Participants :
Ptit Nico, Flo, PeF, Fab, Cath, Delphine, PYL, Jack, Séb, Maxime, la famille Batisse (à partir de 19h le samedi) et Bérengère
Départ de Lyon vers 19h à 3 voitures, on arrive quasiment tous à la même heure au Césame. Max a quelques minutes d’avance en provenance du Vercors. On s’installe, décharge les courses et PYL se cantonne sans rire à la préparation du riz cantonnais et du poulet. On mange bien !
Petite soirée traditionnelle à essayer ou à réussir (pour certains) le tour des fameuses tables Ardéchoises. On fait également d’autres jeux comme celui où on se retrouve 2 personnes attachées par deux paires de menottes (non pas ce jeu-là, un autre !). Le temps passe et il doit bien être 1h- 1h30 quand on part faire dodo, certains dans l’infirmerie, d’autres à l’étage, ou encore en tente. Ce n’est pas la place qui manque !
Samedi : Traversée Aven Grégoire – Grotte des Fées
Participants :
Ptit Nico, Flo, PeF, Fab, Cath, Delphine, PYL, Jack, Séb et Bérengère
Le matin ça pique un peu mais on se lève vers 8h. Séb a préparé le café et Max nous a amené des viennoiseries (merci !). On déjeune et se prépare pour l’aventure : la traversée Grégoire-les Fées. Après 30 min de voiture on arrive au cimetière de Tharaux, lieu où il est conseillé de garer la voiture (le reste du village est accessible en voiture pour les seuls riverains). On s’équipe, sauf Maxime qui s’aperçoit qu’il a oublié son baudrier et qui renonce à la sortie…
Je profite de l’équipement de chacun pour appeler Steph et le prévenir en tant qu’équipe de surface : « il est 10h, on s’équipe au cimetière on décolle bientôt ». Il me prévient qu’il est illusoire de penser que la sortie se fera en 4h comme indiqué dans la topo. La dernière fois, avec un groupe de 7 personnes, le Steph a mis 8h et il connait le trou. Il m’explique qu’il existe 2 entrées : une entrée historique, au niveau de la doline et une nouvelle entrée trouvée en 2014. Il conseille de prendre la deuxième entrée. C’est là que je comprends que la super topo du CDS date de 2005 et que du coup on n’a pas le réseau depuis la nouvelle entrée. Bon tant pis, on se débrouillera !
On mouille les cordes au cimetière et on part en direction du village. On arrive à une impasse. Là deux interprétations s’affrontent mais je pense qu’il faut continuer à monter dans le village. Bon en fait, bien que les 2 itinéraires y menaient, par l’impasse c’était le plus rapide ! C’est à ce moment que le groupe se divise. On attend les autres et puis on essaie de les rejoindre en pensant qu’ils étaient devant. On fait la rencontre de plusieurs villageois qui nous indiquent le chemin à suivre et notamment de Joel Jollivet, spéléo du club de Steph fort sympathique. On finit par arriver au trou et Fab part devant avec Jack pour équiper. Tout cela prend un peu de temps (habillement, préparation des cordes, recherche du trou, équipement) si bien qu’à 12h Séb et moi sommes encore dehors. J’envoie un petit SMS au Steph pour lui dire qu’on part seulement de l’entrée (bon alors ça voudrait dire qu’on sortira vers 19h ça ?) et un petit SMS à Max pour des compléments de course.
