We Côte d’Or 30-09 et 01-10-2023

Participants au weekend : Coline, PeF, Julia, Maël, Malo, Cecile, Ptit Lapin

Creux du Soucy

CR De Malo
Participants : Maël, Cécile, Coline, Malo

Pour cette première sortie d’initiation du week-end en côte d’or, après une (bonne) nuit passée au lavoir de Francheville, pendant que le deuxième groupe part pour le Neuvon, notre groupe se prépare tranquillement pour le Creux du Soucy qui se situe à 300 m de là.

Après une marche d’approche rapide, Maël qui s’occupe de l’équipement commence par accrocher la main courante à un arbre (mort). Maël équipe vite, on se retrouve tous les quatre au fond à 12h.

Pendant que certains mangent leurs sandwichs, les autres gonflent le bateau.

Après avoir attaché le bateau avec les bouts de cordes qu’il nous restait, tour à tour nous allons naviguer sur le lac souterrain, jusqu’au siphon qui mène à la Combe aux Prêtres.

Le niveau de l’eau étant assez bas, nous pouvons nous rendre dans une autre partie du gouffre, surnommée la Salle aux œufs où nous observons des cailloux roulés et polis, de forme sphérique et ovoïde, qui montrent l’activité hydraulique intense.

La remontée du puits se fait non sans mal pour moi et annonce la couleur pour la sortie du lendemain à la Combe aux Prêtres.

Cécile s’occupe du déséquipement.

Cette sortie courte (mais très agréable) nous permet de sortir tôt pour aller jouer aux cartes et préparer le feu pour la soirée avec le deuxième groupe qui rentre bien fatigué du Neuvon.

TPST : 3H30

Neuvon

CR de Julia
Participants : Julia, Alex, Pef, Yves (P’tit lapin)

Samedi, la journée commence doucement par un petit déjeuner prolongé, le temps que tout le
monde se réveille et se mette en forme pour la grosse journée qui s’annonce. Avec le matériel déjà
préparé à l’avance, le groupe formé par Julia, Alex, Pef et Yves s’embarque pour Neuvon, dans le
Pacman Van des Roumains.
En une petite vingtaine de minutes on arrive au parking, certains d’entre nous s’équipent et on
prend à pied le chemin vers la ferme. Arrivés en face des maisons, on hésite un peu car on observe
une petite piste qui semble se diriger directement vers la construction avec le toit vert, là où il faut
qu’on arrive finalement, mais cette piste protégée par une porte nous paraît plutôt sur une propriété
privée. Nous décidons finalement de ne pas la suivre et de continuer sur la route principale environ
300 m avant qu’on ne tourne à gauche sur un sentier qui contourne les champs cultivés. En
contournant donc les champs par la droite, on suit la lisière des petits bois et ensuite on tourne à
droite vers le toit vert que nous avions repéré.
Cette construction qui protège l’entrée de la grotte nous a vite impressionné, des chaises en
plastique, une table, un fourneau et une grande topo de la cavité y se trouvent pour un confort 5*.

Le temps que Pef commence l’équipement du premier puits, Alex et moi on met nos combis et nos
baudriers et P’tit Lapin se met tranquille à côté, en espérant que ses belles amies, les guêpes ne vont
pas se réveiller.

Nous commençons la descente par la Porte des Étoiles vers midi moins 30, par le rappel de 2 petits puits enchaînés par un plan incliné, deux autres petits puits dont le deuxième avec une déviation, suivis d’un beaux P23 qui nous mène dans une salle spacieuse (la salle Thomaths). Ici se trouve le pont de singe fixe, en câble.

Afin de ne pas trop retarder l’équipement et de privilégier la visite de la grotte, Pef continue à équiper aussi le secteur suivant, le temps pour les autres de faire une petite pause, discuter, changer de petits astuces franco-roumaines et prendre quelques photos. L’équipement de la vire complètement aérienne qui suit s’avère être un vrai défi, mais avec le support moral de l’équipe, Pef fait un excellent travail si bien que tout le monde passe sans difficulté ce passage clé. Le grand puits final est extrêmement beau et une fois descendu dans la sale de la Cathédrale, nous commençons la visite à pied vers la rivière souterraine. Le parcours facile nous permet d’avancer assez rapidement, mais sans hésiter de s’arrêter quand même de temps en temps pour admirer la grandeur et la beauté de certaines galeries. Nous sommes impressionnés par la multitude de pièces de silex, de grande taille, parfois très bizarrement encastrés dans la couche de calcaire.

Nous parcourons la Galerie de l’enclume, une sorte de passage par une porte coulissante des deux côtés, arrivons à l’Oasis (beau gour asséché), tournons a gauche vers l’As de pique et traversons la deuxième enclume, jusqu’en Salle de l’Avalanche, un chaos des blocs de grandes dimensions.

