Grotte de Vaux St Sulpice – par l’Age de Glace – 30-03-2024

Equipe : Maxime, Johanne, Ruth, Tristan, Charline, Théo, Bernard, Emmanuelle, Mael
Départ SCV 8h (enfin presque)
Sonnette : Julien
TPST= env. 5h30 à 6h

Il y a 2 semaines, Maxime et Mael avaient proposé une sortie d’initiation. Nous avions répondu présents et nous nous retrouvions le mercredi suivant à la préparation de la sortie.

L’idée de la sortie au Gours Fumant comme initialement prévu, a vite été abandonnée après une semaine de pluie intense dans la région. Il fallait trouver une autre destination, pourquoi pas Jujurieux, pourquoi pas Vaux St Sulpice.

Certains d’entre nous avaient déjà fait l’une ou l’autre en début de saison ou aux journées nationales de la spéléo et du canyon en octobre dernier. Finalement le choix s’est porté sur Vaux St Sulpice en descendant par le puits de l’Age de Glace. En effet la sortie des JNSC était bien moins ambitieuse et notre sortie nous promettait de découvrir la grotte sur plus de développement.

Charline qui avait raté l’occasion de s’inscrire avant, se rajoute au groupe et se met à préparer le matériel avec Johanne et moi. Pour choisir les cordes, la question se pose de savoir si Vaux St Sulpice est maintenue équipée puisque c’est une sortie en traversée. Après plusieurs prises d’information sur la topo que Johanne a récupérée, et les recommandations de Maxime et Maël, nous décidons le choix des cordes quitte à être obligés de remonter par le puits d’entrée si la traversée ne peut pas se faire.

Une sortie en grotte c’est comme en montagne, le choix de la sortie comme la préparation font partie du chemin à parcourir.

Nous voilà, au RDV, à 8h au club où toute l’équipe est là sauf Maxime et Maël qui ont pris leur temps. Nous prenons la direction / la route de Cormaranche-en-Bugey et nous nous retrouvons une nouvelle fois sur place en attendant Maxime et Maël qui ont fait un détour pour saluer le boulanger. Tout en dégustant croissants, pains aux chocolat, cake aux pommes, gâteau au chocolat, nous ne perdons pas de temps pour nous équiper. Tristan sort sa combi raide d’argile qui n’a visiblement pas fait l’objet d’un nettoyage lors de sa précédente sortie et qui contraste avec les combi neuves, bleu et rouge éclatants de la plupart d’entre nous.

Nous trouvons rapidement l’entrée à 40 m des voitures. Celle-ci se fait par un abri maçonné, fermé par une porte. Cette entrée par le puits de l’Age de Glace est un aménagement artificiel sur une dizaine de mètres. La porte a donc pour objectif de maintenir les conditions de température et de circulation de l’air originelles.

Johanne et Maxime partent équiper. Les suivants se mettent dans l’espace réduit de l’abri d’entrée. Les derniers qui étaient restés dehors apprécient d’y entrer également pour trouver un peu de chaleur. On se partage l’espace exigu avec les araignées. Charline nous fait un petit exposé sur ces petites bêtes, pendant que Maël se remémore les (beaucoup) plus grosses qu’il a croisé récemment au Mexique …

Pour la descente des 10 premiers mètres, il y a juste l’espace suffisant pour s’enfiler par ce trou artificiel.

Après 2 petites longueurs, nous descendons chacun notre tour le grand puits de l’Age de Glace P47 avec précaution. PEF nous avait prévenu que la paroi parpine et qu’il y a pris un caillou sur la tête lors de sa dernière visite. Arrivé en bas, je constate que tout le monde est remonté sur le talus pour ne pas s’exposer. Après quelques photos, la question se pose de la direction à prendre pour la suite de l’aventure. Les avis divergent. On part finalement vers le bas à la recherche de l’ouverture qui nous mènera dans la galerie.

Nous cheminons aisément dans la galerie jusqu’au pont de signe qui traverse un magnifique lac.

Début de la partie argileuse et petite montée jusqu’à la salle des géodes. Les parois de cette salle laissent apparaitre des poches de calcite cristallisée. C’est ici que nous faisons la pause repas, après les photos des géodes et observation de filaments de moisissure dont l’esthétisme fascine Ruth. Décision de manger rapidement pour aller explorer la galerie des lacs qui nécessite des rampings et des glissages sur les fesses (volontaires ou pas) dans l’argile qui redouble. La galerie des lacs est vallonnée et les creux forment de petits lacs.

Avant de faire demi-tour au début de la galerie des désobs, certains se livrent à une petite bataille d’argile.

Le retour nous offre à nouveau le plaisir des glissades jusqu’au pont de singe. Arrivés au pied du puits de l’Age de Glace, nous poursuivons la traversée jusqu’à la sortie naturelle de Vaux St Sulpice. Les remontées et les mains courantes sont effectivement bien équipées ce qui facilite notre progression en s’assurant sur nos poignées. Dans un des derniers puits, nous dérangeons malheureusement une chauve-souris qui s’agite au passage de Charline. L’espace est insuffisant pour que les 2 puissent se croiser. Charline éteint sa lampe, en bas avec Emmanuelle et Maël, nous nous faisons les plus petits possibles pour libérer au mieux le passage. La chauve-souris a dû trouver une issue et disparait, nous poursuivons notre chemin.

La sortie se fait normalement à travers un couvercle de poubelle (qui a aussi pour objectif de maintenir l’équilibre thermique de la grotte). Nous n’aurons pas l’occasion de tester cet artifice déposé à côté, sans doute pour laisser naviguer les chauves-souris à la fin de la période hivernale.

Nous sortons progressivement aussi terreux et argileux les uns que les autres. Tristan a été visionnaire en ne nettoyant pas sa combi avant cette sortie.

Johanne, Maxime accompagnés de Théo se chargent de déséquiper les puits d’entrée du matin.

Nouvelle pause gâteaux, thé avant un retour vers le club. La journée se termine avec une pizza pour certains et le nettoyage du matériel.

Une belle sortie très sympathique, appréciée par tous.

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