Participants : Flo, Axel, Quentin, Pierre et moi (Ptit Nico)
TPDC : 5h
On avait déjà fait ce canyon il y a 6 ans. On l’avait trouvé chouette et on voulait le refaire (voir le CR).
On s’était chauffés pour le faire le week-end dernier mais les pluies du samedi nous on fait changer nos plans et partir sur un autre canyon plus sec dans le Vercors, où la météo avait été plus clémente.
Alors quand Quentin nous demande si on peut faire un canyon ce samedi, on pense tout de suite à l’Alloix. Bon, la météo annoncée pour vendredi est la même que celle de samedi dernier. Après un petit tour des commentaires sur descente canyon, je vois que le canyon était en conditions correctes dès dimanche dernier. En plus, il y a un chemin qui longe le canyon. On peut sortir avant et après chaque obstacle. Du coup, on décide de s’y aventurer quand même.
Sur la route, un appel de JC nous met en garde, le débit du canyon était très important hier soir. On prend note de l’info mais on reste confiant. Le débit est certainement bien redescendu dans la nuit.
Sur le parking, on n’est pas les seuls inconscients à partir à l’assaut de ce canyon. Un autre groupe est déjà en train de se préparer.
On décide de ne pas faire de navette. Du coup, on remonte le canyon par le sentier pédestre qui le longe. Ça nous permet d’avoir une bonne idée du débit du canyon : ça va pousser. On repère quelques relais. Ils ne semblent pas tous évident à atteindre et certains promettent une descente bien arrosée.
Après un casse-croûte, on se jette à l’eau. Le début du canyon consiste en un longue marche dans du caca-bloc plus ou moins glissant. Et déjà là, on sent que ça pousse un peu.
La première cascade nous met tout de suite dans l’ambiance :
– côté technique : main courante multipoints
– côté débit : gros débit avec beaux mouvements d’eau en bas. Heureusement, la réception de la descente se fait à l’abri. Mais il faudra traverser la cascade et les mouvements d’eau pour accéder à la suite.
– côté esthétique : magnifique cascade avec 2 jets qui se croisent et descente au milieu : magnifique !
Ça change par rapport à la dernière fois ! Un petit avant/après, 6 ans jour pour jour :
Arrivés au dessus de la C43, rattrape l’autre groupe parti avant nous. Ils sont en train de descendre la C43. On attend gentiment qu’ils desinstallent leur main courante. Mais qui va s’y coller ? Personne n’est bien motivé pour une main courante multipoints dans une vasque suspendue glissante avec des mouvements d’eau et un gros débit ! C’est finalement Axel qui s’y colle. Et en le voyant galèrer dans la vasque, les autres sont contents de ne pas être à sa place. Il s’en sortira quand même très bien. L’aide du dernier de l’équipe précédente sera quand même appréciée pour accéder au relais sans se faire emporter par la cascade. Il faudra qu’on trouve une technique de main courant multipoint où le premier n’a pas besoin du kit pour progresser dans une vasque avec mouvements d’eau.
Ici encore, la différence avec la dernière fois est marquante :
Pour la descente de la C43, on travaille le débrayable du bas en grande verticale. Mais ce qui nous pose le plus de problèmes est la descente du kit en téléphérique. Il se retrouve, par 2 fois, bloqué au milieu de la cascade :
– la corde passait dans un anneau du kit
– la corde a fait une tête d’alouette autour du mousqueton du kit
Dans suite du canyon, le gros débit se fait bien ressentir. Les cascades prennent bien toute la largeur, ça pousse et il y a des beaux mouvements d’eau en bas.
Dans la C18, Quentin commence à s’installer sur un relais quasi invisible sous l’eau. Après avoir trouvé un autre relais hors de l’eau. Il se décale finalement de l’autre côté de la cascade, moins arrosé.
Dans la C10 qui suit, pour éviter de me faire emporter par mon kit, je décide de le lancer. Il flotte quelques secondes puis coule avant d’avoir pu être récupéré pas mes coéquipiers. Ma première erreur fut de lancer un kit non flottant avec seulement une corde dedans : mécaniquement ça coule. Ma seconde erreur fut de le lancer dans une vasque avec un gros mouvement d’eau (même si d’un premier abord il avait l’air de se diriger dans la bonne direction avant de couler). Après de longues minutes de recherche dans cette vasque déchaînée, Flo arrive avec le dernier kit dans lequel se trouve le salut du kit perdu : les lunette de piscine. C’est finalement Pierre qui finira par retrouver le kit, grâce à sa couleur jaune bien visible, bloqué sous le jet de la cascade. Cette petit mésaventure qui nous aura bien fait perdre 30min me vaudra la rédaction de ce CR.
Suivent encore quelques ressauts bien arrosés qui poussent.
Arrivés en haut de la dernière cascade, à la vue du débit et de l’absence de voie de descente suffisamment abritée, nous décidons de ne pas prendre de risques et de sortir du canyon.
Conclusion : un très beau canyon en gros débit méconnaissable par rapport à la dernière fois. Par gros débit, le fait de pouvoir sortir du canyon à tout moment est très réconfortant.
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