« L’important c’est d’accepter et de s’adapter, rien ne se passe comme prévu.«
Participants : Axel, PeF, Poney, Jacques, Baptiste, Audrey, Kévin, Christophe, GrosNico (The President) & Bérengère
Cette nouvelle édition s’est déroulée dans le Cantal, très beau département où KitKat (Cath et Christophe) ont élu domicile. Circuit proposé par PeF et revisité dans le feu de l’action !
Plusieurs équipes se constituent : certains partent le mercredi soir, d’autres le jeudi matin (Baptiste et Jacques). Ceux qui prennent la route le jeudi soir, les 2 véhicules se retrouvent au niveau d’Issoire dans une pizzeria pour terminer ensuite leur route sur la commune de Neussargues-en-Pinatelle, là où résident Cath et Christophe. Nous passons une bonne soirée de retrouvailles et une bonne nuit.
GR400 Tour du Volcan Cantalien
Jour 1 : station Le Lioran – Puy Mary – Puy Chavaroché (15 km – 1050 D+ et 700 D-)
Neussargues en Pinatelle se trouve à 20-30min du Lioran. Nous avons prévu de nous y donner RDV vers 9h30. Jacques et Baptiste ont toutefois eu le temps de prendre un café en nous attendant. En voulant récupérer mon sac à dos du camion je m’aperçois que la pipette, que je venais de changer de ma poche à eau, s’était détachée. 2 litres d’eau se sont déversés sur mes affaires, le matelas de GrosNico et le sac à dos de Christophe : une véritable malédiction, ça me rappelle la dernière randonnée du président. Nous faisons différentes opérations sur place : toilettes, remplissage de gourdes, retrait d’espèces, achats de sandwichs. Nous décollons finalement à 10h30, la journée est déjà chaude. C’est le tube de crème de solaire qui va y passer.
Nous entamons notre ascension pour rejoindre le Puy Mary. Nous arrivons au niveau du passage de la Brèche de Rolland (eh oui encore lui !). Un panneau nous informe qu’il s’agit d’une zone escarpée et vertigineuse et qu’un contournement est possible moyennant une variante 3km. Nous y parvenons avec prudence mais sans grande difficulté. Le sentier est ensuite très bien aménagé. En levant la tête, on voit un escalier se dresser devant nous sans en voir le bout. Whaou ca s’annonce sport ! Nous décidons de faire la montée dans la foulée afin de ne pas avoir à la faire en post digestion. Nous nous retrouvons pour manger nos sandwichs avec une vue très dégagée. Nous avons eu des vues à 360 degrés sur une grande partie de l’itinéraire.
Les chemins étant très poussiéreux, ceux qui sont en short découvrent leurs mollets noirs de saleté. Nous avons vue sur la buvette du Puy Mary. L’eau se fait rare dans le secteur, la buvette est une opportunité pour recharger les poches à eau et bouteilles. Nous redescendons d’autres marches pour rejoindre la route bitumée. Il y a bien des toilettes équipés d’eau potable. Certains prennent même des glaces.
Nous reprenons la marche en faisant régulièrement des pauses dès qu’une zone est ombragée. Nous souffrons de la chaleur. Nous marquons une pause plus conséquente pendant que d’autres font la rencontre des moutons, chèvres et patous.
Nous finissons par rejoindre le Puy Chavaroché et nous décidons d’installer notre camp de base à proximité notamment en raison des rations d’eau limitées. Notre camp se trouve à une intersection où il est possible de rejoindre le col de Legal, soit de rejoindre le village de Mandailles. Là où nous aurions dû aller au Col dès ce soir pour le bivouac, nous décidons de ne pas y aller (absence d’eau et 7km supplémentaires de marche) mais de regagner demain directement la civilisation. Nous installons les tentes. Christophe et PeF ont fait le choix de randonner de façon light : ce sera pleine lune, à la belle étoile. Audrey, Kévin et Axel partent à la cueillette de myrtilles présentes en grande quantité. Nous partageons un apéro de différents saucissons apportés, noix de cajous et cacahuètes et nous faisons des calculs savants pour doser les volumes d’eau nécessaires pour les plats lyophilisés, chaque goutte compte ! Nous déplorons l’absence de bières, mais il n’y a pas de bières sans eau !
