Objectif : SCV 27 dans le vallon des Eparres
Participants : Pierre-Yves, Julien et Lionel
Rappels sur le SCV 27 : Il y a plus d’un an, avec Sylvain C, nous avions poursuivi la désobstruction mais n’étions pas retourné voir les résultats. Cavité avec une profondeur de 15m, très fort courant d’air, avec possibilité de jonction dans le méandre du Trou Pi au niveau d’un carrefour dont une branche (avec courant d’air) pourrait être en relation avec le Trou Lisse…
RdV à 09h à la Feyssine pour Pierre-Yves et Lionel. Nous préparons le matériel et démarrons à 9h10. Nous retrouvons Julien à 10h50 sur le parking et commençons la montée à 11h15.
Malgré des sacs lourds, le début de la montée est agréable, nous sommes accompagnés par le chant des oiseaux et un soleil filtrant à travers la ramure.
A partir de l’embranchement pour le Trou Lisse, un peu de neige datant des jours derniers recouvre les abords du chemin.
Entre l’oratoire de Nerfond et le SCV27, le chemin se transforme en pataugeoire, mélange de boue et neige fondue, c’est un peu carrément la Bérézina.
Après 1h35 de montée un petit en-cas réconfortant est pris devant l’entrée de la cavité. La température à 1490 m d’altitude s’est considérablement rafraîchie et nous nous hâtons pour nous équiper. Entrée dans la cavité vers 14h.
Surprise : la main courante et le puits (12m) sont encore équipés (4 amarrages, corde de 28m, ligne de tir). La cavité est propre, à part les deux premiers mètres à l’entrée (humus noir et trempée), mais avec de nombreux suintements et gouttes d’eau rendant la cavité fort humide.
Le résultat de la dernière séance de désobstruction a été efficace, nous avons une bonne vue sur la suite , une conduite forcée d’une quarantaine de centimètre avec un surcreusement de 1 à 1, 5 de profondeur sur 15 cm de large. Nous forons 2 trous à gauche, plaçons 2 pailles, bourrons à l’eau et remontons.
Pffffffffffff, c’est ce qu’entend Julien qui est resté en haut du puits quand la pile est mise sur la ligne.
Le courant d’air chassant la fumée, nous descendons une dizaine de minutes après. Les deux pailles ont brûlé. Les gaz sont vraisemblablement partis dans des fissures.
Perçage de 2 nouveaux trous. Un à gauche, l’autre à droite, chacun sur un bombement génant. Le bourrage est fait à l’argile cette fois-ci. Nous remontons.
Boumboum.
Julien sur le front de taille
Question : continuons nous la désobstruction ? Il est près de 16h, le dégazage est un peu long, nous sommes bien mouillés et gelés. Nous décidons d’aller voir le résultat, déséquiper et rentrer.
Nouvelle descente au front. Le travail a été efficace, 10 cm de moins de chaque coté, les bombements ne gênent plus. La suite est maintenant bien visible. Encore environs 3m à élargir dans le même méandre avant de trouver un espace un peu plus large.
Remarques :
1 – Une corde de 20 m et 4 amarrages suffisent.
2 – Prévoir une journée complète de travail (par beau temps) pour une séance efficace.
TPST : 2h.
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