Week-end Canyon et Rando dans les Bauges – du 19 au 21-05-2018

Participants : Axel (Pelle-man), Fabien, Shiori (sa copine), Flo et Ptit Nico

A l’origine, nous devions aller faire de l’escalade à Orpierre pour la fête du club d’escalade (CPEAVV). Ce week-end ayant été annulé, au dernier moment, pour cause de mauvais temps, on décide de trouver un plan B. J’avais envie de faire du canyon et Fabien avait repéré qu’il devait faire beau du côté d’Annecy. On s’organise donc un barbeuk au club vendredi soir pour préparer notre week-end.

En attendant les retardataires et pendant que PeFe nettoie son matos, Axel, Flo et moi commençons un grand ménage comprenant la tonte des herbes du jardin et un bon coup de balai. Une fois le club tout propre, on peut enfin commencer les hostilités. Fabien a ramené son topo des canyon de Haute-Savoie. Je commence à feuilleter le topo pendant que Fabien et Axel préparent le feu. Je trouve pleins de canyons intéressants. Comme Fabien avait repéré qu’il ferait beau à Annecy, je me recentre sur les canyons autour d’Annecy. Finalement, on tombera d’accord pour faire le premier canyon du topo : Angon. Ça tombe bien, il était sur la liste des canyons à faire de Fabien. Et moi, j’en avais déjà entendu parlé, et en bien. A tout hasard, je demande quand même à un collègue l’ayant déjà fait ce qu’il en pense : « Vous allez vous éclater 🙂 Mais commencez-le de tout en haut ! Pas de la passerelle comme les guides à touristes… Vous louperiez un bon début. Par contre, bon courage pour aller chercher le relais ^^ » Ça nous réconforte dans notre choix, par contre, que veut-il dire par « bon courage pour aller chercher le relais » ? On verra bien sur place 😉 Comme on commence par le premier canyon du topo, on décide de faire les canyon dans l’ordre du topo. Maintenant qu’on a trouvé ce qu’on fait, il nous reste plus qu’à trouver un logement. Et du jour pour le lendemain, autour d’Annecy, pendant un week-end prolongé, les gîtes disponibles ne courent pas les rues. En attendant que la viande cuise sur le barbecue (et ça en met du temps !), Flo nous trouve un logement dispo entre Aix-les-Bains et Annecy. On finit de faire cuire les saucisses pour le pique-nique de demain et on entame le gâteau d’anniversaire de PeFe. Ça fait bientôt un mois, et il n’a pas encore trouvé de date pour le fêter alors on profite de ce barbeuk pour lui fêter façon surprise.

On se quitte vers minuit, histoire de ne pas être trop fatigués pour le canyon du lendemain. A peine rentrés à la maison, Flo reçoit un message disant que le logement réservé pendant le barbeuk n’est, en fait, pas disponible. Il faudra qu’on trouve un autre logement demain.

Samedi

Samedi matin, on se retrouve chez nous vers 9h pour essayer de trouver où dormir, on ne veut pas faire de camping. J’appelle plusieurs gîtes d’étapes, tous pleins pour le week-end. Fabien tente alors son ultime chance et demande à son cousin si on peut dormir chez lui. C’est un peu plus loin que prévu mais au moins, on a un toit pour dormir. Vu notre heure de départ, on décide de reporter le canyon à dimanche. Surtout que le topo parle d’une heure optimale d’entrée (HOD) dans le canyon à 10h. On part donc pour une visite touristique des gorges du Fier, une petite balade (en aller-retour) sur une passerelle à mi-hauteur dans des gorges ultra-encaissées. C’est très chouette et vertigineux ! On se dit qu’on aurait dû prendre nos néoprènes et le faire à la nage. Ça doit être sympa. Et faire une attraction en plus pour les touristes. A mi-chemin, l’échelle des crues nous montre à quel point l’eau peut monter dans les gorges. On est à plus de 10m au dessus de l’eau et en 2015, l’eau est montée à plus de 2m au dessus de nos tête. Impressionnant ! La fin de la balade se fait au dessus des gorges au milieu d’une multitude de panneaux explicatifs. D’abord des panneaux expliquant la géologie et la formation des gorges, puis les quelques formes d’érosion particulières présentes sur le site. Ensuite, des panneaux présentant la faune et la flore des lieux. Puis les « Imagina’Fier » montrant des visages, animaux, etc. sculptés par l’eau dans les gorges, plus ou moins imaginables en fonction du point de vue. Et enfin toutes les légendes et histoires qui se racontent sur ces lieux mystérieux. Ça en fait des panneaux ! La fin du parcours se fait avec des points de vue sur le chaos d’effondrement marquant la fin des gorges. Sur le retour, on s’amusera à tenter de retrouver les différentes formes fantasmagoriques cachées dans les parois des gorges. On se rendra compte le soir seulement, en feuilletant le topo des canyons de Haute-Savoie autour d’un barbecue (encore), qu’il est faisable en néoprène. Il faut juste installer une corde à l’avance pour pouvoir sortir du canyon.

