Les bergeries de l’Albergian en Italie du 2 au 4 juillet 2021

Participants : Franck, Elsa, Ptite Flo, Axel, Bérengère, PeFe, Poney, Lapin

Compte-rendu d’Elsa

Le vendredi 2 juillet, deux camions aménagés quittent Lyon pour rejoindre La Salle les Alpes, petit village des Hautes-Alpes près de Briançon. A leur bord, se trouvent des membres du SCV. Le camion de Sébastien arrive en tête avec Yves et Bérengère, suivi de peu par celui de Pef avec Axel et Petite Flo. Tout ce beau monde s’installe gaiement à une pizzeria pour dîner et boire des bières.

Mais où sont donc Franck et Elsa qui ont invité tout le monde à ce WE en Italie ? Pas de nouvelles… ?

En fait, nous sommes partis plus tard que prévu de Bourgoin-Jallieu, et comme nous n’avons pas anticipé ni regardé la route en amont, nous nous sommes retrouvés face à un tunnel barré pour la nuit, et nous devons donc faire un grand détour et nous arrivons enfin à…1h30 du matin !

A cette heure-ci même le restaurant a fermé et une mini salle de cinéma s’est créée dans le camion de Pef (décidément ils sont multifonction ces camions !) pour visionner le spectacle de Blanche Gardin en nous attendant. Sauf Seb qui a préféré aller se coucher de son côté.

Mais quand nous arrivons enfin, et que je me dépêche d’aller ouvrir l’appartement de mes grands-parents pour que nous allions tous dormir.…oh désespoir !! La porte reste désespérément fermée !!! Une serrure habituellement jamais utilisée a été fermée à clef et je n’ai pas cette clef… Elle reste fermée malgré nos essais que la forcer avec quelques outils. Heureusement les spéléo ont plus d’un tour dans leur sac et nous dormons à l’abri, entre les camions, une tente, et la voiture de Franck.

Ces déconvenues me valent donc l’honneur d’être désignée pour rédiger le compte-rendu du week-end.

Le 3 juillet, au petit matin, l’information a fait le tour de ma famille grâce à ma mère et ma grand-mère qui sont des lève-tôt et je vais récupérer cette fameuse clef chez Mr Meyer, le vieux montagnard qui vit en face et qui est détenteur des doubles des appartements. Ouf, à 7h nous pouvons lancer du café chaud et Franck va chercher des viennoiseries (aussi pour se faire pardonner ! 😊).

Avec Bérengère, nous nous rendons à Briançon pour faire le test antigénique covid pour passer la frontière, et nous en profitons pour faire les dernières courses de fromage, charcuterie et génépi.

Enfin, après ces débuts peu prometteurs, nous voilà partis direction le village du Laux en Italie. Nous passons la frontière au Mont Genèvre sans encombre, on ne nous arrête même pas. Au bout d’une heure de route nous arrivons vers midi.

Nous entamons la montée sur un chemin carrossable et Yves nous distance rapidement. Chacun marche à son rythme, il fait beau, la chaleur est supportable et c’est bien agréable. Nous pique-niquons au soleil aux bergeries du vallon. En théorie, on peut monter en voiture jusque-là, quasiment tous les membres de ma famille le font, mais je ne préfère pas, trop peur qu’on crève ou qu’on s’embourbe.

Pique-nique aux Bergeries du Vallon

Nous reprenons la montée, qui est devenue un sentier étroit et plus raide, en forêt. Arrivés aux alpages nous traversons un grand troupeau de vaches avec quelques veaux. Nous arrivons vers 15h à la bergerie du Pré du fond, située à 1952 m d’altitude. Je la fais visiter à tous avec sa belle salle principale et son poêle, les dortoirs etc.

Bergerie du Pré du fonde, alt. 1952 m

Après un peu de repos, nous repartons nous balader, direction la bergerie de l’Albergian qui se trouve à 20 minutes de marche en amont, qui appartient également à ma famille. Nous y accédons par un ancien chemin de bergers, rarement utilisé aujourd’hui et donc peu marqué. Je suis ravie car je ne l’avais jamais emprunté. Nous visitons cette seconde bergerie, plus rustique, mais qui a tout son charme. C’est ici qu’est né mon arrière-arrière-grand-père en 1859.