Nous atteignons ensuite le niveau de la rivière et Yves en profite pour contribuer à la petite étude qui portait sur le niveau de l’eau aux différent étapes, en remplissant son relevé sur une petite fiche accrochée à cet endroit. Nous poursuivons notre visite vers la salle de la cascade en passant par la salle du Putch. Au fur et à mesure que nous avançons, la galerie devient de plus en plus étroite et la progression un peu lente. Donc, en calculant le temps de retour, celui pour déséquiper et rentrer à temps pour l’apéro nous avons décidé en unanimité de ne plus aller jusqu’à la cascade et de faire demi-tour.

Le trajet de retour on l’a fait assez vite, chacun étant plutôt concentré sur ses pas. De retour dans la Salle de la Cathédrale, nous avons fait une pause pour engloutir vite notre sandwich, nos barres de céréales et tout ce qu’on avait pris à manger 😀

Pef monte en premier, Yves le suit, puis moi, et Alex reste à déséquiper la partie tout au fond. Je l’attends au niveau du pont de singe, le laisse passer devant et je me charge de déséquiper le reste jusqu’à la surface. Quand je sors, je vois les autres confortablement assis sur les chaises autour de la table. Quel dommage qu’on n’avait pas pensé à apporter une bière pour couronner ce moment de bonheur !

Le retour se fait par le même chemin,  avec la musique à fond car Yves avait donné son accord pour « faire péter les watts » 😉

La soirée se finit très agréablement autour du feu, en retrouvant les autres et partageant ensemble un magnifique couscous chaud préparé par Petit lapin avec beaucoup d’habileté.

Merci à tous pour cette super sortie et aussi celle qui suit, car dimanche l’aventure continue avec la traversée de la Combe aux prêtres!

Combe aux Prêtres

CR : Coline
Participants première équipe : Maël, PeF, Malo, Julia.
Participants deuxième équipe : Yves, Cécile, Alex, Coline.

Après un bon couscous-boîte autour d’un feu réconfortant et une bonne nuit sous tente pour certains et à la belle étoile sous le toit du grand lavoir pour d’autres, nous partons à l’assaut du Gouffre de la Combe aux Prêtres.
Nous nous équipons sur le parking où il y a la première entrée puis nous nous divisons en deux équipes pour pouvoir faire une traversée croisée. Je fais partie de la deuxième équipe alors nous marchons environ 15 minutes sur la route avant de partir sur un chemin à peine visible sur notre gauche. Nous marchons 5-10 minutes sur ce chemin tout en cherchant l’entrée plutôt sur la droite et dans la pente selon les souvenirs (plutôt exacts) de Cécile.
Alex commence à équiper et Cécile prendra le relais un peu plus loin.
On commence à descendre, on arrive vite sur une étroiture verticale, sympa à passer à la descente, je pense plus compliqué à la montée. On continue à descendre et on arrive sur une grande salle avec à gauche un petit lac qui continue sur des marmites, c’est possible d’aller voir et ça avait l’air joli mais ce n’est pas le bon chemin. Le bon chemin est donc sur la droite, il faut remonter un mur de gros cailloux et prendre un passage qui descend sur la droite. On peu plus loin nous tombons sur un grand lac avec un pont de singe qui traverse, c’est incroyable !! nous continuons en marchant dans l’eau : elle est hyper claire et nous arrive aux cuisses parfois.

Nous continuons entre marche et petites escalade puis nous passons par la galerie des Gours, c’est magnifique !

Un peu plus loin on retrouve l’autre équipe et du coup on mange ensemble sous un ciel de fistuleuses (merci Cécile de partager ton savoir).
Nous repartons tranquillement en passant par des lacs plus ou moins profonds, et où l’on s’enfonce plus ou moins. A partir de là les ennuis commencent…
Nous avançons sans trop nous poser de question jusqu’à la galerie des merveilles. Là nous continuons tout droit mais Alex a vu un chemin plus grand sur la droite alors nous prenons à droite. On marche un bon quart d’heure en passant par des marmites, on longe une rivière, on passe des étroitures, bref un chemin magnifique ! Sauf qu’au bout nous avons le choix entre deux passages qui vont pas bien loin ni l’un ni l’autre. Ou en tout cas nécessitent soit de grosses contorsion soit un équipement qui est inexistant. On se dit qu’on n’est pas au bon endroit et on fait demi-tour. De retour à la galerie des merveilles on prend à gauche mais le chemin ne va pas loin non plus. On cherche, on cherche…
On décide de revenir encore sur nos pas jusqu’à la vire, pour voir si on a raté une embouchure.
On escalade un mur de glaise et Alex part en exploration mais il se retrouve vite devant un mur une fois de plus.
Finalement on retourne encore à la galerie des merveilles et on finit enfin par trouver la chatière qui est bien cachée sous un rocher en contre bas sur la gauche. On s’est un tout petit peu perdus mais ça valait le coup !
Je pars en exploration, il faut ramper une vingtaine de mètres dans l’eau, plus on avance plus on entend le chant de la cascade. Le boyau s’ouvre sur une grande salle. Nous continuons sur la droite et nous retrouvons rapidement l’échelle puis les cordes qui ont été installées par la première équipe. Nous remontons tranquillement en passant par quelques étroitures.
C’était vraiment une très très belle galerie !!

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