Participants :
Flo, Nico, Axel, Fabien, Jack, Seb (alias Caribou), Laetitia
Le RDV était pris ce week-end pour nous autres grimpeurs d’aller s’attaquer aux Arêtes du Gerbier.
Depuis notre base au refuge du Breuil de Pont-en-Royans, nous nous dirigeons donc vers la station de ski de Villars-de-Lans. Nous ne sommes pas franchement rassurés car la météo est moyenne, les nuages semblent bien accrochés aux montagnes.
Une fois sur place, nous prenons de la hauteur à l’aide du téléphérique. De là, nous partons pour une marche d’approche d’environ 1 heure.
Les nuages sont bien présents mais ne sont pas menaçants : la progression dans le gigantesque lapiaz se fait dans une ambiance plutôt mystique !
Nous aurons même la chance de croiser un troupeau d’une 40aine de bouquetins. Nous pouvons aisément nous en rapprocher pour les admirer en train de se reposer. Et forcément, Jack et Nico mitraillent de photos !
Arrivés au pied de la voie d’accès aux arêtes, nous ne sommes pas les seuls. La file d’attente est longue : un groupe du CAF et un couple nous précédent. Nous optons pour une pause repas pour faire passer le temps. On notera que le groupe du CAF est hyper équipé comparé aux 2 uniques dégaines que nous avons pris en équipement.
L’heure du départ à sonné. On s’encorde en 2 cordées : Nico, Axel et moi d’une part et Fab, Seb, Jack et Laetitia de l’autre.
On commence l’ascension dans une faille mouillée qui rend la progression glissante et bien difficile. De plus, les chutes de pierres sont nombreuses avec tout ce monde: Axel sauvera Nico d’une probable pierre reçue dans la tête…
Une fois tous en haut, la tension se fait sentir chez tout le monde. Faut-il continuer si c’est mouillé comme ça aux arêtes ? Personne n’est rassuré sur ce point. Mais heureusement, une fois au début des arêtes, la roche est bel et bien sèche ! OUF ! On coupe un peu plus loin le passage pour passer devant le groupe du CAF pour gagner un temps précieux.
Le cadre est superbe, même si les nuages bouchent complètement à l’Est de l’arête. Le fameux passage des lames de rasoirs donne de belles sensations !!
Nous avons une ou deux hésitations sur des passages d’escalade mais globalement nous progressons bien et avec un bon rythme.
Les deux dégaines posées (amplement suffisantes) annoncent le relais final.
La descente de retour est raide dans le pierrier, d’autant plus qu’on essaie de ne pas trop trainer pour ne pas rater le téléphérique de retour.
Cette belle aventure dans un cadre grandiose se terminera autour de gaufres bien méritées, dégustées au snack au pied de la station.
Et le lendemain nous partirons à l’assaut du Canyon du Ruzand (voir CR) !
CR de Flo
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