Participants :
Lionel, JR, Julien, Pierre-Yves, Amaury, Pierre-François, Axel, Franck
Il y a quelques semaines, Lionel a proposé ce WE dans les Eparres, afin de visiter les entrées des cavités explorées depuis presque 50 ans par le SCV. Nous sommes donc partis à 8, soit 2 voitures, le samedi matin. Direction les Eparres et la Grange à Kiki, la fameuse. Après être passé plusieurs fois devant, enfin nous allons avoir la chance d’y dormir.
Nous arrivons sur place vers 11h, après une pause en plaine pour acheter le ravitaillement du WE. JR et Lionel mangent un bout pendant que les jeunes déchargent le matériel. Puis c’est parti pour l’heure habituelle de marche en direction de l’Oratoire, tous bien chargés par le matos spéléo individuel, le perfo et le matos de dézob.
On s’arrête donc un peu avant la dernière épingle avant l’Oratoire, pour chercher le Trou de la Salade (SCV37). Après 15 min, Lionel le retrouve, à 20m du sentier, bien planqué ! L’entrée est très belle, on y reviendra après concertation avec le Stéf. Amaury trouve le porche SCV38, sans suite apparente. Même l’idée d’un bivouac ici est abandonnée vu les gouttes d’eau incessantes.
On enchaîne par le Trou de la Fumée et les porches le surplombant. Pour le coup, le bivouac ici sera bien plus intéressant. Du coup, on casse tous la croûte ici. De là, on prend la courbe isohypse (bref, on marche vers le Nord-ouest sans monter ni descendre), pour arriver au pied d’un beau lapiaz. Un peu au dessus dans une faille s’ouvre l’immense Trou Lisse à Combonne. Un courant d’air glacial s’en échappe : idéal pour se rafraîchir après la marche. On rentre dans la cavité pour explorer les premières galeries. Intéressant ! Mais compliqué sans plan ni objectif précis.
On ressort et on file au SCV27. Le chantier entamé l’an dernier nous attend. Nous commençons donc par un 1er déblayage suite au dernier tir. Comme nous sommes beaucoup, la chaîne est facile pour faire remonter les cailloux sur la plate-forme. Au fond, on perce et on fait péter à nouveau. L’air frais soufflant fait ressortir les gaz ainsi que les spéléos.
Pendant le dégazage, Lionel nous promène dans le lapiaz situé au dessus du trou. Nous arrivons finalement devant l’entrée du Trou Pinambour où, encore une fois, sort un bon courant d’air frais. En face, 2 chamois glandent sur les cailloux. Nous continuons la ballade en direction du Métro. Certains s’arrêtent au bord d’une faille dans le lapiaz où se cache un crâne de chamois : une partie de la troupe tente de recupérer ce trophée. Julien et Lionel poursuivent la rando en direction du Gouffre à Maules puis du SCV32A. Pas de courant d’air ici, mais une ligne électrique qui paraît bien récente.
On redescend au SCV27 pour déblayer le tir. Malgré l’échec de 2 pailles (dispositif un peu court), ça passe. Julien peut enfin mettre les pieds sur le replat observé l’an dernier. C’est étroit, mais en se tortillant ça descend. La suite est malheureusement décevante : le replat est à l’horizontal alors que le plafond du méandre continue de descendre à 30° : les 2 se rejoignent presque, et ne laissent qu’un trou gros comme le poing par lequel arrive le courant d’air. De mon avis, il ne s’agit que d’un obstacle ponctuel, car le trou aurait été vite bouché par les alluvions. Le chantier sera donc à poursuivre, en continuant à faire péter les étroitures précédentes puis en curant ce remplissage.
Sur le retour, Lionel nous amène à la sortie du Trou Pinambour, juste au dessus de l’Oratoire. Malheureusement, la traversée n’est actuellement pas possible : 1 gros bloc obstrue l’entrée et 1 second menace d’aggraver la situation. Voila un bel objectif pour le dimanche !
On redescend bien fatigué à la Grange, il est presque 21h ! Fatigués, certes, mais ce n’est pas une raison pour shunter la soirée ! Pour éviter de vexer les absents (qui ont eu tord de rater cette sortie), je ne parlerai pas ici ni des grillades à la cheminée, ni du rustique à la braise et encore moi des marschmallow grillés… Tellement bon que même le président n’a pas ronflé durant la nuit !
Dimanche, on se lève lentement, surtout moi, c’est classique. Puis on reprend le sentier, léger, pour remonter au SCV27. On reprend l’atelier de mineur avec un nouveau tir, dans le virage ouvrant sur le replat. Pendant le dégazage, on casse une croûte puis une équipe se dirige vers la sortie du Trou Pi. Il faut bien avouer que la dézob sur un bloc en surface est bien plus facile qu’au fond d’un méandre de 25 cm… Mais c’est aussi plus impressionant ! Une petite paille et le bloc qui génait est divisé en 4. Idem pour celui qui bloquait la faille. On ressort ce qu’on peut, mais plusieurs blocs et quelques brassées de terre tombent dans la faille. Il faudra revenir pour évacuer ces déblais. Au SCV27, on déblaie également, pour constater qu’il y a encore du boulot…
Mais c’est déjà l’heure du retour, après un WE presque ensoleillé et sec. Oui, sec ! Mais les Eparres nous ont réservé une dernière petite surprise… une averse diluvienne de 30 minutes, juste pendant notre marche retour. Elle s’est arrêtée à l’instant auquel nous sommes arrivés à la Grange…
CCC ! (C’est Ca la Chartreuse !)
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.