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Dimanche

On se lève tôt pour pouvoir respecter la HOD (voir ci-dessus) indiquée dans le topo. Mais, on est un peu mollassons ce matin et on traîne un bon moment devant le petit déjeuné XXL préparé par nos hôtes. On est vraiment accueillis comme des rois. Le temps de se décider à partir, de faire la route jusqu’au canyon, de se changer, que Axel se transforme en Pelle-man (cf : CR du Week-end Canyon en Lozère), de faire la navette et la marche d’approche, il est déjà 11h30. On a largement dépassé la HOD indiquée à 10h. On décide donc de manger tout de suite histoire de ne pas devoir s’arrêter en plein canyon pour manger. On commencera donc le canyon vers 12h depuis le haut comme conseillé par mon collègue, en amont du pont des Fées. Shiori, nous suivra au début depuis la berge, puis nous regardera (et fera des photos et vidéos) depuis la passerelle dans la descente de la C60. Juste avant de rentrer dans le canyon, Fabien se rend compte qu’il n’a pas son descendeur fétiche (l’ATK) et qu’un seul huit en rab. On utilisera donc des demi-cabestans pour les débrayables. La première partie du canyon est super sympa et bien encaissée. On commence par 2 petits toboggans pour nous mettre dans l’ambiance. Ensuite, arrive un première cascade impossible à contourner avec un seul point visible. On hésite, on regarde un partout, mais rien de plus. On descendra donc la cascade sur un mono-point. On a dû louper quelque chose. Fabien, notre guide dans cette aventure, n’est pas très rassuré, d’autant plus qu’il n’a pas son descendeur fétiche. Heureusement, pour la suite, les relais seront toujours constitués de 2 points chaînés, le top ! On enchaîne sur une seconde cascade, plus haute que prévu et on sort la corde de 70m pour éviter de devoir rabouter. On arrive ensuite à la grande cascade constitué d’un premier jet de 15m atterrissant dans un bassin suspendu au dessus du second jet de 45m. Fabien se lance le premier. Une fois dans le bassin, il se rend compte que le relais se trouve plus d’1,5m au dessus du niveau de l’eau mais plein vide. On comprend enfin le fameux « bon courage pour aller chercher le relais^^ » de mon collègue. En tant que grimpeur, Fabien, se sort sans encombres de pas délicat, et installe la corde. C’est Flo qui descendra la première dans cette cascade. Fabien lui donne son sifflet pour quelle puisse lui faire régler la longueur de corde. Avec Axel, depuis le haut, on ne voit que Fabien et lorsque Flo, en bout de corde à 10m du sol, siffle pour demander du mou, on se demande ce qui se passe. Car Fabien galère à donner autant de corde, et ça se voit depuis le haut. Les touristes aussi, depuis la passerelle doivent se demander ce qu’il se passe. Pelle-man passe en deuxième. Les touristes se demandent ce qu’il a à la main et croient qu’il s’est fait mal dans le canyon. Heureusement, Shiori est là pour les rassurer. Je descend en troisième. La première partie de la descente est très glissante et on se retrouve dans le jet de la cascade, puis au niveau de la passerelle, après un « coucou » aux touristes qui nous prennent en photo, on passe carrément sous la cascade pour se retrouver de l’autre coté au sec. Quand Fabien descend, il a déjà rabouté la corde de 45m à la 70m pour le rappel mais il se retrouve en bout de corde à quelques mètres de l’eau. Il récupère le bout de la corde de descente avec le nœud patate, le défait et le raboute avec la corde de rappel. L’ensemble est tout juste assez long pour qu’il puisse se détacher de la corde. Après le rappel des cordes et l’enkitage, je commence à avoir une crampe au bras, mais elle passera quand on reprendra notre progression. La suite du canyon est un enchaînement toboggans et de cascades ponctué par quelques secondes voire minutes de marche entre chaque obstacles. Un peu plus loin, un gros groupe mené par 2 ou 3 BE nous rejoint dans le canyon. Ils nous laissent passer devant mais nous suivent de près. Au deuxième obstacle, les BE nous font profiter de leur expérience et nous font passer par la fameuse boite aux lettres. Un grand merci à eux. Ensuite, on enchaîne sur une deux descentes en rappel et un toboggan avant la fin du canyon. On arrive à la voiture vers 16h mais Shiori, qui a les clés n’est pas encore là. On attendra une heure environ qu’elle redescende de la montagne (mais pas à cheval). Pendant ce temps, Fabien et Axel remontent (en partie en stop) chercher la voiture du haut. Une fois tout le monde redescendu et changé, il commence à pleuvoir. Il est temps de rentrer.

