Angrière – 19 octobre
Participant.e.s : P’tit lapin, Axel, Charline
Départ 8h40 du club. Arrivée à Angrière, on s’équipe sous un début de pluie, rien de bien méchant. Rentrée sous terre vers 10h20. Première fois à Angrière pour ma part, j’appréhende un peu : on m’a vendu des sorties de puits horribles, en ramping, j’imagine le pire. Finalement, c’est étroit, mais pas au point d’être angoissant. C’est plutôt marrant, et Yves se rigole bien à me voir me coincer de partout à tous les passages étroits. C’est la première sortie où je suis autonome sur ma progression, c’est plutôt chouette et pas de catastrophe majeure à signaler. Sur la descente, on fait quelques pauses et Axel joue du marteau pour élargir quelques passages. On nettoie aussi rapidement une tête de puits. On arrive au fond au bout de deux heures, deux heures et demi. Pause déj dans le grand luxe, on a laissé tomber les baudriers, thé, cailloux chauds… Puis on part au bout du tunnel. Malgré le temps il y a quand même un petit courant d’air. Axel pose 6 pailles : 3 à droite vers le bas, 1 à droite plus haut et 2 sur un becquet à gauche. Yves nous passe le matériel, moi je regarde et je m’essaie au perforateur. On galère un peu à mettre les cotons et on laisse le matériel faire son oeuvre (après avoir pris le temps de reprendre un deuxième un petit thé chaud – le grand luxe). Comme il est déjà 15h et qu’on a annoncé une sortie à 18h, on préfère ne pas attendre la dissipation du gaz et on remonte directement. On aura la surprise la prochaine fois de voir si ce qu’on a fait a fonctionné ou pas !
Remontée plutôt rapide, Axel prend un petit moment pour élargir un peu le passage du “mange-kit”. Les gars sont sympas, ils portent les kits et je remonte sans rien porter. Sortie sous une grosse pluie à 17h20. Les combis sont tellement crades qu’on ne voit plus bien si elles sont bleues ou rouges, et on a de la terre jusque dans les oreilles !
Charline
Deux ans que je n’avais pas été dans cette cavité et je dois dire qu’un boulot incroyable a été réalisé depuis par le SCV. Quand on connait les difficultés d’avancer de quelques mètres en dézob on se rend compte du nombre d’heures qu’il a fallu pour arriver à atteindre aujourd’hui les moins 160. Descendre au fond, casser et percer du caillou, remonter, est à présent une bonne partie sportive. Ce n’est à mon avis toujours pas la beauté de la grotte qui nous attire (ça viendra peut-être un jour), mais plus le plaisir de partager un projet commun et d’emmener les néophytes avertis dans ce que nous pourrions appeler un baptême du feu. Notre Charline a passé ce baptême sans difficulté et même pire, elle a apprécié. Alors comme dirait Elmer food bit : « Moi ce que j’aime à Angriere, c’est qu’il y a toujours de la place, pour les copains qui passent ! »
Ptit Lapin
Pour ma part, ça faisait seulement 2 mois depuis ma dernière virée à Angrières. A la descente, je prend à cœur mon rôle de guide touristique en retraçant l’historique des dézobs récentes et pointe du doigt les (rares) éléments valant le détour dans la grotte. Malgré les trombes d’eau qui tombent depuis quelques jours, l’actif reste modeste, seul le dernier grand puits nous arrose à la descente.
On retrouve les ateliers « confort » de la dernière fois, les tirs effectués au passage du mange kit n’ont pas été efficaces, mes coups de masse ont tout de même permis d’avoir raison d’un des 2 ponts rocheux. En revanche le 2° lieu de tir a eu plus de succès, l’anti chambre en tête de puits s’est bien agrandie.
On arrive finalement au fond de la grotte pour voir ce qu’a donné le dernier tir : on a gagné la place suffisante pour percer vers le bas et attaquer la descente dans le méandre. Charline passe devant pour essayer les outils du parfait dézobbeur : marteau, burin, pied de biche… La faible largeur du méandre n’aide pas, on progresse peu et on décide de sortir le perfo. Je repasse devant pour terminer le travail à la masse, on pourrait descendre d’1m50 « pas confort » pour voir la suite, on sent bien le courant d’air… mais le côté gauche reste instable… Le perfo est prêt, on pose 4 pailles pour avancer, 2 pour le confort. Un p’tit thé, on fait péter, et c’est l’heure de remonter !
On sort pile à l’heure prévue, sous une pluie persistante mais malgré tout insuffisante pour nettoyer les combis. Ah, et on a remonté le marteau historique d’Angrière, son manche en métal ayant cédé face à la roche il y a quelques séances, avis aux bricoleurs pour lui refaire une jeunesse 😉
Axel
TPST : 7h
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