Participants : Pef, Maxime, Maël, Axel, Malo, Chloé, Olivier, Johanne, Emmanuelle, Bernard, Robin, Coline
Equipeurs : Axel, Maël, Maxime.
TPST : environ 6h30-7h30
En ce samedi 2 décembre nous sommes partis à la découverte du gouffre Vincent dans le massif du Bugey. C’est une épopée haletante qui débute (attention suite seulement pour lecteurs avertit… Je vous aurais prévenu…), par un rendez-vous dans le lieu le plus secret de tous (nom de code : le club – je ne donnerai pas plus d’information). Pour arriver au commencement de notre quête, il faut emprunter une route forestière quelque peu trouée/creusée. A cela se rajoute un début de neige et la question : Est-ce que nous pourrons repartir ? (…suspense… chers lecteurs restez jusqu’à la fin de l’histoire pour le savoir…). Mais nos valeureux spéléos conducteurs (aka Pef, Maxime et Bernard) n’ont pas froid aux yeux et bravent le danger. Ils s’aventurent sur les chaos de la route jusqu’au sommet d’un terre-plein en hauteur servant de parking (Pef quant à lui avec son camion ne préfère pas gravir ce mont de quelques mètres – petit joueur – et se gare juste derrière celui-ci au plus près de l’entrée). Là nos fières équipeurs s’élancent dans la tempête et bravent les éléments déchainés (aka quelques flocons de neiges – oui peut-être que j’exagère un peu dans mon histoire), pendant que nous autres pauvres gueux (le reste de la fine équipe), restons au chaud dans les voitures carrosses, pour la plupart, à savourer un délicieux petit déjeuner amené une nouvelle fois par la nouvelle fournisseuse officielle en viennoiseries matinales et chocolat … j’ai nommé Johanne ! (Attention un jour on va finir par rester coincé dans une étroiture). Requinqués, nous finissons par sortir des voitures pour soutenir nos taupes équipeuses (ils passent les dangers en premier, sait-on quand nous les reverront ?).
Tout commence par l’ouverture d’une plaque sous laquelle nous apercevons l’antre de la bête. Nos valeureux équipeurs s’élancent donc à l’assaut du monstre à coups de mousquifs, nœuds et cordes (les plaquettes ou autres types d’amarrages sont déjà en place – le gouffre étant équipé en semi-fixe car il y a de l’explo). Ça y est l’entrée est sécurisée (ouf !). Les gueux s’en vont enfiler leurs haillons, et, Olivier et Chloé se voient recevoir leur clé de 13 pour la journée (tel Jerry donnant les objets essentiels aux missions des Totally spies ou Q à James Bond), afin de participer au déséquipement (clés qu’ils ne vont finalement pas utiliser puisque les plaquettes du club ne seront pas utilisées). Olivier est le premier à suivre les pas de Maël, Maxime et Axel, puis suis le reste de la fine équipe. En attendant que tout le monde descende, nous prenons quelques photos des lieux avec Olivier, et Maël vient à notre rencontre (chouette ça veut dire que les preux spéléomans sont toujours en vie) pour nous demander d’attendre au prochain puit (P36) afin de donner quelques infos à Pef et que les équipeurs puissent continuer à équiper pendant ce temps. Après l’arrivée de Pef la descente dans les entrailles du gouffre se poursuit donc…
C’est ainsi que nous nous élançons à l’assaut du P36 et que 2 choix s’offrirent à nous (tel les livres dont on est le héros, nos choix modifient notre aventure… pour le meilleur ou pour le pire…) : descendre en grande verticale, avec un petit fractionnement situé 2m en dessous du début du puit ; ou, prendre un fractionnement situé à environ 10-12m (faites vos jeux !). A la fin de cette grande verticale, nous retrouvons Maxime qui indique la suite du chemin et vérifie que nous faisons les bonnes manips (bon et bien les 2 choix étaient les bons, comme on dit : tous les chemins mènent au fond !). La progression se poursuit par une petite main courante, le passage d’un ressaut et à nouveau une main courante quelque peu aérienne (déjà équipée en fixe, ce qui fût bien utile pour équiper la notre), pour finir par rejoindre Maël et Axel qui sont en train d’équiper la suite non sans prendre la flotte… L’attente durera quelques 30minutes (vous entendez la musique de salle d’attente ?).. A few moments later… nous pouvons continuer la descente jusqu’à une zone d’art ! Et oui certains exposent ici, Malo a notamment pu modeler sa première œuvre sous terre : La Chauve-Souris.
La poursuite dans l’antre de la bête nous amène à l’ancien siphon 1, par lequel nous nous faufilons (tel une souris dans son trou essayant d’échapper au chat du coin), non sans se mouiller au passage (pour les plus petits jusqu’aux fesses). Heureusement pour nous (surtout pour les valeureux équipeurs) tout le passage du siphon était équipé en fixe pour les mains et les pieds ! Nos bottes chargées d’eau nous avançons toujours plus loin en direction de la salle du carrefour qui est le point de ralliement pour festoyer comme il se doit (n’espérons pas que ce soit le repas du juste avant de mourir). En attendant que la plupart y arrive, certains vont visiter la galerie supérieure (galerie peu longue à visiter, et également équipée en fixe. Puis ça y est, il est l’heure de se sustenter. Attention nous avons un timing à respecter, nous devons rebrousser chemin à 14h30 pour que nos valeureux amis qui ont fait demi-tour un peu plus tôt ne patientent point trop (1ère sortie pour Emmanuelle, chapeau !). Une photo souvenir histoire de marqué cet instant dans nos mémoires et une mini-aventure vers le siphon 2 pour certains, et nous voilà repartit avec comme déséquipeurs Olivier et Chloé sous le commandement des chevaliers spéléos Axel et Maxime. Olivier débute le déséquipement puis c’est au tour de Chloé et ils se rejoignent au P36 pour chacun déséquiper une corde (attention il y a un choix à nouveau à faire : lequel de nos héros aura fait le bon choix ? Fractio de gauche ou fractio de droite ?). Enfin la sortie de l’antre se rapproche… (le suspense est intense, la pression à son comble… tambour…), tout le monde est vivant ! Un peu transit de froid pour certains mais rien que la chaleur des carrosses et un bon repas ne saura guérir. Chloé a eu droit à une petite séance photo au sortir de la grotte, déséquipant le dernier puits. Nous ne ferons pas attention que cela l’a perturbée et qu’elle s’est accrochée à 3 endroits différents (peut-être eu un oubli de se décrocher à certains endroits). Retenons simplement la beauté de l’image (j’ai le droit de me jeter des fleurs, c’est moi qui fait le CR) et la pub pour le SCV !
Le trajet retour en voiture s’annonce sans accros avec un petit détour par la pizzeria du beau-frère à Maxime. Délicieuses pizzas dégustées en rentrant au club, réchauffant les cœurs et les mains de nos valeureuses taupes ! Quelques motivés ont même commencé à laver le matos. Puis nos cher spélos s’en furent le ventre repus pour un repos bien mérité.
Et voilà la fin de notre belle aventure, tout est bien qui finit bien !
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.