Participants :
- SCV : Jacques R, Marie-Hélène, Julien, Cécile, Sylvain C, Jacques L, Pierre-Yves, Kévin, Bruno et Mathilde L
- SC Metz : Delphine, Régis, Didier, Bruno
- Troglos : Béatrice, Sébastien et Laëtitia
- Individuelle : Nicole
Selon les disponibilités de chacun, les différents participants arrivent chacun leur tour, JR et Nicole arrivent sur place le mercredi après-midi après avoir fait les courses, le gros de la troupe du SCV (exceptés JL et PY) et Béatrice arrivent dans la soirée sur le coup de minuit.
Jeudi :
Le jeudi matin, certains profitent du relativement beau temps pour aller faire une balade de mise en jambes autour du gîte, JR passe à la fromagerie du coin pour aller faire le plein de victuailles.
Les Messins arrivent à la fin du déjeuner.
L’après-midi, pour attaquer les hostilités du week-end à proprement parler, on part faire un tour à l’aven de la Barelle. Mathilde, la fille de Bruno Labe se joint à nous pour la petite aventure. Vu le nombre de participants et les nombreuses verticales du trou, deux groupes sont formés. A l’entrée, on retrouve très vite des spéléos parisiens de Chilly-Mazarin qui ressortent de la très belle doline d’accès, il y a du monde à l’intérieur. Du coup, la jonction entre les deux groupes se fait assez tôt, certains décident alors de faire demi-tour, ne voulant pas attendre trop longtemps. Pierre-Yves fait sa première initiation dans les puits d’entrée. L’excursion est stoppée au fond du P30 par un laminoir facile, mais plein d’eau, personne n’a envie de se mouiller le premier jour. Tout le monde remonte donc (après une petite explication géologique sur la cassure conchoïdale et les plis, le lieu s’y prête bien).
TPST (pour ceux qui n’ont pas fait demi-tour) : 3h environ
PS : après concertation le lundi avec son frère, Julien découvre qu’il faillit croiser son cadet ce jour là ! En effet, le frérot et sa copine étaient dans les parages, ils sont passés à Hyelzas ce jeudi, puis sur la route au moment où Julien était sous terre… Soit 300 mètres à vol de taupe !!
Le soir, après l’arrivée de JL et PY, il faut s’organiser en deux groupes pour la visite de la rivière souterraine de Malaval, il y a du monde et notamment d’autres parisiens de Terre et Eau.
Les groupes sont formés ainsi :
- Groupe 1 (Tucs le matin) : Cécile, Béatrice, Sylvain, Malou, JL, Delphine, Régis, Didier
- Groupe 2 (Blanches le matin) : JR, PY, Julien, Kévin, Bruno, Mathilde et les 4 spéléo de Terre et Eau
- Nicole a décidé de faire bande à part…
Vendredi :
Le RDV est fixé avec Angélique (notre guide pour les Blanches) à 9h, en tenue, ça va être difficile de tenir l’horaire…
Après être allé au point de rendez-vous commun, le groupe 1 part rapidement vers Malaval (le petit hameau de film d’horreur où se trouve la sortie naturelle de la rivière) pour aller visiter la galerie des Tucs. Après avoir jeté un coup d’œil au hameau avec son manoir, nous remontons le cours d’eau en hésitant entre rive droite et rive gauche. Heureusement, Béatrice est déjà venue et ses quelques souvenirs nous aident à trouver l’entrée (suivre Aven de Montperthuis). Bel équipement du méandre par l’équipe d’Angélique. Puis nous arrivons à la rivière que nous remontons. Ensuite, des cordes de 8mm posées par les Parisiens partent dans les hauteurs, mais seuls Cécile et Sylvain iront jeter un coup d’œil car il faut faire demi-tour pour être à l’heure à Malaval. Les Tucs, ce sera pour une autre fois. Au retour, nous croisons Ludo des Tritons ainsi que Greg et Simon qui cherchent les Tucs dans une autre direction. Du coup, nous ne savons pas si nous étions sur la bonne piste.
Nous prenons le temps de manger en compagnie de Dame Béa (ce manoir nous inspire), puis arrivons juste à temps au rendez-vous.
Et tandis que Nicole part tailler la bavette avec Marcel M (bien connu des membres du SCV), qui est hébergé au gite des Combes, le groupe 2 s’engage avec Angélique par l’entrée artificielle dans la partie amont de la rivière. La descente commence par une suite d’échelles et passerelles en tout genre avant d’arriver sur le lieu des réjouissances. Les réseaux Blanches et Super-Blanches sont des galeries fossiles de tailles respectables dont les parois et plafonds sont littéralement couverts de concrétions de calcite et d’aragonite, d’excentriques fantastiques qui défient les lois de la pesanteur et de l’entendement. On y trouve aussi de la bave d’escargot dans certains conduits (des cristaux de gypse plaqués aux parois donnant une irisation semblable aux traces laissées par le mucus des gastéropodes cornus lors de leurs cheminements), ainsi que des « Bleues », concrétions bien nommées, colorées par des oxydes de cuivre (issus du socle cristallins proche). Le retour à la surface se fait en redescendant le cours de la rivière (ça mouille plus ou moins selon les gens et par les échelles.
