Lieu : Vallon des Eparres
Participants :
Lionel, Kévin, Bérengère
Rédigé par Bérengère avec les annotations de Kévin
Les copains sont partis dans le Vallon des Eparres le week-end dernier, on n’a pas pu y aller et profiter de l’expertise de Lionel ?!
Pas grave, on remet cela ce week-end !!!
Rendez-vous au club à 8h, on prend quelques cordes pour le Trou Pinambour et on se met en route direction la Chartreuse.
Le trajet dans la voiture de Lionel se passe pour le mieux accompagné du CD de Johnny Clegg J. Lionel guette les nuages au loin mais conduit avec les lunettes de soleil ;).
10h : on arrive au parking à proximité de la grange à Kiki. On se prépare.
Première sortie pour les combis fraichement récupérées chez Ourson, un vrai bonheur d’être bien équipée.
Lionel a pris le GPS pour faire des relevés. On ne parvient pas à l’aller à relever la position de la source coulant au début de la montée au-dessus du parking, on ré-essaiera au retour.
La bonne heure de marche d’approche pour arriver à l’Oratoire écoulée, Lionel nous montre le chemin pour accéder à l’entrée inférieure du Trou Pinambour.
Arrivés sur place, on voit le trou recouvert de vieilles tôles et d’un enchevêtrement de branches en état de décomposition plus ou moins avancé, sans doute les reliques d’un ancien toit de fortune installé pour protéger l’entrée des chutes de neige. Le trou mérite un véritable entretien entre les pierres, les branches, la terre qui se trouvent à proximité de l’entrée. On mange pour prendre des forces, surtout que Lionel nous a parlé de fraises des bois du jardin pour le dessert (avec un peu de sucre vanillé, superbe !).
On s’attaque ensuite au travail de nettoyage et de dézob en faisant péter 4 pailles. Une a fait long feu et donc a été totalement inoffensive, les trois autres ont été plutôt efficaces. On fait du beau travail et Kévin, en voulant tester la stabilité du bloc situé à l’entrée du trou, fait glisser l’ensemble du bloc d’environ 2 tonnes en donnant un coup de pied. On enlève le principal des blocs qui obstruent l’entrée, mais personne n’étant venu au trou depuis au moins 3 ans, le trou s’est donc retrouvé totalement bouché par divers débris.
On n’est pas assez nombreux, pas assez de matériel, il faudra revenir faire un chantier pour pouvoir emprunter cet accès au réseau et rouvrir la traversée.
Ne voulant pas rester uniquement à la surface de la terre, Lionel nous propose d’aller au Trou Lisse à Combone, situé en contrebas.
On prend les coordonnées GPS du trou, on laisse les kits à la surface et c’est parti pour l’aventure.
Rapidement, je suis impressionnée par les volumes. Le trou est déjà équipé en fixe mais avec une corde restée en place depuis 6 ans environ. On reste donc bien prudents : les cordes sont raides (pas top) et humides (un peu mieux). On se balade dans la galerie, puis on descend une série de petits puits. Y’a pas à dire, y’a vraiment de quoi faire en balade et en exploration.
Dans une salle on retrouve les traces de précédents passages (un thermomètre et une vieille pile plate), il faudra remonter les déchets la prochaine fois. L’équipement en place est parfois un peu limite (mono spit en dernier fractio et tête de puits monopoint sur sangle notamment). Un fractio installé sur une dyneema en simple et une autre fermée par un simple nœud de vache ne nous inspire pas plus confiance que ça, n’ayant pas le matos pour reprendre l’équipement, on remonte. Un gros taf de reprise de l’équipement est à prévoir si on veut pouvoir visiter la cavité sans risque.
Juste avant de ressortir on voit encore tout un réseau sur le côté de l’entrée. Dis-donc ca donne vraiment envie de revenir…
On sort du trou et on descend direction le Trou de la Salade (SCV 37). On relève également les coordonnées GPS. On prend gentiment le chemin direction la voiture en relevant différentes mesures pour les débuts et fins d’apparition de marne. Cela permettra à Kévin d’essayer de mieux comprendre l’environnement géologique du secteur.
On prend la mesure GPS de la source non loin de la voiture.
En repartant, je demande à Lionel si on peut aller voir la marmite située à Saint Christophe (il nous en a parlé à l’aller) mais on ne parvient pas à la localiser. Après 10 minutes de recherche, on se dit qu’on reviendra et qu’elle ne nous aura pas 2 fois.
On arrive au club à 20h, on pose le matériel et on boit une petite bière.
C’était une bonne journée diversifiée et riche en projets à venir J
Je précise qu’on n’a pas eu la pluie sur cette sortie, comme quoi ca se passe pas toujours comme ça en Chartreuse !