Equipement Gampaloup – 08-05-2023

Participants : Maxime, Baptiste, Isa, Mathieu (Troglodytes), Alex (Troglodytes), Solveig (Furets Jaunes de Seyssins)

Lors du stage perf 2023, Cécile (SGCAF entre autres clubs) me parle du rassemblement pour les 70 ans du SGCAF, nécessitant l’équipement en fixe d’un certain nombre de trous dans le Vercors. Je vois Gampaloup dans la liste et mes yeux brillent ! Je lui propose d’apporter mon aide pour l’équipement. Solveig (Furets Jaunes de Seyssins) s’était également manifestée et nous voilà à nouveau réunies pour retourner sous terre dans Gampaloup ! Maxime et Baptiste (SCV) ainsi que Mathieu et Alexandra (Troglodytes) rejoignent l’équipe. Nous serons 6 sous terre.

Grand luxe, hormis préparer une nouvelle fiche d’équipement et un kit secours, nous n’avons pas à enkitter ! Tout est prêt à Lans-en Vercors, grâce à Cécile, et nous n’avons plus qu’à tout récupérer le lundi matin.

Au départ de Lyon, nous nous retrouvons chez Maxime. Baptiste arrive rapidement et nous décidons de démarrer la première voiture. Mathieu et Alexandra, qui ne sont pas du tout inquiets du nombre de coups de fouets par minute de retard qu’ils encourent, prennent tout leur temps pour arriver.

Après un détour par Grenoble pour récupérer Solveig, nous voilà à Lans en Vercors, au gite, pour récupérer le matériel. Du monde est déjà présent. Une deuxième équipe va se charger de l’équipement de TQS. Dernières vérifications avec Cécile et nous emportons tout le matériel. Le parking d’accès par le haut étant (définitivement à priori) fermé, nous passons par l’accès du bas. Baptême 4×4 pour la voiture de Max. On fait de belles déco en rubalise.

On s’équipe et on démarre la marche d’approche. Courte mais raide ! Des rubalises d’un précédent évènement sont déjà en place et on complète simplement des parties manquantes.

Maxime démarre l’équipement du P30. Je le suis derrière. 3 pipelettes se racontent déjà leur vie à l’arrière (nous ne les nommeront pas, ils se reconnaitront). Le p11 suivant est l’occasion pour Baptiste de faire son premier équipement sous terre. Plusieurs possibilités sont envisageables et c’est le matos disponible qui nous oriente pour prendre une décision. Une main courante, une tête de puits et une déviation plus tard, nous voilà tous en bas. Tous ? Non, Maxime a décidé de repartir un peu en arrière chercher un bout de caoutchouc perdu « juste à la fin de la main courante ». Il lui faudra 5 à 10 minutes pour revenir et je ne pense pas qu’il soit raisonnable de lui demander « ce qu’il a foutu » ! Le temps pour nous de nous refroidir un petit peu en l’attendant. Entre le retard au départ, le temps de récupérer le matériel et la promenade de Maxime, il est déjà midi en arrivant à la Salle des Eclopés. Ce n’est pas grave, étant donné l’équipe de bavards, on avait prévu (très) large. On décide de s’arrêter manger un bout avant de partir dans la boucle.

Mathieu reprend la suite de l’équipement mais finalement, passe plus de temps à nous attendre qu’à équiper. Mathieu aime rester à ne rien faire suspendu dans son baudrier.

Nous équipons tranquillement les cascades, à tour de rôle. Ça piaille sévère dans les méandres. On tente des acrobaties. Finalement, on arrive au rappel guidé final. Solveig et moi prenons un si grand plaisir à retendre le guidé, arrosées sous les embruns de la cascade. C’est un vrai moment de qualité ! Maintenant qu’on a bien froid, on se sépare en deux équipes : une première qui remonte le long de l’équipement en fixe du CDS, afin de vérifier que tout va bien. Une autre qui remonte les cascades pour remonter les cordes de rappels et ainsi éviter qu’elles soient maltraitées par des intempéries. En remontant le puits de la Perte, on se rend compte que plusieurs blocs menacent de se détacher au-dessus. On prend un petit moment pour purger. Une bonne masse est enlevée !

On rejoint la première équipe à la salle des éclopées, qui commençait à s’inquiéter de nous entendre pousser des cris. En fait, on tentait juste d’imiter des bruits d’animaux… Le réalisme est encore à travailler !

On ressort de sous terre tranquillement vers 20h et on prend le temps de manger le gâteau d’anniversaire de Mathieu. Maxime arrose la nature de manière très sensuelle. On file avec Solveig car, comme d’habitude, je suis en retard pour récupérer mon fils !

TPST : 10h

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