Samedi 17 mai
Jacques et moi partons pour le rocher d’escalade de l’Albenc. Notre objectif est de reconnaître ce rocher déjà utilisé lors d’un stage en 2013. Nous arrivons vers 9h à l’Albenc.
Le temps est magnifique. Nous avons besoin de faire un briefing sur l’organisons de notre journée et décidons de nous mettre à la recherche d’un endroit stratégique afin d’y d’établir notre QG. L’achat de quelques viennoiseries à la boulangerie du village nous permet d’établir un contact avec la population locale et de soutirer quelques renseignements. Direction la terrasse du café adjacent, c’est là que tout se passe ici ! Un petit café(s) / croissant(s) au soleil suffit à nous mettre d’attaque !
Direction le rocher !
L’atelier sieste est déjà tout trouvé !
Jacques : Bon, on grimpe ?
Sylvain : Alors, je propose de faire le tour à droite afin de voir si les relais sont accessibles à pieds.
Jacques : Bon, on grimpe ?
Sylvain : Ben non on va essayer de contourner à gauche
Jacques : Bon on grimpe ?
Sylvain : Je pensais que c’était facilement accessible, j’ai pas mes chaussons d’escalade
Jacques : J’ai tout le matos d’escalade et une paire de chausson pour toi ! Bon on grimpe ?
Sylvain : On grimpe !
Prenant très au sérieux notre travail de reconnaissance, nous nous engageons sur les voies. Le temps et toujours magnifique, des familles viennent nous rejoindre sur le site, l’ambiance est très bon enfant ! Mais toujours concentré sur notre objectif, Il nous aura fallu parcourir pratiquement toutes les voies avant d’être sur que le site soit bien adapté aux exercices canyon !
16h, j’ai Patrick au téléphone, il nous rejoint vers 19h afin de faire un canyon le lendemain.
Sylvain : Bon, on canyon ?
Jacques : On peut aller reconnaitre le débit des canyons tout proches ?
Sylvain : Bon on canyon ?
Jacques : Et puis faudrait peut-être trouver un gite ?
Sylvain : Bon, on canyon ?
Jacques : On canyon !
Direction les étroits de colombière !
Comme indiqué sur le topo de l’Isère, nous nous garons au virage intermédiaire.
C’est le choix le plus judicieux car il permet d’éviter une navette.
Approche : 20min
Retour : 10 min
Canyon : 3h (avec A/R sur échapatoire)
Les 100 premiers mètres ne sont qu’un entrelacs de branchage et de gros blocs moussus. Le débit est correct et l’eau plutôt douce. Nous découvrons petit à petit un canyon très intéressant qui se prête très bien à l’organisions d’un perf 1 voir des exercices en perf 2 (MC multipoints…). Jacques en profite essayer de me prendre « involontairement » a défaut sur mes technique rechap…. C’est peine perdu mais ça le fait bien rigoler quand même !
Le temps de se tromper de sortie (il ne faut pas prendre le premier échappatoire rencontré en RD mais bien un large chemin traversant le canyon en contrebas).
Bref, nous validons ce canyon pour le stage.
Nous rejoignons l’hôtel du voyageur à Izeron (hôtel un temps évoqué pour l’hébergement du stage) ou Patrick nous rejoints pour l’apéro. Les chambres et literies sont moyennes mais la cuisine est excellente.
DIMANCHE 18 mai.
Direction les Ecouges, nous avons programmé l’intégrale depuis le Gaz. Le débit est plutôt haut. L’amarrage intermédiaire de la C60 est sous l’eau, nous sommes un peu hésitants à nous y engager avec Patrick qui n’est pas expérimenté. Finalement nous optons pour le Furon et nous ne le regrettons pas. L’eau y est toujours froide, mais par bon débit l’ambiance est au rendez-vous. Nous mettons un point d’honneur a (re) faire tous les sauts et toboggans afin d’être certains que ceux-ci seront sans danger pour les stagiaires 😉
Approche : 10min
Retour : 5 min
Canyon : 4h30
Navette : 20min
On revient heureux et fatigués !
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