On rentre sous terre, on y voit de belles racines. Les puits sont équipés avec les cordes pouvant être rappelées (type traversée). Les cordes frottent pas mal mais bon y’a pas le choix ! On se demande à plusieurs reprises où on est mais on finit par rejoindre le réseau et PeF avec sa super boussole nous indique le Nord ! Il y a également beaucoup de flèches pour indiquer le chemin à suivre. A certains endroits on ne peut pas rater le courant d’air. Il y a pas mal de vires (dont une baptisée « vire à Delphine » en hommage à la main de PeF). Il y a des parties équipées en fixe et d’autres à équiper. On arrive également à un lac souterrain recouvert de cristaux de calcite, ça fait toujours son petit effet. C’est au cours de cette sortie que j’apprends que le surnom de Séb issu du stage perf est le « poney » pour les charges portées et je retiens cette information pour en faire bon usage. Et puis à un moment je ne sais pas pourquoi mais je me retrouve devant. La cavité est équipée, je me lance ! il y a un puits, une main courante et un autre puits. Delphine me suit un peu après. Il y a un lac souterrain (énorme celui-ci !) et ça veut dire que la fin est proche. Je vois un équipement qui permet de descendre au lac (ah mais on a pas de combis néoprène, mais un panneau lumineux et d’autres métériels photos) et un équipement vire en hauteur : c’est donc le deuxième que je choisis. On commence à progresser dessus avec Delphine. Et là je percute : « Oh mais la vire s’arrête en plein milieu !, PeF ??? Jack ??? » Nos chers encadrants viennent à notre rescousse pour équiper la suite. Oui ce n’était pas malin de partir devant sans corde… La paroi est brochée mais parfois les broches sont très espacées et c’est acrobatique pour l’équipement (pour plus de détails interviewez nos cadres émérites).
On finit par sortir et arriver au bord de la Cèze avec le soleil (même s’il est 19h). Whaou c’est ça l’Ardèche, le paysage est juste magique, on est tous gagas ! Bon, retour à la réalité pour appeler Max et Stéph et leur dire que tout va bien !! Séb déséquipe facilement la vire (même pas drôle 😀 ) et on regagne la voiture en passant par le beau village.
TPST : 7h
A noter : Globalement la topo manque de clarté, même sur l’explication de la sortie de la grotte…
On rentre au gite, le barbecue déjà en route par Franck, ça c’est top !
BONUS VIDEO :
Dimanche : Grotte Chasserou
2 Groupes : un groupe de grimpeurs (Fab, PeF, Jack, Petit Nico, Flo et Max) et un groupe spéléos (Famille Batisse, Steph, Cath, Seb, PYL et Bérengère).
Pour les spéléos on se donne RDV à 9h à la station d’épuration. On marche 20 min et on arrive à la grotte Chasserou. A l’entrée, il y a un mur datant de la préhistoire. Ce trou nous amène à faire un bond dans le passé et ce n’est pas pour nous déplaire ! Quand on arrive, un ami pro de Steph est déjà sous terre avec un groupe de clients (merci à Steph d’avoir choisi de faire la sortie avec nous et d’avoir renoncé à les encadrer). Steph déséquipe les cordes de son ami pour installer les siennes : « Ils gagneront du temps à la sortie ! » On arrive à un petit puits de 8m environ, puis il y a une étroiture sur la gauche et enfin une grande vire. De cette vire on arrive dans une salle.
On entend l’autre groupe arriver. On décide de faire une blague en éteignant nos éclairages et on ne faisant plus aucun bruit ! (eh oui que voulez-vous !) C’est peu de temps après que l’on tombe devant LE trésor : le crâne d’ours des cavernes mais aussi tout un tas d’autres ossements. Ils sont incrustés dans la paroi rocheuse ce qui a permis à ces derniers de ne pouvoir être dérobés. Sur le retour, on remonte le puits avec l’échelle, c’était très ludique ! Puis à l’entrée Stéph nous montre un phallus de 2 mètres (minéral, je précise) et nous invite à passer une étroiture sélécte pour nous montrer deux gravures faites par enlèvement d’un animal et d’une Vénus, c’est juste génial ! Tout le monde y parvient, même PYL et Séb. Juste Franck préserve son genou.
On repart de Chasserou et on s’arrête sur la grotte du Déroc. Steph veut nous montrer une gravure magnifique d’un cerf. On commence à s’y aventurer. Les genoux sont obligés de faire corps avec de gros cailloux, pas agréable malgré les genouillères. Et pas de chance : un arrêt préfectoral interdit l’accès au trou jusqu’au 15 avril pour permettre l’hibernation des chauve-souris. Pas de chance les ardéchois, on reviendra !!!
Spéciale dédicace à Ninon qui a bien su représenter la future génération spéléo !
TPST : 2-3h environ
Petit pique-nique au Césame, puis lavage de cordes et rangement du gîte et nous pouvons décoller !
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