Quelques mois plus tôt, c’est vers le gouffre Berger qu’une dizaine de membres du SCV prenaient la direction. Bientôt deux ans que cet évènement annuel occupait la première place d’une modeste liste, inspirée des discussions dans lesquelles cette cavité du Vercors revenait fréquemment.
Quelques mois plus tôt aussi, les mots pour décrire les détails techniques et évènements remarquables de cette rentrée grandiose dans les profondeurs du Vercors auraient été plus étayés.
La pluie des derniers jours précédant nos ambitions ne s’arrêtera qu’à de rares moments et notre objectif, fixé à l’entrée des Couffinades, sera la profondeur maximale recommandée par l’équipe organisatrice.
Après une courte nuit de sommeil pour certains et d’excitation pour d’autres, c’est sous un ciel étoilé que le départ du bivouac au parking de la Molière s’amorce. La marche d’approche requinque et nous commençons l’immersion qu’avec peu de retard sur l’heure indiquée la veille.
Méandres, puits larges et profonds, cheminement le long de rivières souterraines, gours gorgés d’eau captant la lumière de nos frontales pour créer un sol stellaire sous un ciel de roche parfois même inaccessible à la portée des lampes : résumé d’une dizaine d’heures à visiter ces lieux surréalistes où, bien que l’homme n’y ait sa place que temporairement, nous y rencontrerons plusieurs nationalités.
Le rendez-vous pris pour la prochaine édition, l’équipe se dirigera vers le camp installé à Méaudre pour fêter la course réussie autour d’un cassoulet accompagné de quelques bières, averses et remontants.
La bande son de cette aventure (à écouter avec un casque/écouteurs!) est disponible ici : https://soundcloud.com/lucseranne/dans-les-profondeurs-du-vercors
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