Participants: Nicole, Jacques R, Daniel, Bruce
Le but de cette journée était d’avancer sur la désobstruction d’une entrée de galerie inondée afin de faire baisser le niveau d’eau à l’intérieur et permettre le passage. Cette galerie fait partie de la mine de Chuzelles exploitée de 1729 à 1750 pour la galène et appartenant autrefois à la concession des Blumenstein.
Le parking situé le plus proche des galeries n’étant pas assez grand pour trois véhicules, nous nous donnons rendez-vous sur un autre parking proche à Vienne. Peu avant 13h, je rejoins Nicole et Jacques déjà sur place en train de terminer leur repas, Daniel arrive dans la foulée et nous partons à deux voitures pour aller au parking suivant. Nous nous préparons, sortons nos plus beaux outils et partons en direction des galeries. La marche d’approche est d’environ 15 minutes, nous traversons un champ de ronces grâce à un petit passage pratiqué par les pêcheurs et chasseurs du coin, je pointe rapidement du doigt l’emplacement d’une petite galerie de recherche qui part en direction du filon et nous commençons l’ascension vers les travaux plus intéressants. La pente est rude et le sol est glissant mais une main courante installée par une association locale facilite la montée.
Nous arrivons rapidement à une autre galerie partiellement inondée qui a été désobstruée et visitée cet été puis nous continuons notre ascension en direction de la galerie suivante.
J’explique rapidement les petits travaux que j’ai effectués ici et nous pénétrons à l’intérieur. Cette galerie d’un développement de 43m est sèche et une fois à l’intérieur, la température devient très agréable comparée à l’extérieur. Nicole regarde rapidement le niveau supérieur et nous ressortons pour rejoindre le lieu de nos travaux de la journée.
Sur place quelques minutes plus tard, tout le monde se met au travail, pelle, pioche et râteau en main, nous commençons par dégager l’entrée de la galerie puis nous pratiquons une tranchée afin d’évacuer l’eau de la galerie. De l’eau s’écoule toute l’année de cette galerie, nous sommes donc conscients que nous n’arriverons pas à la vider complètement.
Après environ deux heures de travail, l’entrée est maintenant nettement plus visible, le niveau d’eau a baissé de 30 à 40 cm et semble permettre un passage sans difficultés.
Nicole et Jacques ayant laissé leur néoprène dans leur voiture, je décide de m’engouffrer seul dans la galerie malgré le froid afin d’assouvir ma curiosité. Double-décamètre et boussole en main, je franchi le seuil de la galerie et me retrouve rapidement avec 1m50 d’eau. L’ensemble est inondé et un rapide coup d’œil aux alentours permet de voir que l’exploration n’ira pas très loin: après un léger virage à gauche, la galerie s’arrête sur un éboulis à 8m50 de l’entrée. Le passage est impossible mais la galerie semble remonter.
De retour à l’extérieur, je repasse des habits secs pendant que Nicole, Daniel et Jacques continuent d’approfondir la tranchée. Quelques minutes plus tard, Nicole part en exploration aux alentours. Je décide de la suivre et nous remarquons une dépression au dessus de la galerie effondrée et ce qui semble être des traces d’anciens travaux d’exploitation à ciel ouvert. Nous redescendons par le lit du ruisseau pour rejoindre Daniel et Jacques toujours en train de creuser.
Il est 16h30, la pluie commence à tomber et la luminosité diminue. Nous décidons de ranger nos affaires et de retourner aux voitures en se disant qu’il faudra revenir sur place cet été quand l’eau sera plus chaude afin de voir si l’éboulis à l’intérieur peut être dégagé et également aller dans la première galerie inondée que nous avions vue à la montée afin que je puisse montrer à Jacques ce qu’il me semble être un restant d’explosif encore en place au plafond.
Nous sommes de retour au parking à 17h, nous nous félicitons mutuellement pour le travail accompli et prenons la route du retour.
T.P.S.T : 15 min (et une heure pour Nicole qui est restée deux heures à travailler à moitié dans la galerie )
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