Initiation / JNSC d’été à Jujurieux 27-06-2021

Participants / encadrants: Sandrine, Faras et Lorenzo, Catherine, Ghislaine, Alexandre, encadrés par Pierre-François (Pefe), Gros Nico, Franck et Cécile

Le confinement et les restrictions ayant été levés, Pierre-François propose une sortie initiation. Celle-ci tombe justement pendant le week-end des JNSC d’été (journées nationales de la spéléologie et du canyon) et se fera donc dans ce cadre.

Compte-rendu de Sandrine

Nous nous sommes donné rendez-vous à huit heures du matin au club. Heureusement l’orage et la pluie venaient de s’arrêter, le dieu du soleil avait repris sa place. Nous avons essayé notre équipement pour connaître notre taille de combinaison, et le matériel pour savoir si le baudrier était adapté pour nous, puis nous avons chargé le tout dans la camionnette de P-F. P-F a fait la route avec Alexandre et Gros-Nico, et moi avec Cécile, Faras ainsi que Lorenzo. Nous avons suivis P-F jusqu’à la destination « Jujurieux » où nous avons attendu Franck, Catherine et Ghislaine. Dès leur arrivée, nous avons mis notre combinaison et notre baudrier, les encadrants nous aidant à les régler. Une fois tous équipés il n’y avait plus qu’à prendre la direction de la grotte qui nous attendait. Franck, l’un des encadrant était parti avant nous tous pour installer le matériel dans la grotte. Cécile nous a dit qu’elle est à quelques mètres, mais elle n’a pas précisé qui fallait grimper pour arriver à son entrée 🙂. 

Avant: devant l’entrée de la grotte de Jujurieux

Lorsque nous sommes arrivés devant l’entrée la première chose que je me suis dit  » elle est où l’entrée? « , Ghislaine m’a posé la même question. Gros-Nico étant derrière nous, ou peut-être Faras et Lorenzo ont répondu que nous étions devant. J’avais bien vu la petite bouche de la grotte avec quelques cailloux à l’intérieur, mais pour moi il était impossible que nous puissions entrer par-là. Et bien si ! A dix heures quarante et une nous entrions par là où c’était impossible (mais impossible n’est pas français). Nous avons crapahuté quelques minutes avant d’arriver à notre premier puits. Gros-Nico nous attendait bien sagement. Il prit le temps d’expliquer à chacun d’entre nous pour descendre et de dire libre dès que nous avons libéré la corde de notre descendeur ainsi que du frein, pour que la personne suivante puisse venir à son tour. 

En haut du P6

Nous avons pris le chemin de la grande salle. Là, Cécile proposa de boire – d’ailleurs elle le fit tout le long – mais ce moment-là m’a le plus marqué, car elle nous demanda d’éteindre nos lumières (elle voulait peut-être faire une petite sieste 😉). Elle nous fit prendre conscience de l’importance d’avoir une lumière. Du coup, elle nous posa la question : «Comment font les animaux pour sortir ou se repérer ?»  La réponse dans un prochain épisode…*

Une fois que nous avions trouvé la réponse, nous avons repris notre chemin. Pour le second puits Cécile nous appris à faire la demi clé et la clé qui verrouille le descendeur comme la clé verrouille les portes, pour que nous puissions faire « Ainsi font, font, font les petites mario(ne)ttes » 🙂 (c’est-à-dire pouvoir lâcher les mains et se détendre). Il y avait une bonne humeur dans ces roches, mais la bonne humeur plus les descentes et les crapahutages nous avaient donné faim. Le repas se fit à treize heures quarante-cinq. Une fois bien rechargés et restaurés de l’intérieur, nous avons repris le chemin pour la sortie en passant par la chatière, mais avant cela il y avait quelques descentes et aussi un peu plus de montées. Un coup c’était P-F, un coup Cécile ou Gros-Nico avec Franck qui se trouvaient au début des puits à nous rappeler les règles de descente ou de montée et à bien vérifier que nous serions en sécurité. A aucun moment nous les avons senti agacés.  Je ne me souviens plus de l’heure qu’il était quand nous sommes arrivés devant l’entrée de la chatière (la fameuse sableuse), mais je me souviens que Ghislaine, Alexandre, Catherine et moi-même avons dit que nous avons l’air de personnes en train de s’évader d’une prison, car nous avions notre baudrier accroché à notre cheville comme un boulet. Nous avons rampé pendant dix mètres, il est vrai que ce n’était pas mon moment préféré, mais je ne regrette pas de l’avoir fait, car je pus voir où étaient mes limites.

A la sortie: ouf, tout le monde a le sourire!

Faras, Lorenzo, Alexandre et moi sommes sortis les premiers de la grotte à dix-sept heure quarante-cinq, suivi de cinq minutes plus tard par Ghislaine, Catherine, Gros-Nico, Franck, P-F et Cécile. Je remercie, mais je le fais aussi au nom de tous, merci aux encadrants : P-F, Cécile, Gros-Nico et Franck pour votre pédagogie et votre patience, parce grâce à vous, nous avons tous passé une belle journée, riche en émotion et en humeur, quelle belle aventure👍.
*C’est le toucher des parois – pour les renards et les ours (et l’écholocation pour les chauve-souris)

TPST: 7h

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