Une grosse participation du SCV cette année pour le week-end annuel de formation du SSF69-42.
Participants : Bérengère, Audrey, PYL, Gros Nico, Seb, Julien, PEF et Kévin
Bérengère et Nico rejoignent Vallon le vendredi soir pour une bonne soirée. Le samedi matin, Nico rentre dans le vif du sujet avec un premier atelier à la falaise de Ruoms, tandis que Bérengère participe à l’intendance. Le reste du groupe rejoint tous les sauveteurs en milieu de matinée à la falaise et observe la fin du parcours de la civière (tyroliène, transfert de charge, balancier, pendule, …).
Tout le monde mange ensemble au soleil, et c’est parti pour un deuxième parcours. Départ de la civière sous le pont de la route des gorges, arrivée en bas de la falaise. Beau programme, il y a du travail pour tout le monde, c’est parti.
Chaque équipe y va de son planté de spits, répartiteur de charge, mousquetons et poulies diverses pour installer l’atelier dont elle est chargée.
Départ de la civière par un portage, avec traction en tête, puis transfert sur la tyroliène, à l’aide d’un balancier. La civière prend ensuite le chemin du sommet de la falaise avec 2 transferts de charge. Début de la traversée avec traction en tête et frein de charge, puis portage sur main courante au niveau du palier, et enfin, la descente.
Il y a quelques cafouillages, et la victime est quelque peu balancée, mais on y est arrivés.
Rangement du matériel, et retour à la base spéléo du Césame, à Vallon pour un bon repas, et une soirée bien ambiancée. C’est parti pour un tour de table, à la grimpeur. Tous caux qui s’y essaient y arrivent, avec plus ou moins de classe (un gros point pour PEF qui fait ça les doigts dans le nez), de façon un peu bourrine (le Mec d’Audrey s’illustre particulièrement dans cette méthode), voir avec un peu d’aide. Avant d’aller se coucher, démonstration d’équilibre avec un pac de bière (pour les détails, venez au prochain week end), Bérengère aura l’ocasion de s’y confronter à Hélène avec brio.
Le dimanche matin, direction la Grotte des Ours, au dessus de la route des gorges. On se gare dans les tunels, et c’est pas plus mal, au moins on peut se changer au sec.
Les organisateurs nous expliquent le parcours, et rebelote, tout le monde s’attelle à la tache. Certains révisent les différentes méthodes, pendant que les autres commencent l’installation des ateliers, le perfo est demandé de partout, ça manque d’anneaux, on cherche les NRC (noeud répartiteur de charge), on tend de la tyroliène, …
Départ de la civière, avec la même victime, pas de pôt. Ca se passera un peu mieux que la samedi, mais la sortie de la tyroliène ascendante sera compliquée, on n’avait pas correctement estimé la flèche que prendrait la tyro une fois sous charge, il faut donc jouer un peu des biceps et du cerveau pour sortir Ourson de ce mauvais pas. Mais il arrivera sain et sauf au sol.
Petit débrief autour du pic-nic, rangement du matériel, et chacun retourne dans ses pénates, conscient d’une partie de ce que représente le rôle de l’équipier dans une opération de sauvetage.
Huit nouveaux membres du SCV sont inscrit sur les listes du SSF et devront maintenant se perfectionner pour être pleinement opérationnels.