TPDE : 4h

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Lien vers vidéo de meilleure qualité : https://drive.google.com/open?id=10Q0qHyoQLc_RR1B8IjBD64V2ZtHetiK8

Lundi

Le lendemain, on part pour une petite rando à la cascade du Pichut et dans les gorges du Torrent du Rouselet jusqu’à la cascade des Gorges. On se gare tout en bas, juste à la sortie du village, suite à une mauvaise lecture du panneau interdit aux plus de 12t. Il faut dire que le « 12t » était écrit en blanc du blanc. Après une petite marche sur la route, on arrive au sentier menant à la cascade du Pichut. Elle n’est pas très grande, mais bien sympathique. Après une bonne pause et des tentative avortées de monter sur le palier de la cascade, on repart. Retour sur la route pour continuer la montée. Au niveau d’un hameau de 2 maisons, on cherche le chemin indiqué sur l’IGN. Impossible de trouver un chemin, les proprios ont mis des clôtures électriques partout. Axel en fera les frais. On reprend donc la route pour retrouver le chemin plus loin. Une erreur d’aiguillage nous mènera directement en bord de falaise mais là, on suit des sentes très peu marquée passant parfois très proche de la falaise et tantôt inexistantes. On finira par rejoindre le vrai chemin beaucoup plus praticable. On commence par aller voir le pied de la cascade des Gorges qui ne nous offre finalement qu’une vue sur le dernier petit ressaut du torrent. Sur la remontée, on récupère un peu d’ail des ours. On monte maintenant en direction du haut de la cascade pour une pause déjeuner. Après une nouvelle erreur de trajectoire, on rectifie le tir et on repart dans la bonne direction. Il faut dire qu’ici, certains chemins sont plus que bien balisés (un balisage tous les 20m et des bornes en pierre régulièrement), mais on ne trouve aucune information sur les directions et les chemins non balisés sont dans un piteux état. On arrive enfin en haut de la cascade des Gorges. La vue n’est pas  bien dégagée mais très jolie. On voie l’enfilement des gorges. Le coin calme et reposant. On mange, on se repose, on explore un peu, puis on repart. Sur le retour, on prend les chemins qu’on a loupé à l’aller. Le dernier est ravagé par les sangliers. Arrivés au quasiment au bout du chemin, au niveau des maisons. Le chemin disparaît. On se fraye un passage à travers une végétation dense pour se retrouver derrière les clôtures électriques du hameau de 2 maisons. On passe dessous et on rejoint la route, direction la voiture. Il nous reste encore un peu de route jusqu’à Lyon.

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Au final, un beau week-end improvisé au dernier moment.

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