Participants : Kévin, Audrey, Julien
Voila que j’ouvre mes mails ce matin et que vois-je? Un CR sur « la traditionnelle rando du 14 juillet » ?
Non mais Allô, Bérengère? Déjà, une série de deux ne rend pas encore l’action comme traditionnelle. 3, 4, à la rigueur. Mais 2?
Je veux bien croire que le fait que le Président soit de la partie rende la rando exceptionnelle. Et l’an prochain, on va à Solutré? 😀
M’enfin, l’idée du CR du jour est bien remettre le bouchon du Camelback à sa place. De replacer la pierre en haut du caïrn. Le cône au fond du spit. La « rando traditionnelle du 14 juillet », c’est la rando génépi dans l’Oisans !
Alors, certes, je veux bien entendre que les précédentes randos n’ont pas forcément fait l’objet d’un CR ici-même. Qu’elles ne regroupaient pas 6-8 membres du SCV. Ou même qu’elles ont peut-être eu lieu le 20 ou 28 juillet…
Et alors? La tradition, Crotte (de bouquetin (spécial dédicace pour Audrey)) !!!
Reprenons. La traditionnelle rando du 14 juillet 2020 s’est donc déroulée cette année les 11 et 12 juillet, dans l’Oisans, à la quête du fameux génépi.
Au RdV, Kévin, Audrey et Julien. Les autres membres du club ont préféré affronter les foules parisiennes dans des refuges blindés de Chamonix.
Nous nous retrouvons à Bourg d’Oisans le vendredi soir. Julien arrive un peu tardivement (étonnant, non?) à la maison familiale, le temps pour Kévin et Audrey de laisser passer l’averse. On s’installe, on dort.
Samedi, ravito dans le potager des parents puis au marché. On file ensuite à Allemond et le hameau de la Traverse.
Aller, c’est parti pour 2 petites heures de marche, pour arriver à la Cabane des Challanches (1800m). Magnifique, installée sur un promontoire dominant la plaine de l’Oisans, elle a tout pour elle. Sauf que… on est en plein brouillard !
Menfin, c’est pas très grave : la montée se passe au frais, et c’est très bien comme ça. On vide les gros sacs à la cabane pour continuer léger.
N’étant pas là pour cueillir les champignons (ah si, nous en avons quand même ramassés, en plein juillet), nous poursuivons dans Belledonne, hors sentier. On joue de prudence, l’herbe glisse. On monte à vue (15m de visi), carte en main pour prendre au plus judicieux. Nous passons devant les anciennes mines des Challanches, où le dauphin du Roy exploitait du minerai argentifère. Ah oui, je précise que l’Oisans est le paradis des minéralogistes (sans chauvinisme, bien sûr 🙂 ).
La grimpette se poursuit jusqu’au Col de la Portette (2550m), là où nous délogeons un gros bouquetin solitaire. On prend sa place au col, on grignotte et miracle… le brouillard s’évapore en 5 minutes et révèle le panorama magnifique de la région.
Du coup, c’est à la Portette que nous cueillons la précieuse fleur. Peut-être à la même heure où nos super-trailers admiraient les lys martagons du Mont-Blanc? Chacun sa spécialité, après tout 🙂
Aller, 17h, il est temps de redescendre à la cabane, où nous arrivons 1h30 plus tard, après 3 marmottes, 1 harde de 25 bouquetins, quelques mouflons et 1 chamois.
A la cabane, on profite. On est seul, nous. Popotte, polaire, feu d’artifice (et oui !) et dodo.
Le dimanche, c’est tranquille. On décolle pour redescendre vers Allemond, mais en passant par Pierre Assise puis la cabane du Chazeau. Pour y arriver, on tente de prendre un sentier indiqué sur la carte… mais de nos jours inexistant. On jardine bien, en mode dahu voir sanglier. Petite pause pic-nic lorsque nous retombons sur le gros sentier puis nous poursuivons à flanc de montagne.
Retour tranquille par Allemond où nous retrouvons la canicule. Kévin et Audrey reprenne la route vers la Tarentaise, par les Col du Glandon puis de la Madeleine. Julien rentre sur Bourg d’Oisans puis Lyon.
A dans quelques semaines pour déguster le nectar alpin…
Et à l’année prochaine pour une nouvelle rando traditionnelle du 14 juillet dans l’Oisans!
Haha ! Avec plaisir pour se faire un weekend vignobles à Solutré et aussi pour goûter la nouvelle édition du génépi 🙂
Très bien ce compte rendu 😝😝