Participants : JC, Seb, Yves, Gros Nico, PEF, Axel, Flo et moi (Ptit Nico)
En préparation pour le gouffre Berger, JC nous propose la visite de l’Aven du Jean Nouveau. Un célèbre -600m bien vertical idéal pour notre entrainement.
Pour cela, on élit domicile pour le week-end au gîte d’étape de Saint Hubert à Monieux.
Les valeureux équipeurs (JC, Gros Nico, Yves et PEF) entrent dans le trous vers 8h. Pendant ce temps, les autres finissent de se réveiller et se préparent tranquillement. Après quelques cafés, et quelques embouteillages sur les chemins menant au gouffre (et oui ! Même sur les petits chemins de campagne, il peut y avoir des embouteillages !) on arrive au trou vers 11h.
La descente se fait bien et on enchaine rapidement aux fractionnements malgré des kits bien trop lourds. Oui, Yves avait peur de mourir de soif alors on a descendu quelques litres d’eau. Les kits s’allègent quelque peut au cours de la descente car on fait les petits Poucet avec les bouteilles pour ne pas avoir à les remonter.
A partir du Puits Fleuri, la cavité s’embellit de concrétions. Puis, ces concrétions laissent peu à peu place à de très beau volumes et de belles formes d’érosion. Le Puits du Photographe est magnifique. On comprend aisément l’origine de son nom.
Après une à deux heures de descente, on rattrape le premier groupe au niveau du Puits du Pendule.
Une fois à la salle de la Lune, à -500m, le groupe se sépare en deux. JC, Axel et moi allons explorer le réseau des Perles n°1 pendant que les autres se préservent pour la remontée qui nous attend.
Cette partie de la grotte est très humide mais magnifique. Joliment concrétionné avec de nombreux lacs et cascades. On s’arrêtera au dessus du dernier lac pour ne pas se tremper complètement.
La remontée jusqu’à la salle de la Lune achèvera de nous tremper mais ça en valait la peine. Une première équipe a déjà commencé la remonté lorsque que nous arrivons. On s’allège de nos kits pleins et JC, Axel et moi déséquipons.
Notre remonté est lente mais on progresse bien. Quand un kit est plein, on le laisse à ceux de devant et on en remplit un nouveau. A la base du Grand Puits, Axel se dévoue pour remonter deux kits blindés pendant que je déséquipe. On a décidé de laisser la pendre la corde de 130m dans le puits et de ne la remonter qu’une fois sortis. Sur le papier, ça semblais une bonne idée mais une fois sur place… c’était un calvaire ! Surtout après avoir déjà remonté plus de 500m. A chaque fractio, je dois tirer la corde (de plus en plus lourde) à bout de bras pour l’accrocher à mon baudard et défaire le noeud du fractio. Et quand c’est un huit qui a vu passé 2 fois 8 personnes… C’est un calvaire ! J’ai dû mettre un bon quart d’heure à le défaire en lâchant tout une ribambelle d’insultes au passage destinées à me donner du courage.
Une fois en haut, il fallait encore tirer ces 130m de corde pour les faire remonter puis les lover avant de les remonter sur le plancher des vaches 30m plus haut.
Une fois sorti, j’étais fracassé mais content. C’est un très joli trou.
TPST : entre 10 et 13h
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