Jour 2 : Puy Chavaroché – Mandailles – Saint-Jacques-des-Blats(14,7 km – 500 D+ et 1 000 D-)
Nous avons passé une bonne nuit, certains un peu exposés au vent. Christophe a été aux premières loges pour entendre les vaches situées dans le pré. Nous prenons notre petit déjeuner animé par la présence de nombreux traileurs. Nous avons 1h de marche pour rejoindre le village de Mandailles. Dans la descente, PeF glisse et son genou se tord. Il reste quelques instants au sol et décide de repartir dans la foulée, tant que le muscle est chaud. On verra donc comment il se sent pour la suite de la randonnée.
Nous parvenons facilement à trouver des toilettes pour remplir les gourdes, c’est à chaque fois un moment clé de la journée, important et satisfaisant. Certains font même un petit brin de toilette.
Nous marquons une pause dans un café/ restaurant situé juste à côté dans le village : il y a en pour tous les goûts (gaufres, cornets de Murat, cafés, panachés, etc). Nous faisons quelques achats dans une épicerie pour le pique-nique du midi. Nous reprenons ensuite la marche jusqu’au niveau d’une cascade. Nous apercevons des gentianes sans tête car mangées par des vaches. Nous croisons quelques VTT de descente. Nous trouverons de l’ombre pour manger et nous faisons une sieste fort agréable !
Jacques dépanne à PeF d’une genouillère afin de soulager la douleur lors de la marche, ca va grandement l’aider !
Nous marchons sur le sentier de Saint-Jacques de Compostelle pour rejoindre le village de Saint-Jacques-des-Blats. Nous trouvons rapidement un café/ restaurant pour boire nos bières tant convoitées. On doit réfléchir à l’endroit où poser nos tentes pour cette nuit. De fil en aiguille, l’idée de manger dans ce restaurant ce soir devient une évidence. On souhaite donc dormir à proximité
On y réserve une table pour 19h30, où Cath nous rejoindra avec son chien.
Pour ce qui est du dodo, après avoir cherché un emplacement de bivouac, notre président nous suggère d’aller au camping pour la modique somme de 6,50 euros par personne, douche incluse. Après 2 jours de marche en pleine canicule, cet argument ne laisse pas grand monde indifférents.
Tentes plantées, douches prises, nous nous rendons au restaurant du village. Au menu = truffade et bavette sauce bleu d’Auvergne, salades, burgers, etc.
PeF décide de ne pas resigner pour le dernier jour de randonnée, son genou est trop fragile. Notre président qui s’adapte et a bien décidé d’apporter quelques modifications au programme fait la proposition alléchante de laisser l’ensemble de nos affaires de bivouac dans le camion de PeF le lendemain matin afin d’effectuer la randonnée avec notre eau pour seule charge. PeF, sous la pression sociale, valide le projet.
Un concert piano/ chœurs se tient dans l’église d’à côté.
Notre Président hésita à étendre son emprise territoriale par l’acquisition du restaurant à vendre, renseignements pris auprès de la serveuse.
Jour 3 : Saint-Jacques-des-Blats – le Plomb du Cantal – Le Lioran (12 km – 1 000 D+ et 700 D-)
Après une nuit rythmée par les ronflements de nos voisins, nous remettons comme convenu notre package individuel dans le camion de PeF.
Le début de la randonnée s’effectue à l’ombre. Nous entamons ensuite une partie plus raide mais sans réel poids sur les épaules ça devient un jeu d’enfants.
Nous atteignons le plus haut sommet du département : le Plomb du Cantal avec 1855 m. On a une vue à 360 degrés, table d’orientation comprise of course. Le site est très fréquenté en raison de l’accessibilité permise par le téléphérique. Nous arrivons au niveau d’un site aménagé : toilettes sèches, restaurant/ snack d’altitude. Il est tentant d’y acheter une bière pour le repas de ce midi, le sens du service ne sera pas leur point fort niveau snack. Le monopole en économie ça n’a jamais réussi pour les clients. Nous marchons pour nous éloigner des infrastructures touristiques et manger en retrait.
Les estomacs remplis, nous terminons la randonnée par une descente avec un petit passage équipé de barreaux. On arrive en station à 14h avec un bar qui vient d’ouvrir. On marque la fin de la randonnée par une bière.
On file ensuite tous rejoindre PeF et Cath. Jacques et Baptiste reprendront ensuite la route pour Lyon. Sur Neussargues, ce sera soirée pizzas et visite d’une fête de village avec vogue et buvette.
Ce fut un très bon week-end comme le SCV sait les faire. L’idée d’une rando cyclo- oenotourisme en Bourgogne a été évoquée, alors, on y va ??
circuit initialement prévu :
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