Participants : Fabien, Axel
Dernière séance de cette année à Angrières pour Fabien et moi; on part tôt pour bien profiter de la journée, le temps est doux pour une fin décembre, on ne sait pas si il y aura de l’air au fond.
Et comme la dernière session Angrières ayant été annulée pour cause de pré-alerte SSF, je pourrai constater directement ce qu’a donné notre dernier face à face avec le calcaire, bien chargé il faut le dire.
On arrive vers 8h30 à Angrières, 10h au fond du trou. On sent bien le courant d’air, la séance s’annonce prometteuse. Et le tir a bien marché, on retrouve un lit de gravier. Mais un beau bloc s’est aussi détaché et tout le bas du méandre aperçu lors de la dernière sortie est maintenant sous les gravats ! Je libère la zone de travail en enlevant tout ce qui gêne, laissant à Fabien la liberté de trouver de la place pour toutes ces pierres, pour que je puisse toujours passer au retour 😉
Une première session au perfo va permettre de finaliser la descente, pendant que Fabien entreprend de reprendre la section de méandre dès le début « parce que c’est quand même pas large« .
Après le tir, j’atteins finalement un plancher en mondmilch : on est descendu d’environ 2m sur 3 m de long depuis ce matin.
Se présente maintenant un beau virage à 90°, le plus dur est de percer sans le traverser de part en part. Ou sans percer trop large et déloger de blocs énormes. Le tir suivant nous apprendra qu’on a visé trop large finalement. Mais le Brutal (ressuscité par Benoît) est là et permet de réduire en poussière ces obstacles dérisoires.
Entre 2 tirs, on scrute les murs de la salle de repos, on explore les fossiles de coquillage et on trouve à nouveau quelques étoiles (des pentacrines, issues du squelette fossile d’une sorte d’algue de 150-200 millions d’année). C’est un bon jeu de patience puisqu’elles font entre 3 et 5mm. Jeu qui marche aussi quand on attend au pied des puits, Angrières est remplie de ses zones pleine de fragments de coquillages, pour qui veut bien les chercher.
Interlude bucolique terminé, on retourne à nos (gros) cailloux. Le virage est maintenant bien ouvert et devrait passer après le prochain tir. On aperçoit le fond du méandre et l’actif 2 ou 3m plus bas qui nous tend les bras. D’ailleurs si on lève la tête, on a beau petit volume (pour un méandre) et on aperçoit un petit boyau concretionné au dessus de notre galerie mais rapidement comblé par un remplissage.
On commence à préparer le tir, 2 trous et demi et … plus de batterie sur le perfo, ça annonce la fin de séance. Si le tir marche bien, on peut casser un becquet sur lequel repose un énorme bloc d’effondrement qui dans sa chute passerait au travers du plancher et finirait tout en bas ! Mais qui plus vraisemblablement ira se coincer sur le plancher 1m plus bas. Réponse à la prochaine sortie pour l’équipe du 28-29 décembre !
14h30, on remonte doucement, dehors à 17h30, et il fait jour quand on ressort d’Angrières, c’est rare 😉
TPST : 8h30