rester dans la
    grotte ! C’était trop cool!”

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