Vers 14h; les deux groupes se rejoignent, et il s’avère que le Groupe 1 n’a pas réussi (faute de temps) à atteindre les Tucs, le défi est lancé, le groupe 2 (ou tout du moins ceux qui l’accepteront) va devoir montrer de quoi il est capable (en même temps, il n’a pas le choix, il y a des cordes à récupérer…).
Rapidement, le groupe 1 part retrouver Angélique pour visiter à son tour les Blanches et Super Blanches. Nous avons la chance de voir un bouquet d’aragonites bleues. Outre la contemplation, le manoir du matin continue à nous hanter et à nous inspirer un film d’horreur dont le réalisateur est bien sûr Jac. Allez savoir pourquoi, ce sont les héroïnes qui meurent les premières…
Après un repas venteux, le groupe 2, ou ce qu’il en reste, à savoir Julien, Bruno, Kévin et Denis (l’oncle parisien du précédent) part à l’assaut de l’aval de la rivière. Il y a du monde à l’intérieur (Greg, Simon et Mika amis d’angélique) qui n’ont pas non plus réussi à retrouver les Tucs. La pression monte, et les avis des deux groupes ne concordent pas sur la façon d’arriver au Graal du moment… Après quelques hésitations, et au fur et à mesure de la découvertes de nouvelles cordes (à déséquiper), le groupe arrive enfin aux Tucs (au niveau du point repère Riv51…), une grande galerie de métro fossile bien concrétionnée aussi, avec des gours et de la calcite flottante à tout va. Le retour et le déséquipement se passent nettement mieux (forcément, quand on connaît le chemin…)
Retour au gîte tardif, le groupe 1 et le reste du groupe 2 est déjà rentré depuis un bon bout de temps.
D’ailleurs le repas est déjà prêt, et ça commence à s’impatienter…
TPST (au total pour ceux qui ont trouvé les Tucs) : 7h
Samedi :
Samedi matin, départ pour la grotte. Sébastien et Laëtitia des Troglos nous ont rejoints le vendredi soir. C’était serré dans le gîte mais la bonne volonté et la bonne humeur ont permis de caser tout le monde !
On se retrouve le long de la route, avec une ligne de voitures garées sur le bas côté, et une équipe d’Envoyé Spécial qui filme, ça promet…
Les groupes rentrent les uns après les autres dans la cavité pour 1h, et il y a de quoi y rester plus longtemps. La grotte n’est pas grande (pas plus de 140m de développement), mais les fistuleuses et autres colonnes sont si nombreuses qu’on ne s’en lasse pas de les regarder, et il y a toujours une petite merveille à découvrir. On comprend tout de suite la volonté des inventeurs à protéger ce petit bijou de la nature. D’ailleurs, la visite s’est faite avec l’équipe de découvreur. Du coup, c’était vraiment intéressant ! L’éclairage mise en place récemment apporte également un intérêt majeur pour la mise en valeur de cette merveille. Seul inconvénient : le groupe électro en surface…
Rapidement après la visite, Bruno et Didier s’en repartent vers leur Lorraine lointaine.
TPST : 1h
L’après midi est diversement occupée. Régis, Delphine, Béatrice, Malou, Sylvain partent pour une balade sur les balcons de la Jonte. Un peu plus haut, Angélique a repéré une petite traversée de la grotte de la Porte et nous propose (Caribou, Laëtitia, Cécile, JR, Nicole) de nous joindre à elle, Mika, Greg et Simon. C’est une très jolie traversée très concrétionnée (avec plein de fistuleuses au plafond, préservées car hors d’atteinte). Pas vraiment besoin de corde. Nous cherchons un peu le chemin dans la dernière trémie… C’est Nicole qui trouve le passage. Petite compétition de passage d’étroiture entre JR et Caribou ! Nous passons vraiment un bon moment avec le groupe d’Angélique.
Retour à Lyon pour Jac L et PY tandis que Kévin et Julien partent pour l’aven de Hures.
L’aven de Hures s’ouvre par une faille verticale en fond de doline, où, bizarrement, un ruisseau prend sa source. Ce ruisseau doit être le plus court de France, vu qu’il se perd dans l’aven environ 1m après la vasque !! 121 m de verticale plus tard, un joli méandre taillé à coups de gouge sera la fin de notre sortie (ça fait déjà pas mal de corde pour 2, et l’après midi est pas longue, mine de rien).
TPST (pour Hures) : 4h
Dimanche :
Dimanche matin, rangement et nettoyage du gîte et préparation des casse-croûte avec les restes alimentaires, puis chacun vaque à ses occupations (retour pour la plupart). Seuls Julien et Kévin en profiteront pour visiter l’Aven Armand, tout proche (à 5 dans l’immense salle, y compris le guide, ça change de ce que doivent être les visites au plein cœur de la saison touristique).
Un bien bon week-end, un grand merci à ceux qui ont œuvré pour qu’il ait eu lieu.
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