Nous rencontrons beaucoup de marmottes
Bergeries de l’Albergian, alt. 2100 m

Nous redescendons et commençons à nous installer à la bergerie, nous sortons les matelas, allumons un feu et le poele. Les vaches, curieuses, veulent se joindre à nous et nous sommes obligé d’utiliser les piquets et ficelles du berger pour les tenir un minimum à distance. Elles seraient prêtes à entrer dans la bergerie avec nous !

Ce soir nous faisons un barbecue au feu de bois, on profite de manger à l’extérieur, mais dès que le soleil passe derrière la montagne la température descend vite.

Préparation du barbecue
La vue depuis la bergeries du Pré du fond
Le groupe du SCV devant la bergerie de l’Albergian

Le lendemain, samedi 4 juillet, après une première nuit dans la bergerie (sans avoir froid grâce au poêle) et un petit dej’, nous voilà partis en randonnée direction les lacs de l’Albergian. Grâce à l’appareil photo de Flo on apprend la température de l’eau : 7°C ! Même ceux qui ont pris leur maillot ne se baignent pas ! Déjà les premiers edelweiss sont en fleur.

Le premier lac de l’Albergian, alt. 2363 m

On poursuit jusqu’au second puis troisième lacs, qui sont plus petits. On pique-nique en redescendant entre le 3ème et le 2nd lac et on s’autorise une petite sieste au soleil. Franck prend son courage à deux mains pour aller tremper ces pieds et malgré son insistance pour nous dire que cela fait du bien, nous nous contentons de le regarder de loin.

Nous coupons avant le second lac pour rejoindre le chemin du col de l’Albergian. Arrivés au col, le versant qui donne sur la vallée du Laux est complètement opaque, envahit par la nebia (la brume en italien).

Au col de l’Albergian, alt. 2713 m
Le mont Albergian, alt. 3041 m

Nous redescendons par le chemin de la GTA (grande traversée des Alpes). A la fin, les gouttes commencent à arriver, Seb et Yves partent devant et nous allument le poêle pour notre arrivée. C’est l’heure du gouter-apéro, puis quelques jeux de société en attendant le repas du soir (cassoulet au menu).

Dimanche 5 juillet, déjà le moment de redescendre. Tout le monde s’active pour remettre en ordre la bergerie avant de partir et nous partons direction le village de Fenestrelle. En chemin, je fais visiter la 3ème bergerie, celle de la Balme, un peu plus basse en altitude.

Bergerie de la Balme, alt. 1713 m

Puis nous entamons une longue descente sur un chemin carrossable déblayé par des bulldozer pour des travaux électriques, ce qui a un peu dénaturé ce chemin. Descente fastidieuse et peu agréable, surtout pour les pauvres genoux d’Axel. En arrivant on a une belle vue sur la forteresse de Fenestrelle. Grâce à Bérengère qui a bien étudié l’italien, nous réservons à la terrasse du Rosa Rossa, le bon restaurant de Fenestrelle, pour déjeuner.

A la terrasse du Rosa à Fenestrelle

En arrivant on se fait plaisir ! Apéro avec procesco puis menu dégustation, vin blanc et rouge, dessert et même limoncello offert à la fin du repas. C’est la fête. Ca l’est moins quand il faut se remettre en marche pour rejoindre les voiture à 1h de là, par un petit chemin qui monte. J’ai cru mourir tant j’ai le ventre lourd… Aussi, le serveur me voyant hésitante pour le dessert m’en a porté une portion de chaque !! Nous traversons le joli village du Laux où nous rencontrons des français de Saint Etienne qui ont une maison dans le village.

Traversée du village de Laux

Et nous voilà repartis. Cette fois les douaniers français nous arrêtent à la frontière mais ils regardent à peine nos tests et vaccins et nous voilà repartis à la Salle. Il est temps de se séparer, les Lyonnais reprennent la route pour travailler demain.

Merci à tous pour ce WE, je suis ravie d’avoir fait découvrir ces bergeries, première fois que j’y amène un groupe de copains, l’organisation d’évènement n’étant pas mon fort. Une belle expérience 😊

CR d’Elsa
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